Sur vos écrans en 1997 (09/05/2017)
EDITORIAL :
Par Vincent J.
Festivals
L'expérience Zoom Arrière fait remonter certaines choses un peu perdues de vues mais qu'il est agréable de retrouver. 1997 a été marqué pour moi par deux événements liés au cinéma aussi éloignés l'un de l'autre que possible.
Le 25 avril, J'organisais avec la Coopérative du Cinéma et du Spectacle la première journée du cinéma indépendant à Nice. La Coopérative (qui deviendra Regard Indépendant en 2004) est une association que j'avais crée avec quelques amis deux ans plus tôt. L'idée était de se mettre dans le mouvement du soutien régional au court métrage, une dynamique alors très sensible portée par des associations et des festivals qui contribuaient à révéler ce qui semblait devoir être une nouvelle génération du cinéma français. Y aurait-il des auteurs des Alpes-Maritimes dans ce mouvement ? C'était à cette question que nous voulions répondre lors de cette journée. Nous souhaitions éviter un simple festival de plus pour faire en quelque sorte un premier état des lieux. Nous avons ainsi réuni une dizaine de films dans une des salles du cinéma Mercury, place Garibaldi à Nice. En écrivant ces lignes je me souviens de l'ambiance à la fois naïve et enthousiaste, de la chaleur dans tous les sens du terme, et des espoirs alors caressés. Avec le recul, ce ne fut pas le détonateur d'un mouvement épique, mais la simple première pierre d'une histoire qui s'est construite sur la durée.
Avec le recul... Le film phare était Going back to... Nissa la Bèla de Christian Passuello, un moyen métrage découvert en janvier, un film entre fiction et documentaire, journal intime et réflexion poétique sur Nice, les niçois, leur histoire et leur culture. Je ressentais de manière paradoxale le choix de cet étendard, moi le parisien exilé au sud. Écrit par Jànluc Sauvaigo, le film de Christian montrait un retour au pays natal évoquant les romans de Louis Nucera et donnant la parole à des figures locales comme la fameuse poissonnière de la place St François, à l'artiste Ben ou aux animateurs du carnaval indépendant. Christian Passuello était déjà un réalisateur professionnel qui a continué à travailler pour la télévision, notamment pour ARTE, avec de belles choses autour de l'école de Nice ou Arc(o) Alpin(o) sur le violon traditionnel des Alpes. Suivait Le syndrome de Peter Pan, un court métrage réalisé par Kaloust Andalian quelques années auparavant. Le film mettait en scène Charlotte Véry et Bruno Abraham-Kremer. Bien que tourné à Paris, il représentait pour nous un idéal, du moins un modèle en termes de production. Kaloust est devenu depuis enseignant en cinéma à Nice, à l'ESRA Côte d'Azur puis à la Villa Arson. Besoin d'amour pour être heureux était un court métrage signé Joël Bayen-Sauneres, avec entre-autres le sosie de Peter Falk qui avait bâtit sa carrière sur des spectacles de théâtre autour du comédien de l'inspecteur Colombo. Ce film auto-produit, ambitieux dans l'écriture, représentait le type de films et d'auteurs que nous voulions soutenir. Joël a depuis fait d'autres courts-métrages, des documentaires de création, et pris d'autres voies, toujours dans le cinéma. Certains films présentés ce soir là m'ont moins marqué. Mais l'un d'eux, toujours avec le recul, ne manque pas de sel. Un peu sur le fil, nous avions retenu le court métrage d'un tout jeune garçon, Ciné-fiction, parodie du film de Quentin Tarantino qui avait marqué les esprits. Le film était l'œuvre de Xavier Gens qui a depuis fait son chemin et, un pied de chaque côté de l'Atlantique, a signé Frontière(s) en 2008 ou The divide en 2012. Comme quoi les choses ne prennent pas toujours la forme que l'on imagine. Mais cette première journée a posé les fondations de ce qui allait devenir les Rencontres Cinéma et Vidéo à Nice deux ans plus tard, leur esprit et leur ligne éclectique. Vingt ans plus tard, nous nous préparons une nouvelle fois à investir le cinéma Mercury. Ce sera en novembre.
Restons en 1997. Moins d'un mois plus tard, je retournais au Festival de Cannes, accrédité pour la première fois via l'association. Ce fut une tout autre expérience, avec une grande part consacrée aux contacts, aux rencontres avec d’autres structures et des auteurs. Plusieurs films français, cette année là, faisaient écho à nos propres préoccupations. Il y avait Western de Manuel Poirier, tourné en Bretagne avec la révélation de Sergi Lopez et la belle Marie Matheron que l'on reverra chez Chabrol, La femme défendue de Philippe Harel qui imposait en caméra subjective le visage d'Isabelle Carré, et surtout Marius et Jeanette vu à Un Certain Regard, qui va consacrer le succès de Robert Guédiguian et son cinéma de proximité tourné à L'Estaque, Marseille, Bouches du Rhône. Je me souviens encore de l'ambiance très chaleureuse de la projection, les rires et le sentiment de découvrir un univers simple et proche. Guédiguian et Poirier allaient devenir nos références pour expliquer le projet de l'association. Dans un autre registre, ce festival 1997 reste pour moi la révélation de trois auteurs. Je suis arrivé un peu par hasard à la projection de Ta'm-e gilās (Le goût de la cerise) de l’iranien Abbas Kiariostami et je dois confesser que, la fin de festival faisant son effet, j'ai piqué du nez lors de l'un des passages de ce film en voiture qui voit un homme suicidaire prendre en stop trois personnages sur une route de campagne typique du cinéaste. Mais la fin est tellement poignante que j'en suis resté sous le charme. Unagi (L'anguille) est ma première rencontre avec le cinéaste japonais Shōhei Imamura, rencontre qui démarre de façon assez raide par l’assassinat très graphique perpétré par le héros, Yamashita, sur sa femme adultère. Le film déroule une magnifique histoire de rédemption parfois rude, parfois drôle, toujours surprenante où là aussi la fin m'avait emmené sur des sommets. Au final, le jury qui n'avait pas vécu, selon la légende cannoise, des jours paisibles, se mis d'accord pour célébrer d'une double palme le japonais et l'iranien. Restait, hors compétition, Al-Massir (Le destin) de Youssef Chahine, une comédie musicale politique et historique qui me fit (re)découvrir le réalisateur Égyptien qui ne m’avait pas convaincu en 1985 avec Adieu Bonaparte. Al-Massir est porté par un souffle épique et la sainte colère de son auteur envers les intégrismes qu'il oppose à la danse, au chant, à l’intelligence et à la beauté des femmes. Une préoccupation qui, aujourd’hui, prend un tour plutôt amer. Chahine est mort et les cons qu'il attaquait dans l'Andalousie du XIIeme siècle à travers son personnage du philosophe Averroès sont plus virulents que jamais.
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 227 longs métrages (sur les 443 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Lost Highway (Lynch) 2- Goodbye South, Goodbye (Hsiao-Hsien) 3- Hana-Bi (Kitano) 4- L'Anguille (Imamura) 5- Le Goût de la cerise (Kiarostami) 6- Reprise (Le Roux) 7- On connait la chanson (Resnais) 8- La Rivière (Ming-Liang) 9- Les Anges déchus (Kar-Wai) 10- Du jour au lendemain (Straub-Huillet)
Un simple amateur :
1- Lost Highway (Lynch) 2- Goodbye South, Goodbye (Hsiao-Hsien) 3- Hana-Bi (Kitano) 4- L'Anguille (Imamura) 5- Le Goût de la cerise (Kiarostami) 6- Généalogies d'un crime (R.Ruiz) 7- La Rivière (Ming-Liang) 8- On connait la chanson (Resnais) 9- The Pillow Book (Greenaway) 10- De beaux lendemains (Egoyan)
Mister Arkadin :
**** La Rivière (9)
*** Level Five (8) ; Pour rire (7) ; Marion (7) ; Looking for Richard (7) ; Le Goût de la cerise (7) ; Scream (7)
** Mars Attacks (6) ; Marius et Jeannette (6) ; Les Virtuoses (6) ; Tout le monde dit I Love You (6) ; Post coitum animal triste (6) ; Volte-Face (5) ; Didier (5) ; Lost Highway (5) ; De beaux lendemains (5) ; Fred (5) ; Généalogies d’un crime (5) ; Le Bossu (5) ; L’Anguille (5) ; Men in Black I (5) ; Nettoyage à sec (5) ; Ghost in the Shell (5) ; Le Monde perdu : Jurassic Park (5)
* La Vérité si je mens ! (4) ; Kaïrat (4) ; Le Cousin (4) ; L’Univers de Jacques Demy (4) ; Western (4) ; Larry Flynt (4) ; La Vie de Jésus (4) ; Lucie Aubrac (4) ; On connaît la chanson (3) ; Goodbye South, Goodbye (3) ; Austin Powers (3)
o Le Jour et la nuit (2)
pas assez de souvenir pour pouvoir noter : Hana-Bi ; Happy Together ; Le Destin ; When We Where Kings ; Nénette et Boni ; Les Anges déchus ; J’ai horreur de l’amour ; Le Septième Ciel ; Je ne vois pas ce qu’on me trouve ; Alien la Résurrection ; Le Mariage de mon meilleur ami ; Bean ; Batman et Robin
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 1997 ? (81 votants)
1er : "Lost Highway" (Lynch) (15 voix)
2ème : "On connaît la chanson" (Resnais) (13 voix)
3ème : "Ghost in the shell" (Oshii) (5 voix)
4ème : "Happy together" (Wong Kar Wai) (4 voix)
5ème : "Hana Bi" (Kitano), "Reprise" (Le Roux), "De beaux lendemains" (Egoyan), "Volte-face" (Woo) (3 voix)
Viennent ensuite avec 2 voix : Marius et Jeannette (Guédiguian), Level five (Marker), Western (Poirier), Contact (Zemeckis), L'Anguille (Imamura), La Vie de Jésus (Dumont)
1 voix : Généalogies d'un crime (Ruiz), Crazy six (Pyun), La Rivière (Tsai Ming-Liang), The House (Bartas), Post-coïtum, animal triste (Rouan), Kids return (Kitano), La Moindre des choses (Philibert), Matilda (De Vito), Box of Moonlight (DiCillo), Tout le monde dit I love you (Allen), Les Virtuoses (Herman), Roméo et Juliette (Luhrmann), Mars attaks!(Burton), Le cinquième élément (Besson), Le jour de la bête (de iglesia), Le Goût de la cerise (Kiarostami), Chamanka (Zulawski), Les Ailes de l'enfer (West), LA Confidential (Hanson), When we're kings (Hackford)
LE BOX-OFFICE :
1. Le Cinquième Elément, Luc Besson, 7 727 697 entrées
2. Men in black, Barry Sonnenfeld, 5 799 742 entrées
3. La Vérité si je mens !, Thomas Gilou, 4 899 862 entrées
4. Le Monde perdu : Jurassic Park, Steven Spielberg, 4 862 258 entrées
5. Hercule, John Musker & Ron Clements, 4 406 679 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : On connaît la chanson (Alain Resnais) & Marius et Jeannette (Robert Guédiguian)
- Prix Méliès : On connaît la chanson (Alain Resnais)
- Prix Jean Vigo : La Vie de Jésus (Bruno Dumont)
- César du meilleur film : On connaît la chanson (Alain Resnais)
- Oscar du meilleur film : Le Patient anglais (Anthony Minghella)
- Festival de Venise, Lion d'or : Hana-bi (Takeshi Kitano)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Le Goût de la cerise (Abbas Kiarostami) & L'Anguille (Shohei Imamura)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Larry Flint (Milos Forman)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Le Miroir (Jafar Panahi)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Rien ne va plus (Claude Chabrol)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 1997 sur le site Encyclo-Ciné)
| Tags : 1997, lynch, ruiz, greenaway, resnais, kitano, egoyan, allen, pacino, kiarostami, leroux | Lien permanent | Commentaires (7) | Imprimer | Facebook | | |
Commentaires
La Vie de Jésus: 0
Écrit par : Christophe | 09/05/2017
Top 1997
1- Lost Highway ( Lynch )
2- Goodbye South, Goodbye ( Hsiao-Hsien )
3- Hana-Bi ( Kitano )
4- L'Anguille ( Imamura )
5- Le Goût de la cerise ( Kiarostami )
6- Reprise ( Le Roux )
7- On connait la chanson ( Resnais )
8- La Rivière ( Ming-Liang )
9- Les Anges déchus ( Kar-Wai )
10- Du jour au lendemain ( Straub-Huillet )
Écrit par : Frédéric | 10/05/2017
Résultat du sondage Twitter (81 votants)
1er : "Lost Highway" (Lynch) (15 voix) comme nous !
2ème : "On connaît la chanson" (Resnais) (13 voix) comme moi !
3ème : "Ghost in the shell" (Oshii) (5 voix)
4ème : "Happy together" (Wong Kar Wai) (4 voix)
5ème : "Hana Bi" (Kitano), "Reprise" (Le Roux), "De beaux lendemains" (Egoyan), "Volte-face" (Woo) (3 voix)
Viennent ensuite avec
2 voix : Marius et Jeannette (Guédiguian), Level five (Marker), Western (Poirier), Contact (Zemeckis), L'Anguille (Imamura), La Vie de Jésus (Dumont)
1 voix : Généalogies d'un crime (Ruiz), Crazy six (Pyun), La Rivière (Tsai Ming-Liang), The House (Bartas), Post-coïtum, animal triste (Rouan), Kids return (Kitano), La Moindre des choses (Philibert), Matilda (De Vito), Box of Moonlight (DiCillo), Tout le monde dit I love you (Allen), Les Virtuoses (Herman), Roméo et Juliette (Luhrmann), Mars attaks!(Burton), Le cinquième élément (Besson), Le jour de la bête (de iglesia), Le Goût de la cerise (Kiarostami), Chamanka (Zulawski), Les Ailes de l'enfer (West), LA Confidential (Hanson), When we're kings (Hackford)
Écrit par : dr orlof | 11/05/2017
Et le mien par la même occasion
1- Lost Highway (D.Lynch)
2- On connaît la chanson (A.Resnais)
3- Les Anges déchus (Wong Kar Wai)
4- L'Anguille (S.Imamura)
5- Hana-Bi (T.Kitano)
6- La Rivière (Tsai Ming-Liang)
7- La Vie de Jésus (Bruno Dumont)
8- Généalogies d'un crime (R.Ruiz)
9- Tout le monde dit "I Love You" (Woody Allen)
10- Level five (Chris Marker)
Écrit par : dr orlof | 11/05/2017
Mon top 1997 serait à peu près:
1- Lost Highway (Lynch)
2- Goodbye South, Goodbye (Hsiao-Hsien)
3- Hana-Bi (Kitano)
4- L'Anguille (Imamura)
5- Le Goût de la cerise (Kiarostami)
6- Généalogies d'un crime (R.Ruiz)
7- La Rivière (Ming-Liang)
8- On connait la chanson (Resnais)
9- The Pillow Book (Greenaway)
10- De beaux lendemains (Egoyan)
Écrit par : Un-simple-amateur | 13/07/2017
Tiens j'ai vu The Pillow Book récemment, je crois que je lui aurais mis *, et encore chuis large.
Écrit par : Rémi | 01/10/2017
A rebours, je complète les années que j'avais zappées...
139 films sortis France dont 19 hors liste
Top 15
1-les anges déchus (Wong Kar waï)
2-Lost highway (Lynch)
3-Généalogies d'un crime (Ruiz)
4-The pillow book (Greenaway)
5-Le goût de la cerise (Kiarostami)
6-Mimic (Del Toro)
7-Volte face (Woo)
8-Terre lointaine (Salles)
9-Ernesto Che Guevara, journal de Bolivie (Dindo)
10-The house (Bartas)
11-L'anguille (Imamura)
12-Afriques :comment ça va avec la douleur? (Depardon)
13-Ghost in the shell (Oshii)
14-Hana.bi (Kitano)
15-Happy together (Wong Kar Waï)
Les 17 hors liste restant
Buud yam (Kabore)***
Twin town (Allen)***
Rendez-vous avec Paul (Carpita)***
Tieta do Brasil (Diegues)***
Kids in the hall (Makin)***
Roseland (Ivory)**
Contre-attaque (Tong)**
La fabrique de l'homme occidental (Caillat)**
Wild Bill (Hill)**
Rimbaud Verlaine (Holland)**
Les lumières de Berlin (Wenders)**
Marquise (Belmont)*
La dernière cavale (Sutherland)*
100% arabica (Zemmouri)*
Kamasutra (Nair)*
Le ninja de Beverly Hills (Dugan)0
Maman je m'occupe des méchants (Gosnell)000
28 longs métrages inédits :
1-The black angel vol 1 5ishii)****
2-Douze hommes en colère (Friedkin)****
3-Koyla (Roshan)****
4-Les enfants de Summerhill (Kleindienst)***
5-Le syndrome de Stendhal (Argento)***
6-Perdita Durango (De la Iglesia)***
7-Tamas and Juli (Enyedi)***
8-Faire kiffer les anges (Thorn)***
9-Tableau avec chutes (Pazienza)***
10-Kasaba (Ceylan)***
11-Têtes aux murs (Liénard)***
12-Rainy dog (Miike)***
13-Israël-Palestine: l'emprise des images (Bourdon et Wagner)***
14-Brat (Balabanov)***
15-There's a secret in my soup (Yeung Chi Kin)***
16-Head on (Kokinos)**
17-Les sanguinaires (Cantet)**
18-Retroaction (Morneau)**
19-Résistance (Elliot et Keays-Byrne)**
20-The creeps (Band)**
21-La question des alliances (Comolli et Samson)
22-Une maison de rêve (Sitch)**
23-Le mur (Berliner)**
24-Un flic sous influence (Hewitt)**
25-Le ministre dans tous ses états (Simma)*
26-Gaston's war (De Hert)*
27-Beneath the surface (Fridell)00
28-Blood moon (Leung)00
12 courts :
1-Le film à venir (Ruiz) ****
2-L'amateur (Smolders)***
3-Rapture (Wilding)***
4-La bicyclette remonte le temps (Lowe)**
5-Poids et moi (Duty)**
6-La promesse (Torres)**
7-La malédiction du docteur Schnitzel (Figon)**
8-Il n'y a pas de mal (Mouret)**
9-L'anniversaire (Mulloy)**
10-M'sieurs dames (Avedikian)*
11-Rupture de fin d'été (Duty)*
12-Touentiouane (Caro)*
et pour finir 3 moyens métrages
1-Héros désarmés (Ballyot et Kordon)***
2-Opéra et troisième reich (Caillat)***
3-La nouvelle vie de Bénédicte (Carré)**
Écrit par : pierre | 06/11/2017