04/04/2020
ZA de A à Z : NICHOLS, Jeff
Les films de JN vus par les contributeurs de ZA :
2007 - Shotgun Stories par Édouard Sivière / par Rémi
2011 - Take Shelter par Antoine Mouton / par Timothée Gérardin / par Édouard Sivière / par Nolan / par Antoine Rensonnet / par le Dr. Orlof / par Buster / par Rémi / par Jean-Luc Lacuve
2012 - Mud - Sur les rives du Mississippi par le Dr. Orlof / par Vincent Jourdan / par Rémi / par Oriane Sidre / par Jean-Luc Lacuve / par Buster (2) / par Nolan / par Timothée Gérardin
2016 - Midnight Special par Oriane Sidre / par Jean-Luc Lacuve / par Timothée Gérardin
2016 - Loving par Buster / par Jean-Luc Lacuve / par Félix / par le Dr. Orlof / par Céline Siméon-Pereira
Le TOP 5 Jeff Nichols de Zoom Arrière :
1. MUD - SUR LES RIVES DU MISSISSIPPI
2. MIDNIGHT SPECIAL
3. SHOTGUN STORIES
4. TAKE SHELTER
5. LOVING
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13/03/2019
Sur vos écrans en 2013
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 240 longs métrages (sur les 849 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- A Touch of Sin (Zhangke) L'Inconnu du lac (Guiraudie) 3- Cloud Atlas (Wachowski) Passion (De Palma) Shokuzai (Kurosawa) 6- La Fille de nulle part (Brisseau) La Jalousie (Garrel) Spring Breakers (Korine) The Master (Anderson) 10- La Dernière fois que j'ai vu Macao (Rodrigues-Da Mata) Inside Llewyn Davis (Coen) Tip Top (Bozon)
Un simple amateur :
1- A Touch of Sin (Zhangke) 2- Mud, Sur les rives du Mississippi (Nichols) 3- Tel père, tel fils (Kore-eda) 4- Inside Llewyn Davis (Coen) 5- Shokuzai (Kurosawa) 6- Derrière la Colline (Alper) 7- Le Démantèlement (Pilote) 8- Spring Breakers (Korine) 9- The Master (Anderson) 10- L'Inconnu du lac (Guiraudie)
LE BOX-OFFICE :
1. La Reine des neiges, Chris Buck & Jennifer Lee, 5 149 518 entrées
2. Le Hobbit : La Désolation de Smaug, Peter Jackson, 4 701 246 entrées
3. Moi, moche et méchant 2, Pierre Coffin & Chris Renaud, 4 655 036 entrées
4. Iron Man 3, Shane Black, 4 386 939 entrées
5. Django Unchained, Quentin Tarantino, 4 303 549 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : La Vie d'Adèle : Chapitres 1 et 2 (Abdellatif Kechiche)
- Prix Méliès : La Vie d'Adèle : Chapitres 1 et 2 (Abdellatif Kechiche)
- Prix Jean Vigo : L'Enclos du temps (Jean-Charles Fitoussi)
- César du meilleur film : Les Garçons et Guillaume, à table ! (Guillaume Gallienne)
- Oscar du meilleur film : Argo (Ben Affleck)
- Festival de Venise, Lion d'or : Sacro GRA (Gianfranco Rosi)
- Festival de Cannes, Palme d'or : La Vie d'Adèle : Chapitres 1 et 2 (Abdellatif Kechiche)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Mère et fils (Calin Peter Netzer)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Histoire de ma mort (Albert Serra)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Pelo malo (Mariana Rondon)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 2013 sur le site Encyclo-Ciné)
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17/02/2019
Sur vos écrans en 2012
EDITORIAL :
Par Vincent
Alors que notre voyage dans le temps touche à sa fin, puisque la courbe de Zoom Arrière va toucher d'ici la fin de l'été celle du réel, il me semble intéressant de paraphraser Serge Daney et de poser la question : « l'exercice a-t-il été profitable, monsieur ? » (madame pour nos éminentes collègues). Nous avons tous noté, sinon une lassitude, du moins le syndrome du cheval en vue de l'écurie, et les éditos se sont raréfiés tandis que les rappels au planning se sont multipliés. C'est peut être que, malgré le plaisir de confronter nos petites étoiles, il y a le sentiment de se répéter. En effet, depuis la fin des années 2000, les disputes, au sens noble du terme, ont déjà eu lieu sur nos blogs respectifs et les listes ne sont que l'actualisation de celles que nous avions publiées alors. Je serais curieux d'avoir les avis de mes partenaires sur le sujet.
En 2012, mon fils Adrien naissait et cette grande affaire n'allait pas arranger ma relation au cinéma en salles, au moment où je commençais à y emmener ma fille. Mais d'un autre côté, c'était l'occasion de revenir sur l'éducation cinéphile que j'avais inculquée à l'aînée. Mon fils n'ayant pas les dispositions précoces de sa sœur pour la lecture, je n'ai pu lui refiler de la VO sous-titrée à quatre ans, ce qui m'a permis de redécouvrir le charme de la VF qui avait bercé mon enfance. Et donc, pour ce qui est de 2012, je me contenterais de mon passage à Clermont puis à Cannes avec quand même une belle collection de films dont Ernest et Célestine, présenté à la Quinzaine des réalisateurs lors d'une séance où j'avais pu emmener ma fille. Il y a eu le plaisir Holy Motors et cette scène musicale dans l'église, la robe rouge et noire d'Anne Consigny dans le film d'Alain Resnais, le cheval de Spielberg, la traversée maritime de Moussa Touré, la chambre 237 qui sortira l'année suivante comme le Mississippi de Jeff Nichols,. Mais je ne m'étendrai pas sur l'année, gêné comme pour toute cette période par le peu de films vus.
Non, j'ai plutôt envie de revenir sur la question du début, dire le plaisir que j'ai eu à répondre à la proposition d’Édouard et revenir sur ce retour en arrière. Je compte sur les enthousiasmes de mes confrères pour effectuer mes rattrapages. Car c'est pour moi tout l'intérêt de la chose, au-delà de titiller le bon Dr Orlof sur les places toujours trop basses de Steven Spielberg. Si je regarde l'année de départ, 1945, je me rends compte que l'exercice Zoom Arrière m'a mené à combler quelques vides avec Air Force de Howard Hawks, merveilleux film d'aviation et d'hommes en guerre (**** facile), Sergent York, du même, mais avec des fantassins, (**** au minimum) et Falbalas de Jacques Becker dans un autre registre (je triche un peu, c'est le documentaire de Tavernier qui m'a donné envie de mieux connaître cet auteur, mais **** pareil). Sans vouloir rejouer les nombreux matchs ni modifier la patiente mise en page du responsable, je tiens à dire ici et maintenant combien je suis ravi d'avoir découvert au fil de ces comptes à rebours qui pimentent nos soirées, des œuvres comme Huit Heures de sursis de Carol Reed, Le Narcisse noir de Powell & Pressburger (ben oui), Le Gaucho de Jacques Tourneur, Les Bonnes Femmes de Claude Chabrol, Corps à cœur de Paul Vecchiali finalement découvert en sa présence à Nice, Passion de Jean-Luc Godard, ou Du sang sur la Tamise de John Mackenzie, pour s'en tenir à quelques titres. Et il y a encore plein de trous ! De quoi m’occuper jusqu'à la retraite ou une nouvelle version de Zoom arrière dans dix ans. Alors, cet exercice, profitable ? Je veux !
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 172 longs métrages (sur les 751 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Tabou (Gomes) 2- Twixt (Coppola) 3- Go Go Tales et 4h44 Dernier jour sur terre (Ferrara) 4- Holy Motors (Carax) 5- Cosmopolis (Cronenberg) 6- In Another Country et The Day He Arrives (Sang-soo) 7- Damsels in Distress (Stillman) 8- Moonrise Kingdom (Anderson) 9- Millénium : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes (Fincher) 10- Adieu Berthe ou l'enterrement de mémé (Podalydes)
Inédit : Autrement la Molussie (Rey)
Un simple amateur :
1- Tabou (Gomes) 2- Holy Motors (Carax) 3- Take Shelter (Nichols) 4- Les Bêtes du Sud sauvage (Zeitlin) 5- Elena (Zvyagintsev) 6- I wish - Nos cœurs secrets (Kore-eda) 7- Les Enfants loups (Hosada) 8- Barbara (Petzold) 9- Cosmopolis (Cronenberg) 10- Un monde sans femmes (Brac)
D'autres films intéressants: Faust (Sokourov); Twixt (Coppola); Go Go Tales et 4h44 Dernier jour sur terre (Ferrara); Damsels in Distress (Stillman); In Another Country et The Day He Arrives (Sang-soo); Moonrise Kingdom (Anderson)
LE BOX-OFFICE :
1. Skyfall, Sam Mendes, 7 003 902 entrées
2. L'Âge de glace 4 : La Dérive des continents, Steve Martino & Mike Thurmeier, 6 588 883 entrées
3. Sur la piste du Marsupilami, Alain Chabat, 5 304 366 entrées
4. La Vérité si je mens ! 3, Thomas Gilou, 4 613 791 entrées
5. Twilight chapitre V : Révélation, 2ème partie, Bill Condon, 4 525 647 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Les Adieux à la Reine (Benoit Jacquot)
- Prix Méliès : Amour (Michael Haneke)
- Prix Jean Vigo : L'Âge atomique (Héléna Klotz)
- César du meilleur film : Amour (Michael Haneke)
- Oscar du meilleur film : The Artist (Michel Hazanavicius)
- Festival de Venise, Lion d'or : Pieta (Kim Ki-duk)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Amour (Michael Haneke)
- Festival de Berlin, Ours d'or : César doit mourir (Paolo et Vittorio Taviani)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : La Fille de nulle part (Jean-Claude Brisseau)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Dans la maison (François Ozon)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 2012 sur le site Encyclo-Ciné)
02/10/2018
Sur vos écrans en 2008
EDITORIAL :
Par Vincent J.
Il y a dix ans, ma fille en avait deux et je venais de m'installer à Cannes ce qui fait toujours sourire ceux qui savent combien j'aime le cinéma. Ce sont pourtant ces deux événements combinés qui m'ont éloigné, à l'époque, des salles de cinéma. Pour me rattraper, j'ai profité au maximum des festivals et cette année là, de celui de Clermont Ferrand. J’adore ce grand festival du court métrage, l'anti-Cannes même si on y fait aussi beaucoup la queue. Il se tient en début d'année. Parfois il y a de la neige ce qui pour moi est exotique, parfois du soleil, mais toujours les gens sont chaleureux et les « professionnels de la profession », qui souvent ne le sont pas encore tout à fait, sont accessibles. 2008 marque ma rencontre avec Joachim, le premier blogueur que j'ai vu physiquement (en dur avais-je écrit à l'époque) et avec un cinéaste qui allait compter désormais beaucoup pour moi : Mikhael Hers. Malgré quelques long métrages marquants, 2008 reste l'année de « Primrose Hill ». Dès les premières images, j'ai été fasciné par la mise en scène de Hers, par sa façon de faire arpenter le paysage par ses personnages, en groupe, à deux ou solitaires. La marche comme révélateur d'un territoire et d'une symbiose parfaite. J'ai aimé aussi ce regard sur la banlieue ouest de Paris, puis Paris même dans les films à venir, comme l'expression d'un monde intérieur, un sentiment, une esthétique. Ses travellings arrières ou latéraux sont d'une grande beauté et, contrairement à ceux de Gus Van Sant qui génèrent de l'angoisse, ceux de Hers ont une force tranquille, disent la chaleur entre les personnages et révèlent leurs sentiments avec pudeur. Ces mouvements possèdent quelque chose qui apaise et exalte à la fois. Et puis il y eu la découverte de cette bande d'acteurs, autant de visage neufs que j'ai eu plaisir à retrouver par la suite, même si ce n'était que pour quelques scènes : Stéphanie Déhel, Hubert Benhamdine, Thibault Vinçon et Jeanne Candel. Je me souviens avoir eu du mal au premier abord avec la longue scène d'amour assez frontale vers la fin, mais j'ai revu le film et je m'y suis fait. D'ailleurs je me suis empressé de diffuser le film à Nice lors des Rencontres de novembre la même année, au cours d'une nuit mémorable entre « Taiji ga mitsuryosuru toki » (« Quand l'embryon part braconner ») de Koji Wakamatsu et « King Boxer » (« La Main de fer ») de Cheng Chang-Ho. Et depuis j'attends avec une impatience jamais démentie les nouveaux opus hersiens. En novembre 2018 sort « Amanda », son troisième long métrage. Voilà comment, en 2008, un nouveau cinéaste est entré dans ma vie.
Au mois de mai, à Cannes où j'avais recroisé Joachim, c'est un autre court métrage qui m'a marqué, une histoire de première fois dans l’Angleterre de la fin des années soixante dix sur fond de musique des Buzzcocks. « Love You More » est drôle, sensuel et tendre. C'est une réalisation de la cinéaste Sam Taylor-Wood, qui jusque là faisait de la photographie et des courts métrages plutôt conceptuels. « Love You More » est plus classique, porté par deux superbes acteurs, Harry Treadaway et Andrea Riseborough. J'avais aimé l'utilisation de la chanson titre (je m'étais d'ailleurs acheté des albums du groupe dans la foulée), la cravate qui résiste, le gros plan sur les poils de bras qui se hérissent, les yeux de la fille, et cette énergie juvénile si bien rendue en un quart d'heure. C'est un film que je ne me suis pas lassé de voir et revoir, de montrer aussi. Mais j'ai eu beau guetter, je n'ai pas vu passer le premier long métrage de la réalisatrice, un « biopic » sur la jeunesse de John Lennon. Puis j'ai appris que c'était elle qui avait réalisé le « Fifthy Shades of Grey » (« Cinquante nuances de Grey ») en 2015 et j'ai eu du mal à y croire. Et c'est ainsi qu'en 2008 j'ai cru qu'une nouvelle cinéaste allait entrer dans ma vie.
À l'automne, les Rencontres Cinéma et Vidéo à Nice fêtaient leur dix ans et pour l'occasion j'avais organisé une table ronde sur la nouvelle cinéphilie sur Internet. J'y avais convié, outre Joachim L., Édouard S. et Vincent R. que je rencontrais pour la première fois « en dur ». S'y joignait Philippe S. de l'association Cinéma Sans Frontières. En première partie, nous avions vu le très drôle « Les Sièges de l’Alcazar » de Luc Moullet, puis à la question « est-ce que vous voyez comme des critiques ? » mes invités, la main sur le cœur, m'avaient répondu « Oh non ! ». Ainsi va la vie.
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 288 longs métrages (sur les 617 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.