06/04/2018
Sur vos écrans en 2003
EDITORIAL :
Par Edouard
En 2003, je commence à faire une chose à laquelle j'aurais dû penser bien plus tôt dans mon existence de cinéphile : prendre systématiquement des notes sur les films que je peux voir. En août de cette année, j'écris ainsi mes premiers mots sur un cahier Oxford de papier 90g grands carreaux au format 17x22, à spirale métallique et à couverture plastifiée lavable de couleur bleue. Le premier film concerné est La Légende du grand judo, long métrage de 1943 marquant les débuts d'Akira Kurosawa. Accompagnée de la mention "TV" et de la date de visionnage 11.08.03, ma "critique" tient en 6 lignes seulement (et encore, en partant un carreau après la marge délimitée par le filet rouge). Inévitablement, au bout de quelques mois d'exercice, les films les plus inspirants me poussent à remplir une page entière. De là à ouvrir un blog, collaborer à L'Annuel du Cinéma ou écrire un livre sur Positif... en 2003, j'ai déjà passé l'âge de rêver...
L'archive m'est précieuse pour savoir ce que je pensais vraiment, alors, des films sortis au deuxième semestre 2003 (merci d'avance pour votre indulgence à l'encontre de bafouilles nullement destinées à sortir de chez moi).
Je m'agace donc de "la mise en abyme qui n'apporte rien" et des "dialogues très moyens" de La Petite Lili de Claude Miller, tombe de haut devant Twentynine Palms de Bruno Dumont, "insupportable à force de répétition des situations, de l'absence du plus petit événement, de dialogues inaudibles", vois en La Vie et tout le reste un "Woody mineur qui prête le flanc aux détracteurs".
En revanche, je profite du "plaisir de filmer" de Takeshi Kitano dans Zatoïchi, film que je préfère au volume 1 de Kill Bill, Tarantino me décevant pour la première fois. Au-delà de qualités certaines (tout le début du film, la performance d'Uma Thurman), je regrette que dans l'hommage au genre, "là où Kitano se distrait "sérieusement", Tarantino essaie tout et n'importe quoi". Goodbye Lenin ! de Wolfgang Becker m'apparaît comme une "comédie très habile et plus profonde qu'il n'y paraît" et Lost in La Mancha de Fulton et Pepe comme un "document incroyable". Je trouve que Les Invasions barbares de Denys Arcand sont comme l'avion qui décolle dans son film : "on se dit que c'est trop lourd et bien ça marche quand même". La force et le pessimisme total de Mystic River m'emportent malgré les interprétations appuyées de Sean Penn et de Tim Robbins. Avec In the cut, globalement mal reçu, Jane Campion me semble toujours effectuer "un sans faute (à 10 minutes près)". J'apprécie le "mystère" de Tiresia (Bertrand Bonello), la "crudité extrême" de Ken Park (Larry Clark), le nouveau "film de fou" de Resnais (Pas sur la bouche). Je vois dans le Bon voyage de Rappeneau une "grande comédie", "un régal", et dans le Dancing de Bernard, Brillat et Trividic un "film stupéfiant sur la création, le double et le couple".
Dans la première moitié de 2003, avant que je m'empare de mon cahier, m'avaient également plu, entre autres : Dolls, l'autre Kitano de l'année, plus déstabilisant mais tout aussi beau que Zatoïchi ; Un couple / Cavale / Après la vie, l'étonnante trilogie de Lucas Belvaux (où le tout devenait supérieur à la somme des parties) ; Loin du Paradis, le mélo sirkien de Todd Haynes ; Dogville, le nouveau film-dispositif "problématique" de Lars von Trier ; Plaisirs inconnus, la chronique rigoureuse de Jia Zhangke ; Solaris, le remake casse-gueule de Tarkovski par Soderbergh... Ainsi que Punch drunk love, la comédie romantique de Paul Thomas Anderson dont une récente nouvelle vision m'a confirmé que nous avions décidément là un cinéaste ayant compris que ce genre reposait en grande partie sur l'organisation de l'espace et la maîtrise du tempo.
Coup de chance, mon trio de tête personnel pour cette année 2003 regroupe des films recensés par mes soins puisque visibles alors sur les écrans durant l'été ou l'automne. Double coup de chance ! Ce sont les trois films du haut du tableau Zoom Arrière...
Du film-fleuve-surprise de Marco Tullio Giordana, Nos meilleures années, présenté en salles en deux parties de trois heures, j'écrivais d'abord ceci :
"Une moitié de très grand film. La durée semble le seul moyen de rendre aussi bien l'itinéraire d'une famille à travers 40 ans d'histoire. Le premier segment qui semble le plus anecdotique et le moins rattaché à des événements politiques est en fait le plus important, qui va irriguer souterrainement le reste du film et influer sur la vie des personnages. Tous sont attachants. Grande mise en scène, proche des visages, subtile dans l'approche des personnages et des situations."
Puis en sortant de la seconde partie :
"Partie la plus émouvante, parfois mélodramatique. Finalement, ce n'est pas que l'histoire politique de l'Italie mais toute la culture (tous les arts sont évoqués) et la géographie (Rome, Sicile, Toscane...). Impression de maîtrise dans chaque scène, de force et d'évidence."
Sur le premier long métrage d'Andreï Zviaguintsev, Le Retour, je notais :
"Une mise en scène très pure, mystique, mystérieuse. Un film symboliste doit d'abord, comme ici, être incarné fortement. Les deux garçons sont étonnants d'intensité. Début magnifique sur le plongeoir puis, le temps que le récit se mette en place, l'angoisse sourde monte, le film prend une ampleur majestueuse avec l'arrivée sur l'île déserte. C'est finalement un conte, presque horrifique et une vision terrible des rapports père-fils. Grande révélation russe depuis Kanevski."
Reste Elephant de Gus Van Sant... Je me souviens de l'accueil cannois que je suivais bien sûr de loin. Je me souviens de l'extase des Cahiers du Cinéma et des Inrocks. Je me souviens que même Positif semblait avoir bien aimé. Je me souviens qu'on parlait aussi d'un virage pris par le cinéaste avec un film précédent seulement présenté jusque là en festival et titré Gerry. Je me souviens qu'il fallait attendre le mois d'octobre pour voir enfin Elephant, voir plus que sa fascinante bande annonce. Je ne me souviens pas avoir, depuis, autant attendu un film.
Le 23.10.03, je griffonnais, rendu peu capable de faire des phrases :
"A la hauteur de l'attente, œuvre incroyable. Grande radicalité de la mise en scène : longs plans séquences de marche, collés aux personnages, chorégraphie des déplacements, narration circulaire. Effroyable objectivité du regard sur les adolescents. Interprètes amateurs d'une grande vérité. Fluidité de la caméra. Suspense rendu par le montage, la narration, la lumière. Massacre final filmé de façon exemplaire (arrière-plan et victimes souvent dans le flou) et fin abrupte qui laisse le spectateur à sa stupeur et ses questions."
En 2010, à la "grande époque des blogs", j'avais recensé une imposante quantité de listes publiées sur le net des "meilleurs films de la décennie" qui venait de s'écouler. 66 blogueuses et blogueurs cinéphiles en exercice avaient dressé la leur. Au classement général, Elephant arrivait deuxième, seulement devancé par l'intouchable Mulholland Drive et Gus Van Sant était premier ex-aequo avec David Lynch au classement des cinéastes.
En 2018, Elephant est encore considéré comme incontournable par huit d'entre nous... et détestable par deux autres. Signe d'une grande œuvre vivante (que je voudrais revoir tout de suite).
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 231 longs métrages (sur les 522 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Elephant (Van Sant) 2- Un film parlé (de Oliveira) 3- Va et vient (Monteiro) 4- L'Arche russe (Sokourov) 5- Numéro zéro (Eustache) 6- Mystic River (Eastwood) 7- Saltimbank (Biette) 8- Plaisirs inconnus (Zhang-ke) 9- Histoire de Marie et Julien (Rivette) 10- Dancing (Bernard-Brillat-Trividic)
Un simple amateur :
1- Les Harmonies Werckmeister (Tarr) 2- Le Retour (Zviaguintsev) 3- Dogville (Lars von Trier) 4- Elephant (Van Sant) 5- Femmes en miroir (Yoshishige Yoshida) 6- Plaisirs inconnus (Jia) 7- Oasis (Lee Chang-Dong) 8- Soy Cuba (Kalatozov) 9- Punch-Drunk Love (PTA) 10- Mystic River (Eastwood)
Foxart :
Elephant : **** Le Retour: *** Mystic River: ** Punch-Drunk Love : *** Arrête-moi si tu peux: **** Kill Bill : volume 1: *** La Vingt-Cinquième Heure: **** Son frère: ** Cavale: **** Le Mystère de la chambre jaune: ** Dogville: **** Loin du paradis: *** Le Monde de Nemo: **** Après la vie: *** Lost in La Mancha: *** Dark Water: **** Le Château dans le ciel ** Gangs of New York: ** Un couple épatant: ** Ken Park: ** Pas sur la bouche: * La Cité de Dieu: *** Depuis qu'Otar est parti: **** Qui a tué Bambi ?: ** Solaris: * Dancing: **** Respiro: *** Twenty-Four Hour Party People: 0 Confessions d'un homme dangereux: *** Raja : **** Good Bye Lenin !: *** Bon Voyage: **** La Fleur du mal: ** The Hours: ** Les Egarés: *** Les Lois de l'attraction: *** In the Cut: 0 X-Men 2 : *** Les Invasions barbares: * The Magdalene Sisters: *** Adaptation: *** Ce jour-là: *** L'Expérience: ** The Eye: * Le Temps du loup: *** Il est plus facile pour un chameau... : ** Un homme, un vrai: *** Après vous: * Swimming Pool: * Intolérable Cruauté: * Seigneur des anneaux : le Retour du roi: *** Les Sentiments: ** Vingt-Huit Jours plus tard: * Les Looney Tunes passent à l'action: * Les Corps impatients: ** Pirates des Caraïbes: ** Identity: 0 Innocents: ** Thirteen: *** Le Cercle: *** Traqué: *** Bruce tout-puissant: * Stupeur et tremblements: * Matrix Reloaded: *** Les Côtelettes: 0 Janis et John: 0 Phone Game: 0 France boutique: * Le Pharmacien de garde Petites Coupures: ** Ma vraie vie à Rouen: ** Cypher: *** Maléfique: ** Darkness: ** Les Enfants d'Abraham: * Hic: ** Scary Movie 3: * Hulk: 0 Terminator 3 : le Soulèvement des machines: * La Petite Lili: ** Chicago: 0 Haute Tension: ** Underworld: 0 Love Actually: ** Intacto: ** Eight Mile: ** Dirty Pretty Things: ** Matrix Revolutions: ** Charlie's Angels : Les anges se déchaînent: * Mafia Blues 2: * Vingt-Quatre Heures de la vie d'une femme: 0 Filles uniques: ** Nos enfants chéris: ** Bienvenue au gîte: * The Station Agent: ** Ni pour ni contre bien au contraire: ** Brocéliande: 0 Destination finale 2: * Clément: *** A la petite semaine: * Fanfan la Tulipe: 0 Cube² : Hypercube: 0 Le Coût de la vie: * Chouchou: ** Je reste ! : 0
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 2003 ? (86 votants)
1- Elephant (Gus Van Sant) 18 voix
2- Kill Bill, vol 1 (Tarantino) 6 voix
3- Dogville (Lars von Trier) Arrête-moi si tu peux (Spielberg) 5 voix
5- Les Harmonies Werckmeister (Tarr) Mystic River (Eastwood) 4 voix
7- Punch-Drunk Love (PTA) Soy Cuba (Kalatozov) Le Monde de Némo (Stanton) Le Retour (Zviaguintsev) Master and commander (Weir) Trilogie Lucas Belvaux 3 voix
2 voix : Plaisirs inconnus (Jia), Dolls (Kitano), Un film parlé (Oliveira)
1 voix : Les côtelettes (Blier), Dark Water (Nakata), Gangs of New-York (Scorsese), Nos meilleures années (Giordana), Auto-focus (Schrader), In this world (Winterbottom), Adaptation (Jonze), Tiresia (Bonello), Le retour du roi (Jackson), La Maison des 1000 morts (Zombie), 28 jours plus tard (Boyle), A la gauche du père (Carvalho), Ken Park (Clark), La Cité de Dieu (Meirelles), Good Bye Lenin (Becker), Le Pouvoir de la province de Kangwon (HSS), Pas sur la bouche (Resnais), 25ème heure (Lee), Pirate des caraïbes (Verbinski), Zatoichi (Kitano), Love actually (Curtis)
LE BOX-OFFICE :
1. Le Monde de Nemo, Andrew Stanton & Lee Unkrich, 9 311 689 entrées
2. Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi, Peter Jackson, 7 393 904 entrées
3. Taxi 3, Gérard Krawczyk, 6 151 691 entrées
4. Matrix reloaded, Andy & Larry Wachowski, 5 701 222 entrées
5. Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl, Gore Verbinski, 3 886 629 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Un couple épatant / Cavale / Après la vie (Lucas Belvaux) & Les Sentiments (Noémie Lvovsky)
- Prix Méliès : Un couple épatant / Cavale / Après la vie (Lucas Belvaux)
- Prix Jean Vigo : Toutes ces belles promesses (Jean-Paul Civeyrac)
- César du meilleur film : Les Invasions barbares (Denys Arcand)
- Oscar du meilleur film : Chicago (Rob Marshall)
- Festival de Venise, Lion d'or : Le Retour (Andreï Zviaguintsev)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Elephant (Gus Van Sant)
- Festival de Berlin, Ours d'or : In this world (Michael Winterbottom)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Eau dormante (Sabiha Sumar)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Shussangst (Dito Tsintsadze)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 2003 sur le site Encyclo-Ciné)
| Tags : 2003, van sant, zviaguintsev, giordana, eastwood, anderson, lee, spielberg, kitano, kurosawa, tarantino | Lien permanent | Commentaires (5) | Imprimer | Facebook | | |
24/12/2017
Sur vos écrans en 2000
EDITORIAL :
Par Nolan
L’an 2000, c’était le futur quand j’étais petit.
L’an 2000, c’est la chronique stylée en mondovision car le cinéma de tous horizons nous offre une flopée de films … qui parlent du passé, du présent mais alors pas trop du futur...
Et jetons plutôt un œil sur le top 10 en faisant quelques statistiques,
c'est édifiant :
Époque durant laquelle se déroule le film :
Y a hyper longtemps genre les mecs avaient des châteaux forts ou des histoires de familles plus ou moins nobles | Y a super longtemps genre on disait « chemin de fer » ou « prends garde ! » | Y a pas trop longtemps genre les téléphones avaient encore des fils | Le présent de l'an 2000, cette période où l'on portait des baggies. | Le futur | |
In The Mood For Love | √ | ||||
Princesse Monoke | √ | ||||
Man On The Moon | √ | ||||
The Yards | √ | ||||
Il Etait une Fois en Chine | √ | ||||
Magnolia | √ | ||||
Les Savates du Bon Dieu | √ | ||||
La Secte du Lotus Blanc | √ | ||||
Le Chant de la fidèle Chunhyang | √ | ||||
Chicken Run | √ | ||||
RESULTATS | 20,00% | 20,00% | 30,00% | 30,00% | 0,00% |
Grosse zouille de Tsui Hark avec des films tournés dans les années 90.
- Points d'attention de cette année 2000 :
Tout le monde s'en fout du futur alors que c'est l'an 2000 !
Wong Kar Wai et Hayao Miyazaki sont enfin reconnus par le grand public français
Quelques grands cinéastes américains sortent un opus réussi au sein d’une filmographie déjà bien riche, avec également un œil dans le rétro : Tim Burton et son Sleepy Hollow se déroulant à l’aube du XVIIIe siècle, O’brother des frères Coen dans les années 30, Summer of Sam de Spike Lee dans les années 70 et Martin Scorsese qui réactive l’imaginaire de Taxi Driver et son association avec Paul Schrader pour À Tombeau Ouvert
Jim Carrey a des problèmes d'identité et fait une grande année avec Man On The Moon de Milos Forman et Fous d'Irene des frères Farrelly.
- Récompenses Zoom Arrière attribué par un jury composé d'un juré (moi) :
• Catégorie « première (et dernière) incursion américaine » (mais réussie)
Takeshi Kitano pour Aniki mon frère
(Rentre aussi dans la catégorie « baguettes dans le pif »)
• Catégorie « Remake réussi » :
Le Talentueux Mr Ripley d'Anthony Minghella
(Rentre aussi dans la catégorie « pagaie dans la tronche »)
• Catégorie « Gêne absolue et roi du box office » :
Taxi 2 de Gérard Krawczyk
• Catégorie « Le titre fait penser à une bonne grosse comédie franchouillarde » :
Les Savates du Bon Dieu (grosses barres de rire en perspective, vous êtes prévenus)
• Nolan Christopher de Memento :
« L'envers à film » Catégorie
• Catégorie « Coup de théâtre réussi » :
Sixième Sens de M. Night Shyamalan
• Catégorie « Coup de théâtre raté » :
Incassable de M. Night Shyamalan
• Catégorie « Ce bon vieux temps où Kevin Spacey avait la cote » :
American Beauty de Sam Mendes
- Bilans et perspectives :
Ce n’est pas une grande année cinéma mais elle offre quelques bons voire grands crus de cinéastes reconnus et propose quelques nouveaux visages.
Pendant ce temps, il paraît que David Lynch a tourné le pilote d'une nouvelle série pour ABC mais qui a été abandonnée. Il va peut-être trouver les fonds et reprendre le tournage pour en faire un long-métrage... A suivre
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 231 longs métrages (sur les 561 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Eureka (Aoyama), The Yards (Gray), 3- La Captive (Akerman), La Vallée close (Rousseau), 5- Les Savates du bon Dieu (Brisseau), Merci pour le chocolat (Chabrol), Mission to Mars (De Palma), 8- In the Mood for Love (Kar-wai), Space Cowboys (Eastwood), Yi Yi (Yang)
Deux inédits : As I Was Moving Ahead Occasionally I Saw Brief Glimpses Of Beauty (Mekas), Sogobi (Benning)
Deux courts métrages : De l'origine du XXIe siècle (Godard), Outer Space (Tscherskassky)
Mister Arkadin :
**** : Princesse Mononoke (9) ; Chansons du deuxième étage (9)
*** : Chicken Run (8) ; In the Mood for Love (8) ; Fous d'Irène (7) ; Les Rois du désert (7)
** : Fast Food, fast Woman (6) ; Harry, un ami qui vous veut du bien (6) ; Le Chant de la fidèle Chunhyang (6) ; Yi Yi (6) ; Le Goût des autres (6) ; Ressources humaine (5) ; Mission impossible 2 (5) ; O Brother (5) ; Une vraie jeune fille (5) ; Tigre et Dragon (5) ; American Beauty (5) ; Merci pour le chocolat (5) ; Il était une fois en Chine (5) ; Incassable (5) ; Le Voyage de Felicia (5) ; Princes et princesses (5) ; Erin Brockovich, seule contre tous (5) ; Scènes de crime (5) ; Bread and Roses (5)
* : Sade (4) ; Beau Travail (4) ; Baise-moi (4) ; Gladiator (4) ; "Laissons Lucie faire" (4) ; Accords et désaccords (4) ; Sleepy Hollow (4) ; Tabou (4) ; Escrocs, mais pas trop (3) ; A la verticale de l'été (3) ; Virgin Suicides (3) ; Les Acteurs (3) ; Révélations (3) ; A tombeau ouvert (3)
o : La Veuve de Saint-Pierre (2) ; L'Enfer du dimanche (2) ; Dancer in the Dark (2)
- (vus, mais plus assez de souvenirs pour noter ; sont par définition absents ceux que j’ai vus, mais qui m’ont laissé tellement peu de souvenirs que je ne m’en rappelle même plus !) : La Vie moderne ; Le Petit Voleur ; La Fausse Suivante ; Scary Movie ; Scream 3
Un simple amateur :
1- Yi-Yi (Yang) 2- Princesse Mononoke (Miyazaki) 3- Eureka (Aoyama) 4- In the mood for love (Wong Kar-Wai) 5- The Yards (Gray) 6- Le Chant de la fidèle Chunhyang (Kwon-taek Im) 7- Révélations (Mann) 8- Man on the Moon (Forman) 9- Magnolia (PTA) 10- Les Savates du bon Dieu (Brisseau)
Pierre :
1-In the mood for love (Wong kar Wai) 2-Freedom (Bartas) 3-Suzhou river (Lou Ye) 4-License to live (Kurosawa) 5-Dancer in the dark (Von Trier) 6-Yi Yi (Yang) 7-Fantasmes (Jang Sun Woo) 8-Esther Kanh (Despléchin) 9-Bloody angels (Julsrud) 10-Bronx Barbès ( De Latour) 11-Les cendres d'Angela (Parker) 12-Mission to Mars (De Palma) 13-Expérience (Kiarostami) 14-La guerre des otages (Preminger) 15-Une vraie jeune fille (Breillat) 16-Incassable (Shyamalan) 17-Kippour (Gitaï) 18-Combat d'amour en songe (Ruiz) 19-Tabou (Oshima) 20-The yards (Gray)
les 51 hors liste restant : Le premier jour (Salles et Thomas)*** Zero Kelvin (Molland)*** Girlfight (Kusama)*** Julien Donkey boy (Korine)*** Charbons ardents (Carré)*** Topsy turvy (Leigh)*** Babylon USA (Mendelssohn)*** Nationale 7 (Sinapi)*** La saison des hommes (Tlatli)*** Civilisées (Chahal Sabbagh)*** Vengo (Gatlif)*** Human traffic (Kerrigan)*** Merci pour le geste (Faraldo)*** Luna papa (Khudojnazarov)*** Le harem de madame Osmane (Moknèche)*** Divine (Ripstein)*** Pour l'amour du jeu (Raimi)*** Acid house (Mc Guigan)*** Cuban feliz (Dridi)** Gemini (Tsukamaoto)** La nuit des chauves-souris (Morneau)** Docteur Wong contre les pirates (Tsui Hark)** Tragédie burlesque (Markovic)** He got game (Lee)** Stardom (Arcand)** Mademoiselle Julie (Figgis)** Les trois vies de Rita Vogt (Schloendorf)** Cours toujours (Desarthe)** Bullworth (Beatty)** Liste d'attente (Tabio)** Il était une fois en Chine : le tournoi du lion (Tsui Hark)** The crow 3 (Balluri)** Roméo doit mourir (Bartkowiak)** Citizen Welles (Ross)** Komodo (Lantieri)** Fortress 2 (Murphy)* Trixie (Rudolph)* Morceaux choisis (Arau)* Marie-Line (Charef)* Supernova (Hill, Scholder...)* Urban legend 2 (Ottman)* Le phare de l'angoisse (Hunter)/ Heavy metal 2000 (Lemire et Coldwey)* Splendeur (Araki)0 Blair witch 2 (Berlinger)0 Princesses (Verheyde)0 Guinevere (Wells)0 Résurrection (Mulcahy)000 Amazone (De Broca)000 Entropy (Joanou)000 L'échange (Hackford)0000
43 longs métrages inédits 1-Utsushimi (Sono)**** 2-Beaucoup passionnément à la folie (Carré)**** 3-Freeze me (Ishii)*** 4-Les combattants de l'ordre (Krausz et Demetriades)*** 5-Uzumaki (Higuchinsky)*** 6-Goulag (Pasternak et Chatelain)*** 7-Ju-on (Shimizu)*** 8-JSA (Park Chan Wook)*** 9-Groove (Harrison)*** 10-Flickering lights (Jensen)*** 11-Brava gente brasileira (Murat)*** 12-Gojoe (Ishii)*** 13-Durian Durian (Chan)*** 14-Juliet in love (Yip)*** 15-Robert Doisneau tout simplement (Jeudy)*** 16-Traveller (Davis et Mc Sweeney)*** 17-Porno film (Kozole)** 18-Bang Rajan (Jitnukul)** 19-Barking dogs (Bong Joon Ho)** 20-Km 0 (Iborra et Garcia Serrano)** 21-Ring 0 (Tsuruta)** 22-La cité des âmes perdues (Miike)** 23-Brat 2 (Balabanov)** 24-En vie (Poutte)** 25-Sanctimony (Boll)** 26-Prostitute killer (Shu Pui Hoo)** 27-Tricheurs ! (Stockwell)** 28-Les neuf reines (Bielinsky)** 29-Société secrète (Kummel)** 30-Celui au pasteur (Baier)** 31-Transgressing (Brass)** 32-Psycho beach party (King)** 33-Hoop baskets (Rogers)* 34-Bichunmoo (Kim Young Jun)* 35-Dark angel (Cameron)* 36-Cherry falls (Wright)* 37-Eclosion (Elkayem) * 38-Mission Kashmir (Chopra)0 39-The dish (Sitch)0 40-La géographie de la peur (Mantila)0 41-Daydream believers (Shamlan)00 42-La fin du monde (Mulcahy)00 43-Serial suspect (Angelo)0000
23 courts-métrages 1-Dust (Sen)**** 2-The heart of the world (Maddin)**** 3-La jeune fille et les nuages (Schwizgebel)**** 4-Pewma Jadkulu, el conflicto en el sueno (Henriquez)**** 5-Intolérance 1 : l'invasion (Mulloy)*** 6-Jerks say don't fuck (Zhao Liang)*** 7-La station (Loznitsa)*** 8-Bored youth (Zhao Liang)*** 9-The land of silence (Jayasundara)*** 10-Il est difficile de tuer quelqu'un même un lundi (Valette)*** 11-Une femme pour Souleymane (Gaye)*** 12-Lucie Aubrac en plein cœur (Laborie)*** 13-Der Schlangemann (Renberg et Hansson)*** 14-Confessions d'un chasseur de têtes (Riley)** 15-Fade (Mira)** 16-Epidermique (Canning)** 17-CDD (Loustau)** 18-El ojo en la nuca (Pla)** 19-Les filles de mon pays (Caumon)** 20-Lost (Kennedy)** 21-Le pain (Abbas)** 22-Le mur (Bensaïdi)* 23-Que faire quand tout est noir (Pin)*
9 moyens métrages (100% docs) 1-Mémoires de la terre de feu (Pacull)*** 2-La vie contaminée (Muestrali et Desramé)*** 3-Esprit de bière (Pazienza)*** 4-L'affaire Dominici par Orson Welles (Coignet)** 5-Envie de justice (Mercurio)** 6-La mission de Victor Martin (Ruven et Krack)** 7-Bleu de travail et bleu du ciel (Galvan)** 8-Que qui peut puisse (Le Grelle)* 9-Sao Paulo ( Billon)*
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 2000 ? (85 votants)
1- In the mood for love (Wong Kar-Wai) (12 voix)
2- Yi-Yi (E.Yang) Princesse Mononoke (Miyazaki) Magnolia (PTA) (7 voix)
5- Man on the Moon (Forman) (5 voix)
6- The Yards (Gray) Révélations (Mann) Incassable (Shyamalan) (4 voix)
9- Les Glaneurs et la glaneuse (Varda) American Beauty (Mendes) O Brother (Coen) (3 voix)
Viennent ensuite avec 2 voix : Fucking Amal (Moodysson), Sleepy Hollow (Burton), Fantasmes (Jang), Billy Elliot (Daldry), Virgin Suicides (Coppola), Spinal tap (Reiner)
Enfin cités une fois : Harry, un ami qui vous veut du bien (Moll), Saving Grace (Cole), Love me (Vernoux), Esther Kahn (Desplechin), Beau travail (Denis), Aniki mon frère (Kitano), La Ligne verte (Darabont), Space cowboys (Eastwood), Pitch Black (Twohy),Institut Benjamenta (Quay), Amours chiennes (Innaritu), La Bostella (Baer), Memento (Nolan), Il était une fois la Chine 2 (Tsui Hark)
LE BOX-OFFICE :
1. Taxi 2, Gérard Krawczyk, 10 349 454 entrées
2. Sixième Sens, M. Night Shyamalan, 7 799 130 entrées
3. Dinosaure, Eric Leighton & Ralph Zondag, 5 156 328 entrées
4. Gladiator, Ridley Scott, 4 806 654 entrées
5. Toy Story 2, Ash Brannon, John Lasseter & Lee Unkrich, 4 531 702 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Merci pour le chocolat (Claude Chabrol)
- Prix Méliès : Les Glaneurs et la glaneuse (Agnès Varda)
- Prix Jean Vigo : Saint-Cyr (Patricia Mazuy) & De l'histoire ancienne (Orso Miret)
- César du meilleur film : Le Goût des autres (Agnès Jaoui)
- Oscar du meilleur film : American Beauty (Sam Mendes)
- Festival de Venise, Lion d'or : Le Cercle (Jafar Panahi)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Dancer in the dark (Lars von Trier)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Magnolia (Paul Thomas Anderson)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Baba (Wang Shuo)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : La Perdicion de los hombres (Arturo Ripstein)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 2000 sur le site Encyclo-Ciné)
01/11/2017
Sur vos écrans en 1999
EDITORIAL :
Par le Dr. Orlof
Si loin, si proche
Nous approchons irrémédiablement de la date fatidique de 2001 et pour la dernière année de ce millénaire (même si la question a fait beaucoup couler d’encre), Stanley Kubrick est revenu nous éblouir sans vaisseaux spatiaux et épopées cosmiques. Avec Eyes wide shut, c’est à la plus intime des odyssées qu’il nous convie : celle du couple. L’usure du mariage, la volonté de séduire, la jalousie, le fantasme : tout cela est traité de manière magistrale et stylisée dans cette œuvre controversée mais qui restera, à coup sûr, comme le jalon incontournable d’une immense filmographie.
La vision du couple de Tsai Ming-Liang est encore plus désespérée. Dans The Hole, il filme la solitude de deux êtres cloitrés dans leur bulle respective (leurs appartements) et seul un trou dans le plafond offre un semblant d’espoir de « communication » et offre des échappées musicales et oniriques dans cet univers très sombre.
Est-ce vers cette issue que se dirigent les relations humaines à l’orée du 21ème siècle ? Contrairement à ce que montrait Kubrick dans 2001 (justement), certains croient encore aux vertus de la technologie à tout crin. Le revenant George Lucas débute une nouvelle trilogie se situant en amont de la première saga Star Wars. Le résultat est affligeant de médiocrité mais l’utilisation des effets-spéciaux numériques laisse peut-être augurer d’une nouvelle ère pour le cinéma de grande consommation, à l’instar du film de 1977 qui signa en quelque sorte la fin du « Nouvel Hollywood » et les débuts de l’infantilisation du grand spectacle hollywoodien.
De la même manière, les frères Wachowski utilisent le « caméra-mapping » dans Matrix et nous proposent des effets-spéciaux en images de synthèse encore jamais vus sur grand écran. Cela n’empêche pas le film d’être plutôt raté et de naviguer dans des eaux « new-age » ronflantes et casse-pieds.
Est-ce à travers ces films que se dessine un avenir entièrement assujetti à la technologie ? On parle de plus en plus d’Internet et j’ai, à titre personnel, créé cette année une adresse pour recevoir des e-mails. De la même manière, nous rigolons avec mes amis aux terrasses des cafés de tous ces individus qui ne se parlent plus mais discutent ostensiblement (et beaucoup trop fort) avec leurs téléphones portables. Nous ne céderons, bien entendu, jamais à ces gadgets auxquels nous trouvons une forte capacité de nuisance, comme lorsque nous nous retrouvons dans les transports en commun à côté d’un type qui essaye toutes les sonneries possibles de sa machine.
Le cinéma de cette année semble avoir fait un pas de côté par rapport à ce développement des télécommunications : Kaurismäki revient au muet dans le très beau Juha et Jarmusch nous rappelle que le meilleur moyen de communiquer reste… le pigeon voyageur ! Après le sublime Dead Man, le cinéaste semble revenir à la fiction et à irriguer les mythologies du cinéma de genre d’autres références culturelles. Dans Dead Man, il nous proposait une relecture du western traditionnel à l’aune du génocide indien et de la poésie de William Blake. Dans Ghost Dog, il réinvestit le thriller en s’imprégnant du cinéma japonais (des citations des films de Suzuki) et de la culture des samouraïs. Ralentir le rythme, c’est également l’attitude de David Lynch qui après son mémorable Lost Highway bifurque totalement et nous embarque dans un étrange voyage en… tondeuse dans Une histoire vraie.
A l’inverse, Cronenberg nous montre un univers où le virtuel a envahi tous les aspects de l’eXistenZ. Dans ce très beau film, le cinéaste se fait un malin plaisir d’aller à l’encontre des visions classiques et nous propose un monde virtuel très « organique ». Quand tout devient faux, le corps est la dernière chose qui résiste. Résistance que l’on retrouve, à des degrés divers, et dans des univers totalement différents, chez les Straub (Sicilia !, un de leurs plus beaux films) et Monteiro et ses fantasmes délirants (Les Noces de Dieu).
Le corps a été malmené cette année au cinéma mais il reste la dernière trace de la singularité de l’individu. Corps haineux et irrémédiablement seul chez Gaspar Noé (Seul contre tous), perdu dans la forêt de ses fantasmes (Sombre de Grandrieux et, dans un autre style, Romance de Breillat).
Mais s’il fallait garder une image de cette année cinématographique, nous pencherions pour celle de ce couple taiseux qui se rapproche timidement en contemplant l’immensité des possibles offerts par l’océan dans A Scene at the sea de Kitano. Une goutte de délicatesse dans le vacarme infernal d’un nouveau monde en train d’advenir.
Et parce que même lorsque tout semble en ruine, il reste la puissance du sentiment amoureux comme le traduit d’ailleurs le « fuck » final d’Eyes wide shut.
1999 ou l’odyssée du couple…
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 244 longs métrages (sur les 551 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Eyes Wide Shut (Kubrick) 2- Jugatsu (Kitano) 3- Trois ponts sur la rivière (Biette) 4- Le Vent de la nuit (Garrel) 5- New Rose Hotel (Ferrara) 6- Le Vent nous emportera (Kiarostami) 7- Sicilia ! (Straub/Huillet) 8- A Scene at the Sea (Kitano) L'Eté de Kikujiro (Kitano) 10- Adieu, plancher des vaches ! (Iosseliani) Cure (Kurosawa) Un temps pour vivre, un temps pour mourir (Hsiao Hsien)
Un simple amateur :
1-Le Vent nous emportera (Kiarostami) 2- L'Humanité (Dumont) 3- Sombre (Grandrieux) 4- Eyes Wide Shut (Kubrick) 5- La Ligne rouge (Malick) 6- Tout sur ma mère (Almodovar) 7- Ghost Dog (Jarmush) 8- The Hole (Tsai Ming-liang) 9- Un temps pour vivre, un temps pour mourir (Hsiao Hsien) 10- Mon voisin Totoro (Miyazaki)
Pierre :
Top 10 : 1-La ligne rouge (Malick) 2-La nourrice (Bellocchio) 3-Ghost dog (Jarmusch) 4-Center stage (Kwan) 5-Fight club (Fincher) 6-L'été de Kikujiro (Kitano) 7-Pi (Aronofsky) 8-La dernière chevalerie (Woo) 9-Beautiful people (Dizdar) 10-Cure (Kurosawa)
les 40 hors liste restant : Histoires de petites gens (Mambety)*** Under the skin (Adler)*** Je suis né d'une cigogne (Gatlif)*** Mobutu roi du Zaïre (Michel)*** Les passagers (Guiguet)*** Des monstres et des hommes (Balabanov)*** Aller vers le soleil (Ustaoglu)*** Marrakesh express (Salvatores)*** Phoenix Arizona (Eyre)*** Les rêveurs (Tykwer)*** Pourquoi pas moi? (Giusti)*** Prémonitions (Jordan)*** Les mutants (Villaverde)** Voyeur (Elliott)** Yom yom (Gitaï)** Children of the revolution (Duncan)** Le château des singes (Laguionie)** Public housing (Wiseman)** De la part de Stella (Gydroic)** Fait d'hiver (Enrico)** C'est pas mon jour (Woods)** Quatre jours en septembre (Baretto)** Himalaya (Valli)** De l'amour et des restes humains (Arcand)** Hypnose (Koepp)** Des chambres et des couloirs (Troche)** Urban legend (Marks)** 23 (Schmidt)** Lettres à un tueur (Carson) * A mort la mort (Goupil)* Inséparables (Couvelard)* Mystery men (Usher)* Orphans (Mullan)* Le plus beau pays du monde (Bluwal)* Mutation (Stevens)* Les grandes bouches (Bonvoisin)* Escape (Dornhelm)0 Casses en tous genres (Hamburg)0 The naked man (Anderson)0 C'est quoi la vie? (Dupeyron)00
côté inédits 24 longs métrages 1-Les enfants du Borinage : Lettre à Henri Storck (Jean)**** 2-Ley lines (Miike)**** 3-Victim (Lam)**** 4-La terre des âmes errantes (Panh)*** 5-Morts de rire (De la Iglesia)*** 6-Banlieue nord (Albert)*** 7-Taking Manhattan (Wong)*** 8-Shark skin man and peach ip girl (Ishii)*** 9-Hum dill de chucke sanam (Bhansali)** 10-Gen x cops (Chan)** 11-Speedway junky (Perry)** 12-Attack the gas station (Kim Sang-Jin)** 13-Running out of time (To)** 14-Sexe révélations (Anderson)** 15-L'Einstein du sexe (Von Praunheim)** 16-Blood dolls (Band)** 17-Une question de classes (Carré)** 18-Koji, la légende du guerrier démon (Maeda)** 19-Redball (Hewitt)** 20-35 heures c'est déjà trop (Judge)* 21-Nothing (Waplington)* 22-Les bouffons (Schipper)* 23-Splendor (Araki)0 24-Escape from Mars (Fearnley)00
et puis 14 courts 1-Outerspace (Tcherkassky)**** 2-Le vent (Sen)*** 3-Samedi soir dimanche matin (Tamou)*** 4-Maas (Volckman)*** 5-Satisfaction real (Bowda)*** 6-Bonne résistance à la douleur (Guillaume)*** 7-Travellynckx (Lanners)*** 8-Salam (El Bouhati)*** 9-Samedi dimanche et aussi lundi (Valette)** 10-Seasons greetings (Mulloy)** 11-Harry's war (Franklan)** 12-Toilet mouth (Crisp)** 13-Welcome to Spain (Atanes)** 14-Un bon flic (Marchal)*
et last but... 12 moyens métrages 1-Diego (Goldbronn)**** 2-Lettre à mon frère Guy Gilles cinéaste trop tôt disparu (Gilles)*** 3-50 ans de maquis (Billon et Alejandro)*** 4-Norman Mailer, histoires d'Amérique (Copans et Neumann)*** 5-Citizen cam (Scemia)*** 6-Adolescents (Minetto)*** 7-Beau comme un camion (Cordier)*** 8-Greyhound aller simple (Borgers et Lévy Lunt)*** 9-Java central Jog Jakarta (Compain)** 10- Baby (Xim Phil Sung)** 11-Slaves in paradise (Benjamin)** 12-Un pas dans la nuit (Laborie)**
**** :
*** : Jin-Roh, la brigade des loups (8) ; Eyes Wide Shut (7) ;
** : The Big One (6) ; Un temps pour vivre, un temps pour mourir (6) ; L’Anglais (6) ; La Maladie de Sachs (6) ; Le vent nous emportera (6) ; Celibrity (6) ; Ma petite entreprise (6) ; Fiona (6) ; Ghost Dog (6) ; Tout sur ma mère (6) ; Rosetta (6) ; Fight Club (5) ; Sex Intentions (5) ; HHH (5) ; Juha (5) ; South Park, le film (5) ; Rien sur Robert (5) ; Perfect Blue (5) ; The Hi-lo Country (5) ; La Ligne rouge (5) ; Vénus Beauté Institut (5) ; Au cœur du mensonge (5) ; Fin août début septembre (5)
* : American Pie (4) ; Une liaison pornographique (4) ; La Dilettante (4) ; La Fille sur le pont (4) ; The Hole (4) ; L’Humanité (4) ; Loin du paradis (3) ; Dans la peau de John Malkovich (3) ; Mauvaise passe (3) ; Star Wars épisode 1 : la Menace fantôme
o : Astérix et Obélix contre César (2) ; Austin Powers – l’Espion qui m’a tirée (2)
- (vus, mais plus assez de souvenirs pour noter ; sont par définition absents ceux que j’ai vus, mais qui m’ont laissé tellement peu de souvenirs que je ne m’en rappelle même plus !) : La Nouvelle Eve ; Pas de scandale
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 1999 ? (86 votants)
1- Eyes Wide Shut (Kubrick) (25 voix)
2- La Ligne Rouge (Malick), Mon voisin Totoro (Miyazaki) (8 voix)
4- Ghost Dog (Jarmusch) (7 voix)
5- Tout sur ma mère (Almodovar) (4 voix)
6- ExistenZ (Cronenberg), Fight Club (Fincher) (3 voix)
puis avec 2 voix : Le Temps retrouvé (Ruiz), Un temps pour vivre, un temps pour mourir (HHH), Rosetta (Dardenne), Le 13ème guerrier (McTiernan), Le Vent de la nuit (Garrel), L'humanité (Dumont), Matrix (Wachowski)
Cités une fois : Perfect Blue (Kon), Khroustaliov ma voiture (Guerman), Juha (Kaurismaki), Le Vent nous emportera (Kiarostami), La Momie (Summers), Le Nuage (Solanas), Une liaison pornographique (Fonteyne), Le Barbier de Sibérie (Mikhalkov), L'été de Kikujiro (Kitano), Jin-Roh (Okiura), Pola X (Carax), Gummo (Korine), After life (Kore-Eda), Buffalo 66 (Gallo)
LE BOX-OFFICE :
1. Astérix et Obélix contre César, Claude Zidi, 8 948 624 entrées
2. Tarzan, Chris Buck et Kevin Lima, 7 914 863 entrées
3. Star Wars, épisode 1 : La Menace fantôme, George Lucas, 7 303 131 entrées
4. Matrix, Andy & Larry Wachowski, 4 771 685 entrées
5. Coup de foudre à Notting Hill, Roger Michell, 4 532 898 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Adieu, plancher des vaches ! (Otar Iosseliani)
- Prix Méliès : La Maladie de Sachs (Michel Deville)
- Prix Jean Vigo : La Vie ne me fait pas peur (Noémie Lvovsky)
- César du meilleur film : Vénus Beauté (Institut) (Tonie Marshall)
- Oscar du meilleur film : Shakespeare in love (John Madden)
- Festival de Venise, Lion d'or : Pas un de moins (Zhang Yimou)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Rosetta (Luc & Jean-Pierre Dardenne)
- Festival de Berlin, Ours d'or : La Ligne rouge (Terrence Malick)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Peau d'homme cœur de bête (Hélène Angel)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : C'est quoi la vie ? (François Dupeyron)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 1999 sur le site Encyclo-Ciné)
| Tags : 1999, kubrick, miyazaki, almodovar, jarmusch, tsai, garrel, cronenberg, dumont, kitano, malick | Lien permanent | Commentaires (7) | Imprimer | Facebook | | |
09/05/2017
Sur vos écrans en 1997
EDITORIAL :
Par Vincent J.
Festivals
L'expérience Zoom Arrière fait remonter certaines choses un peu perdues de vues mais qu'il est agréable de retrouver. 1997 a été marqué pour moi par deux événements liés au cinéma aussi éloignés l'un de l'autre que possible.
Le 25 avril, J'organisais avec la Coopérative du Cinéma et du Spectacle la première journée du cinéma indépendant à Nice. La Coopérative (qui deviendra Regard Indépendant en 2004) est une association que j'avais crée avec quelques amis deux ans plus tôt. L'idée était de se mettre dans le mouvement du soutien régional au court métrage, une dynamique alors très sensible portée par des associations et des festivals qui contribuaient à révéler ce qui semblait devoir être une nouvelle génération du cinéma français. Y aurait-il des auteurs des Alpes-Maritimes dans ce mouvement ? C'était à cette question que nous voulions répondre lors de cette journée. Nous souhaitions éviter un simple festival de plus pour faire en quelque sorte un premier état des lieux. Nous avons ainsi réuni une dizaine de films dans une des salles du cinéma Mercury, place Garibaldi à Nice. En écrivant ces lignes je me souviens de l'ambiance à la fois naïve et enthousiaste, de la chaleur dans tous les sens du terme, et des espoirs alors caressés. Avec le recul, ce ne fut pas le détonateur d'un mouvement épique, mais la simple première pierre d'une histoire qui s'est construite sur la durée.
Avec le recul... Le film phare était Going back to... Nissa la Bèla de Christian Passuello, un moyen métrage découvert en janvier, un film entre fiction et documentaire, journal intime et réflexion poétique sur Nice, les niçois, leur histoire et leur culture. Je ressentais de manière paradoxale le choix de cet étendard, moi le parisien exilé au sud. Écrit par Jànluc Sauvaigo, le film de Christian montrait un retour au pays natal évoquant les romans de Louis Nucera et donnant la parole à des figures locales comme la fameuse poissonnière de la place St François, à l'artiste Ben ou aux animateurs du carnaval indépendant. Christian Passuello était déjà un réalisateur professionnel qui a continué à travailler pour la télévision, notamment pour ARTE, avec de belles choses autour de l'école de Nice ou Arc(o) Alpin(o) sur le violon traditionnel des Alpes. Suivait Le syndrome de Peter Pan, un court métrage réalisé par Kaloust Andalian quelques années auparavant. Le film mettait en scène Charlotte Véry et Bruno Abraham-Kremer. Bien que tourné à Paris, il représentait pour nous un idéal, du moins un modèle en termes de production. Kaloust est devenu depuis enseignant en cinéma à Nice, à l'ESRA Côte d'Azur puis à la Villa Arson. Besoin d'amour pour être heureux était un court métrage signé Joël Bayen-Sauneres, avec entre-autres le sosie de Peter Falk qui avait bâtit sa carrière sur des spectacles de théâtre autour du comédien de l'inspecteur Colombo. Ce film auto-produit, ambitieux dans l'écriture, représentait le type de films et d'auteurs que nous voulions soutenir. Joël a depuis fait d'autres courts-métrages, des documentaires de création, et pris d'autres voies, toujours dans le cinéma. Certains films présentés ce soir là m'ont moins marqué. Mais l'un d'eux, toujours avec le recul, ne manque pas de sel. Un peu sur le fil, nous avions retenu le court métrage d'un tout jeune garçon, Ciné-fiction, parodie du film de Quentin Tarantino qui avait marqué les esprits. Le film était l'œuvre de Xavier Gens qui a depuis fait son chemin et, un pied de chaque côté de l'Atlantique, a signé Frontière(s) en 2008 ou The divide en 2012. Comme quoi les choses ne prennent pas toujours la forme que l'on imagine. Mais cette première journée a posé les fondations de ce qui allait devenir les Rencontres Cinéma et Vidéo à Nice deux ans plus tard, leur esprit et leur ligne éclectique. Vingt ans plus tard, nous nous préparons une nouvelle fois à investir le cinéma Mercury. Ce sera en novembre.
Restons en 1997. Moins d'un mois plus tard, je retournais au Festival de Cannes, accrédité pour la première fois via l'association. Ce fut une tout autre expérience, avec une grande part consacrée aux contacts, aux rencontres avec d’autres structures et des auteurs. Plusieurs films français, cette année là, faisaient écho à nos propres préoccupations. Il y avait Western de Manuel Poirier, tourné en Bretagne avec la révélation de Sergi Lopez et la belle Marie Matheron que l'on reverra chez Chabrol, La femme défendue de Philippe Harel qui imposait en caméra subjective le visage d'Isabelle Carré, et surtout Marius et Jeanette vu à Un Certain Regard, qui va consacrer le succès de Robert Guédiguian et son cinéma de proximité tourné à L'Estaque, Marseille, Bouches du Rhône. Je me souviens encore de l'ambiance très chaleureuse de la projection, les rires et le sentiment de découvrir un univers simple et proche. Guédiguian et Poirier allaient devenir nos références pour expliquer le projet de l'association. Dans un autre registre, ce festival 1997 reste pour moi la révélation de trois auteurs. Je suis arrivé un peu par hasard à la projection de Ta'm-e gilās (Le goût de la cerise) de l’iranien Abbas Kiariostami et je dois confesser que, la fin de festival faisant son effet, j'ai piqué du nez lors de l'un des passages de ce film en voiture qui voit un homme suicidaire prendre en stop trois personnages sur une route de campagne typique du cinéaste. Mais la fin est tellement poignante que j'en suis resté sous le charme. Unagi (L'anguille) est ma première rencontre avec le cinéaste japonais Shōhei Imamura, rencontre qui démarre de façon assez raide par l’assassinat très graphique perpétré par le héros, Yamashita, sur sa femme adultère. Le film déroule une magnifique histoire de rédemption parfois rude, parfois drôle, toujours surprenante où là aussi la fin m'avait emmené sur des sommets. Au final, le jury qui n'avait pas vécu, selon la légende cannoise, des jours paisibles, se mis d'accord pour célébrer d'une double palme le japonais et l'iranien. Restait, hors compétition, Al-Massir (Le destin) de Youssef Chahine, une comédie musicale politique et historique qui me fit (re)découvrir le réalisateur Égyptien qui ne m’avait pas convaincu en 1985 avec Adieu Bonaparte. Al-Massir est porté par un souffle épique et la sainte colère de son auteur envers les intégrismes qu'il oppose à la danse, au chant, à l’intelligence et à la beauté des femmes. Une préoccupation qui, aujourd’hui, prend un tour plutôt amer. Chahine est mort et les cons qu'il attaquait dans l'Andalousie du XIIeme siècle à travers son personnage du philosophe Averroès sont plus virulents que jamais.
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 227 longs métrages (sur les 443 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Lost Highway (Lynch) 2- Goodbye South, Goodbye (Hsiao-Hsien) 3- Hana-Bi (Kitano) 4- L'Anguille (Imamura) 5- Le Goût de la cerise (Kiarostami) 6- Reprise (Le Roux) 7- On connait la chanson (Resnais) 8- La Rivière (Ming-Liang) 9- Les Anges déchus (Kar-Wai) 10- Du jour au lendemain (Straub-Huillet)
Un simple amateur :
1- Lost Highway (Lynch) 2- Goodbye South, Goodbye (Hsiao-Hsien) 3- Hana-Bi (Kitano) 4- L'Anguille (Imamura) 5- Le Goût de la cerise (Kiarostami) 6- Généalogies d'un crime (R.Ruiz) 7- La Rivière (Ming-Liang) 8- On connait la chanson (Resnais) 9- The Pillow Book (Greenaway) 10- De beaux lendemains (Egoyan)
Mister Arkadin :
**** La Rivière (9)
*** Level Five (8) ; Pour rire (7) ; Marion (7) ; Looking for Richard (7) ; Le Goût de la cerise (7) ; Scream (7)
** Mars Attacks (6) ; Marius et Jeannette (6) ; Les Virtuoses (6) ; Tout le monde dit I Love You (6) ; Post coitum animal triste (6) ; Volte-Face (5) ; Didier (5) ; Lost Highway (5) ; De beaux lendemains (5) ; Fred (5) ; Généalogies d’un crime (5) ; Le Bossu (5) ; L’Anguille (5) ; Men in Black I (5) ; Nettoyage à sec (5) ; Ghost in the Shell (5) ; Le Monde perdu : Jurassic Park (5)
* La Vérité si je mens ! (4) ; Kaïrat (4) ; Le Cousin (4) ; L’Univers de Jacques Demy (4) ; Western (4) ; Larry Flynt (4) ; La Vie de Jésus (4) ; Lucie Aubrac (4) ; On connaît la chanson (3) ; Goodbye South, Goodbye (3) ; Austin Powers (3)
o Le Jour et la nuit (2)
pas assez de souvenir pour pouvoir noter : Hana-Bi ; Happy Together ; Le Destin ; When We Where Kings ; Nénette et Boni ; Les Anges déchus ; J’ai horreur de l’amour ; Le Septième Ciel ; Je ne vois pas ce qu’on me trouve ; Alien la Résurrection ; Le Mariage de mon meilleur ami ; Bean ; Batman et Robin
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 1997 ? (81 votants)
1er : "Lost Highway" (Lynch) (15 voix)
2ème : "On connaît la chanson" (Resnais) (13 voix)
3ème : "Ghost in the shell" (Oshii) (5 voix)
4ème : "Happy together" (Wong Kar Wai) (4 voix)
5ème : "Hana Bi" (Kitano), "Reprise" (Le Roux), "De beaux lendemains" (Egoyan), "Volte-face" (Woo) (3 voix)
Viennent ensuite avec 2 voix : Marius et Jeannette (Guédiguian), Level five (Marker), Western (Poirier), Contact (Zemeckis), L'Anguille (Imamura), La Vie de Jésus (Dumont)
1 voix : Généalogies d'un crime (Ruiz), Crazy six (Pyun), La Rivière (Tsai Ming-Liang), The House (Bartas), Post-coïtum, animal triste (Rouan), Kids return (Kitano), La Moindre des choses (Philibert), Matilda (De Vito), Box of Moonlight (DiCillo), Tout le monde dit I love you (Allen), Les Virtuoses (Herman), Roméo et Juliette (Luhrmann), Mars attaks!(Burton), Le cinquième élément (Besson), Le jour de la bête (de iglesia), Le Goût de la cerise (Kiarostami), Chamanka (Zulawski), Les Ailes de l'enfer (West), LA Confidential (Hanson), When we're kings (Hackford)
LE BOX-OFFICE :
1. Le Cinquième Elément, Luc Besson, 7 727 697 entrées
2. Men in black, Barry Sonnenfeld, 5 799 742 entrées
3. La Vérité si je mens !, Thomas Gilou, 4 899 862 entrées
4. Le Monde perdu : Jurassic Park, Steven Spielberg, 4 862 258 entrées
5. Hercule, John Musker & Ron Clements, 4 406 679 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : On connaît la chanson (Alain Resnais) & Marius et Jeannette (Robert Guédiguian)
- Prix Méliès : On connaît la chanson (Alain Resnais)
- Prix Jean Vigo : La Vie de Jésus (Bruno Dumont)
- César du meilleur film : On connaît la chanson (Alain Resnais)
- Oscar du meilleur film : Le Patient anglais (Anthony Minghella)
- Festival de Venise, Lion d'or : Hana-bi (Takeshi Kitano)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Le Goût de la cerise (Abbas Kiarostami) & L'Anguille (Shohei Imamura)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Larry Flint (Milos Forman)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Le Miroir (Jafar Panahi)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Rien ne va plus (Claude Chabrol)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 1997 sur le site Encyclo-Ciné)
| Tags : 1997, lynch, ruiz, greenaway, resnais, kitano, egoyan, allen, pacino, kiarostami, leroux | Lien permanent | Commentaires (7) | Imprimer | Facebook | | |