26/01/2020
ZA de A à Z : EASTWOOD, Clint
Les films de CE vus par les contributeurs de ZA :
1971 - Un frisson dans la nuit
1973 - L'Homme des hautes plaines par Jean-Luc Lacuve
1973 - Breezy
1975 - La Sanction
1976 - Josey Wales hors-la-loi
1977 - L'Épreuve de force par Jocelyn Manchec
1980 - Bronco Billy par le Dr Orlof
1982 - Honkytonk Man par Jocelyn Manchec / par Jean-Luc Lacuve
1983 - Sudden Impact - Le Retour de l'inspecteur Harry par Jocelyn Manchec
1985 - Pale Rider par Jean-Luc Lacuve / par Jocelyn Manchec
1986 - Le Maître de guerre
1988 - Bird par Jean-Luc Lacuve
1990 - Chasseur blanc, cœur noir
1990 - La Relève
1992 - Impitoyable par Antoine Rensonnet / par Jean-Luc Lacuve
1993 - Un monde parfait par Jean-Luc Lacuve
1995 - Sur la route de Madison par Jean-Luc Lacuve
1997 - Les Pleins Pouvoirs par Jean-Luc Lacuve
1997 - Minuit dans le jardin du bien et du mal par Jean-Luc Lacuve
1999 - Jugé coupable par Jean-Luc Lacuve
2000 - Space Cowboys par Édouard Sivière
2002 - Créance de sang
2003 - Mystic River par Jocelyn Manchec / par Jean-Luc Lacuve / par Félix & Rémi
2003 - Piano Blues
2004 - Million Dollar Baby par Vincent Jourdan / par Jean-Luc Lacuve
2006 - Mémoires de nos pères par Jean-Luc Lacuve / par Timothée Gérardin
2006 - Lettres d'Iwo Jima par Jean-Luc Lacuve
2008 - L'Échange par Édouard Sivière / par Jean-Luc Lacuve / par le Dr Orlof / par Oriane Sidre / par Timothée Gérardin
2008 - Gran Torino par Vincent Jourdan (2) / par Édouard Sivière / par Timothée Gérardin / par Jean-Luc Lacuve / par Buster / par Antoine Mouton / par le Dr Orlof / par FredMJG
2009 - Invictus par Jean-Luc Lacuve / par Timothée Gérardin / par Antoine Rensonnet / par Oriane Sidre / par Édouard Sivière / par Rémi
2010 - Au-delà par Buster / par Timothée Gérardin / par Jean-Luc Lacuve / par Antoine Rensonnet / par le Dr Orlof / par Antoine Mouton / par Édouard Sivière
2011 - J. Edgar par Antoine Rensonnet (2) (3) / par Édouard Sivière / par Oriane Sidre / par Vincent Jourdan / par Buster / par Timothée Gérardin / par Antoine Mouton / par Jean-Luc Lacuve
2014 - Jersey Boys par Oriane Sidre / par Céline
2014 - American Sniper par Timothée Gérardin / par le Dr Orlof / par Édouard Sivière / par Nolan / par Jean-Luc Lacuve / par Vincent Jourdan
2016 - Sully par le Dr Orlof / par Félix & Rémi / par Buster / par Jean-Luc Lacuve
2018 - Le 15h17 pour Paris par Christophe / par Buster
2018 - La Mule par Jean-Luc Lacuve / par Buster / par Timothée Gérardin / par Édouard Sivière / par Christophe
2019 - Le Cas Richard Jewell par le Dr Orlof
+ Comment ça va, Monsieur Eastwood ? par Vincent Jourdan
+ Êtes-vous Eastwoodien(ne) ? par Édouard Sivière
Le TOP 5 Clint Eastwood de Zoom Arrière :
1. IMPITOYABLE
2. UN MONDE PARFAIT
3. MILLION DOLLAR BABY
4. HONKYTONK MAN
5. MYSTIC RIVER
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20/01/2020
Sur vos écrans en 2019
EDITORIAL
Par Édouard Sivière
Avec cette note et ce tableau étoilé portant sur les films sortis en salles l’an dernier, nous bouclons enfin la boucle temporelle que nous avions enclenchée en septembre 2012, sans trop savoir alors si nous allions pouvoir franchir plus d’une poignée d’étapes de ce voyage un peu fou. Partant de 1945 (où nous donnaient Rendez-vous Lubitsch, Chaplin, Hitchcock, Walsh, Hawks, Ford, Carné, Bresson, Becker, Clair et les autres…), l’équipe de Zoom Arrière a finalement réussi à traiter les 75 années cinématographiques qui nous séparent de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il nous aura fallu plus de 7 ans pour arriver au bout et retomber sur nos pieds. Le rythme mensuel de publication des notes a été bien tenu les premières années mais plus difficile à conserver par la suite. Un coup de mou s’est fait sentir en 2017 et nous a obligé à espacer les posts. Nous abordions alors les années 2000. Sans parler du sentiment de lassitude qui a pu pointer ça et là, l’exercice s’est sans doute révélé moins passionnant et instructif pour nous lorsqu’il a fallu traiter ces années récentes, celles que nous avions déjà largement commentées à travers nos blogs respectifs. Les mêmes causes sont à l’origine de la raréfaction, puis de la disparition, dans nos notes, des éditos « tournants », un seul ayant été écrit pour toute la décennie 2010. Personnellement, ces textes introductifs en forme de remises en perspective à la fois historiques, ludiques et personnelles, me tenaient particulièrement à cœur, mais avouons qu’ils n’auront pas manqué tant que cela sur la fin : la tradition du bilan cinématographique étant largement répandue sur internet et dans la presse, il n’était pas forcément utile de s’y plier à notre tour avec un si léger décalage. Redessiner un paysage, s’amuser à plonger dans un contexte historique, voir ce que l’on en retenait aujourd’hui : le jeu a perdu de son sel avec le rapprochement du présent et a forcément tendu vers le simple tableau de préférences actuelles. Nous espérons cependant que cela resta toujours informatif pour vous…
Qu’avons nous observé d’autre dans l’intervalle de ces 7 ans ? La baisse considérable du nombre de commentaires sous chaque note, dans cet espace d’échange avec nos lecteurs et entre les membres de notre équipe eux-mêmes (pour râler après la distribution d’une bulle par son voisin de tableau, par exemple). Comme chacun a pu l’observer au fil du temps, le dialogue que nous entretenions encore sur les blogs dans la première moitié des années 2010 s’est déplacé vers les réseaux sociaux. Zoom Arrière n’a pas fait exception et les débats sur les films mis en valeur par l’équipe ont eu lieu, de plus en plus, sur notre page Facebook, lors des dévoilements de nos Top 10 successifs.
Sur cette période 1945-2019, les champions de nos tableaux sont François Truffaut, Éric Rohmer et Woody Allen, chacun 13 fois présents dans les 10 premières places. 3 cinéastes se partagent l’immense honneur de 3 victoires obtenues chez Zoom Arrière : John Ford, Stanley Kubrick et Éric Rohmer encore. Si ce palmarès est sans doute significatif, il n’est pas d’une si grande importance. Dans le mode de fonctionnement que nous avons choisi, une simple étoile (ou une absence de vote), peut provoquer montée ou descente. Des mises à jour au fil de nos découvertes respectives changeraient même plusieurs de nos classements. Par ailleurs, la disponibilité des uns et des autres a fait que les participants n’ont pas toujours été exactement les mêmes chaque année, certains prenant du recul sur de plus ou moins longues périodes.
Nous sommes 16 à avoir contribué, à un moment ou à un autre, à l’aventure Zoom Arrière, tous issus de l’univers des blogs cinéphiles. Si certains ont stoppé l’animation du leur depuis plusieurs années, une majorité l’a poursuivie, avec plus ou moins de régularité. Ainsi, des textes continuent à s’écrire (de manière encore assez soutenue sur Avis sur des films, Balloonatic, Ciné-club de Caen, Il a osé !, Le Journal Cinéma du Dr. Orlof…) et, l’un des objectifs au lancement de ce blog collectif étant de porter ceux-ci à la connaissance des lecteurs via des liens sous les étoiles composant nos tableaux, nous avons tout récemment créé une nouvelle rubrique pour en rendre compte : ce « ZA de A à Z » qui permettra de parcourir la filmographie d’un cinéaste et d’avoir accès à l’ensemble des écrits consacrés à celui-ci par les membres de l’équipe.
Bien sûr, nous avions déjà préparé la suite de l’aventure « ZAblog1945-2019 » avec cette grande affaire qu’est pour nous la collection papier Zoom Arrière. En avril dernier a paru notre N°1 consacré à Brian De Palma et en octobre notre N°2 dédié à Nanni Moretti. Le premier nom est plus vendeur que le second et le premier ouvrage s’est effectivement beaucoup mieux vendu. Certainement, le temps et les moyens nous empêcheront toujours d’augmenter la voilure et nous resterons à notre échelle, ou dans notre niche, en proposant la vente de nos volumes uniquement par correspondance, dans une modeste économie de type « fanzinat », de « bouche-à-oreille-de-réseaux-sociaux ». À notre rythme d’amateur (deux numéros par an), nous tenons avant tout à choisir à chaque fois « démocratiquement » un cinéaste ayant construit une œuvre sur laquelle nous prenons plaisir à revenir (ou dont la découverte entière nous tente). Nous n’avons pas procédé autrement pour le troisième numéro, que nous concoctons actuellement et que nous espérons mettre à disposition en avril prochain.
Dans les mois (les années ?) qui viennent, l’activité de ce blog ne sera cependant pas seulement assurée via la rubrique « ZA de A à Z ». Sous l'impulsion de notre contributeur Christophe, nous avons décidé de repartir plus loin vers le passé en traitant de l’année 1944 comme nous avons traité des suivantes. À partir du mois prochain, nous essaierons donc de remonter à nouveau le temps à partir de là, en direction du muet… chemin de toute façon moins long à parcourir dans ce sens que dans l’autre.
Malgré le bouclage de boucle, le bilan dressé ci-dessus est donc provisoire et, en attendant la suite, il me reste à remercier mes quinze fidèles camarades contributrices/contributeurs, les lecteurs de nos ouvrages papier, les abonnés qui suivent nos interventions sur notre page Facebook et les visiteurs de ce blog, qu’ils se soient manifestés sur ces 7 ans ou pas (particulièrement les 2 « derniers Mohicans » posant régulièrement leur top en commentaire : Frédéric et Un-simple-amateur).
À suivre donc.
PS : L'image ci-dessous n'est pas une photo de notre équipe mais l'affiche du film vainqueur de 2019.
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 277 longs métrages (sur les 915 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LE BOX-OFFICE :
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Jeanne (Bruno Dumont)
- Prix Méliès : L'Époque (Matthieu Bareyre)
- Prix Jean Vigo : Vif-Argent (Stéphane Batut)
- César du meilleur film : ?
- Oscar du meilleur film : ?
- Festival de Venise, Lion d'or : Joker (Todd Phillips)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Parasite (Bong Joon-ho)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Synonymes (Nadav Lapid)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Vitalina Varela (Pedro Costa)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Pacificado (Paxton Winters)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 2019 sur le site Encyclo-Ciné)
| Tags : 2019, bong, hamaguchi, bellocchio, dumont, kon, balagov, almodovar, eastwood, wang | Lien permanent | Commentaires (11) | Imprimer | Facebook | | |
17/02/2019
Sur vos écrans en 2012
EDITORIAL :
Par Vincent
Alors que notre voyage dans le temps touche à sa fin, puisque la courbe de Zoom Arrière va toucher d'ici la fin de l'été celle du réel, il me semble intéressant de paraphraser Serge Daney et de poser la question : « l'exercice a-t-il été profitable, monsieur ? » (madame pour nos éminentes collègues). Nous avons tous noté, sinon une lassitude, du moins le syndrome du cheval en vue de l'écurie, et les éditos se sont raréfiés tandis que les rappels au planning se sont multipliés. C'est peut être que, malgré le plaisir de confronter nos petites étoiles, il y a le sentiment de se répéter. En effet, depuis la fin des années 2000, les disputes, au sens noble du terme, ont déjà eu lieu sur nos blogs respectifs et les listes ne sont que l'actualisation de celles que nous avions publiées alors. Je serais curieux d'avoir les avis de mes partenaires sur le sujet.
En 2012, mon fils Adrien naissait et cette grande affaire n'allait pas arranger ma relation au cinéma en salles, au moment où je commençais à y emmener ma fille. Mais d'un autre côté, c'était l'occasion de revenir sur l'éducation cinéphile que j'avais inculquée à l'aînée. Mon fils n'ayant pas les dispositions précoces de sa sœur pour la lecture, je n'ai pu lui refiler de la VO sous-titrée à quatre ans, ce qui m'a permis de redécouvrir le charme de la VF qui avait bercé mon enfance. Et donc, pour ce qui est de 2012, je me contenterais de mon passage à Clermont puis à Cannes avec quand même une belle collection de films dont Ernest et Célestine, présenté à la Quinzaine des réalisateurs lors d'une séance où j'avais pu emmener ma fille. Il y a eu le plaisir Holy Motors et cette scène musicale dans l'église, la robe rouge et noire d'Anne Consigny dans le film d'Alain Resnais, le cheval de Spielberg, la traversée maritime de Moussa Touré, la chambre 237 qui sortira l'année suivante comme le Mississippi de Jeff Nichols,. Mais je ne m'étendrai pas sur l'année, gêné comme pour toute cette période par le peu de films vus.
Non, j'ai plutôt envie de revenir sur la question du début, dire le plaisir que j'ai eu à répondre à la proposition d’Édouard et revenir sur ce retour en arrière. Je compte sur les enthousiasmes de mes confrères pour effectuer mes rattrapages. Car c'est pour moi tout l'intérêt de la chose, au-delà de titiller le bon Dr Orlof sur les places toujours trop basses de Steven Spielberg. Si je regarde l'année de départ, 1945, je me rends compte que l'exercice Zoom Arrière m'a mené à combler quelques vides avec Air Force de Howard Hawks, merveilleux film d'aviation et d'hommes en guerre (**** facile), Sergent York, du même, mais avec des fantassins, (**** au minimum) et Falbalas de Jacques Becker dans un autre registre (je triche un peu, c'est le documentaire de Tavernier qui m'a donné envie de mieux connaître cet auteur, mais **** pareil). Sans vouloir rejouer les nombreux matchs ni modifier la patiente mise en page du responsable, je tiens à dire ici et maintenant combien je suis ravi d'avoir découvert au fil de ces comptes à rebours qui pimentent nos soirées, des œuvres comme Huit Heures de sursis de Carol Reed, Le Narcisse noir de Powell & Pressburger (ben oui), Le Gaucho de Jacques Tourneur, Les Bonnes Femmes de Claude Chabrol, Corps à cœur de Paul Vecchiali finalement découvert en sa présence à Nice, Passion de Jean-Luc Godard, ou Du sang sur la Tamise de John Mackenzie, pour s'en tenir à quelques titres. Et il y a encore plein de trous ! De quoi m’occuper jusqu'à la retraite ou une nouvelle version de Zoom arrière dans dix ans. Alors, cet exercice, profitable ? Je veux !
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 172 longs métrages (sur les 751 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Tabou (Gomes) 2- Twixt (Coppola) 3- Go Go Tales et 4h44 Dernier jour sur terre (Ferrara) 4- Holy Motors (Carax) 5- Cosmopolis (Cronenberg) 6- In Another Country et The Day He Arrives (Sang-soo) 7- Damsels in Distress (Stillman) 8- Moonrise Kingdom (Anderson) 9- Millénium : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes (Fincher) 10- Adieu Berthe ou l'enterrement de mémé (Podalydes)
Inédit : Autrement la Molussie (Rey)
Un simple amateur :
1- Tabou (Gomes) 2- Holy Motors (Carax) 3- Take Shelter (Nichols) 4- Les Bêtes du Sud sauvage (Zeitlin) 5- Elena (Zvyagintsev) 6- I wish - Nos cœurs secrets (Kore-eda) 7- Les Enfants loups (Hosada) 8- Barbara (Petzold) 9- Cosmopolis (Cronenberg) 10- Un monde sans femmes (Brac)
D'autres films intéressants: Faust (Sokourov); Twixt (Coppola); Go Go Tales et 4h44 Dernier jour sur terre (Ferrara); Damsels in Distress (Stillman); In Another Country et The Day He Arrives (Sang-soo); Moonrise Kingdom (Anderson)
LE BOX-OFFICE :
1. Skyfall, Sam Mendes, 7 003 902 entrées
2. L'Âge de glace 4 : La Dérive des continents, Steve Martino & Mike Thurmeier, 6 588 883 entrées
3. Sur la piste du Marsupilami, Alain Chabat, 5 304 366 entrées
4. La Vérité si je mens ! 3, Thomas Gilou, 4 613 791 entrées
5. Twilight chapitre V : Révélation, 2ème partie, Bill Condon, 4 525 647 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Les Adieux à la Reine (Benoit Jacquot)
- Prix Méliès : Amour (Michael Haneke)
- Prix Jean Vigo : L'Âge atomique (Héléna Klotz)
- César du meilleur film : Amour (Michael Haneke)
- Oscar du meilleur film : The Artist (Michel Hazanavicius)
- Festival de Venise, Lion d'or : Pieta (Kim Ki-duk)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Amour (Michael Haneke)
- Festival de Berlin, Ours d'or : César doit mourir (Paolo et Vittorio Taviani)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : La Fille de nulle part (Jean-Claude Brisseau)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Dans la maison (François Ozon)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 2012 sur le site Encyclo-Ciné)
14/06/2018
Sur vos écrans en 2005
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 230 longs métrages (sur les 574 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Million Dollar Baby (Eastwood) 2- Les Amants réguliers (Garrel) 3- A History of violence (Cronenberg) Three Times (Hsiao-Hsien) 5- Be with me (Khoo) Last Days (Van Sant) La Vie aquatique (Anderson) The World (Zhang-ke) 9-La Guerre des mondes (Spielberg) Conte de cinéma (Sang-soo) Mystification (Rinaldi) Un film ancien : Il était un père (Ozu) Deux courts métrages : La Main (Kar-Wai) Worldly Desires (Weerasethakul)
Un simple amateur :
1- Three Times (Hsiao-Hsien) 2- Bataille dans le ciel (Reygadas) 3- Manderlay (Trier) 4- L'enfant (Dardenne) 5- The World (Zhang-ke) 6- La Forêt oubliée (Oguri) 7- A History of violence (Cronenberg) 8- Million Dollar Baby (Eastwood) 9- Match point (Allen) 10- Le château ambulant (Miyazaki)
Pierre :
1-Le château ambulant (Miyazaki) 2-Innocence (Hadzihalilovic) 3-La nuit de la vérité (Nacro)* 4-Charlie et la chocolaterie (Burton) 5-La guerre des mondes (Spielberg) 6-The world (Jia Zhang-Ke) 7-A history of violence (Cronenberg) 8-La vie aquatique (Anderson) 9-Three times (Hou Hsiao hsien) 10-Breaking news (To)
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 2005 ? (84 votants)
1- A History of Violence (Cronenberg) (14 voix)
2- Les Amants réguliers (Garrel) (7 voix)
3- La Guerre des mondes (Spielberg) (6 voix)
4- Match Point (Allen) Mysterious Skin (Araki) (5 voix)
6- La Vie aquatique (Anderson)(4 voix)
7- De battre mon coeur s'est arrêté (Audiard) Le Château ambulant (Miyazaki) (3 voix)
9ème place avec 2 voix : Three Times (HHH), Million Dollar Baby (Eastwood), L'Enfant (Dardenne), Broken Flowers (Jarmusch), Seven Swords (Tsui Hark), Before Sunset (Linklater), The World (Jia), Keane (Kerrigan), Grizzly Man (Herzog), Crazy Kung-Fu (Chow)
Enfin, films cités une seule fois A Taste of Tea (Ishii), Le Parfum de la dame en noir (Podalydès), Inside Deep Throat (Bailey/Barbato), Seule la mort peut m'arrêter (Hodges), Il était un père (Ozu), Bombon le chien (Sorin), Last Days (GVS), Trois enterrements (Jones), Star Wars (Lucas), Peindre ou faire l'amour (Larrieu), Seven invisible men (Bartas), Sin city (Rodriguez), Lady Vengeance (Park), Prendre femme (Elkabetz), Caché (Haneke), Le Filmeur (Cavalier)
LE BOX-OFFICE :
1. Harry Potter et la coupe de feu, Mike Newell, 7 732 071 entrées
2. Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith, George Lucas, 7 247 809 entrées
3. Le Monde de Narnia : Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique, Andrew Adamson, 5 262 124 entrées
4. Brice de Nice, James Huth, 4 424 136 entrées
5. Charlie et la chocolaterie, Tim Burton, 4 318 491 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Les Amants réguliers (Philippe Garrel)
- Prix Méliès : De battre mon cœur s'est arrêté (Jacques Audiard)
- Prix Jean Vigo : Les Yeux clairs (Jérôme Bonnell)
- César du meilleur film : De battre mon cœur s'est arrêté (Jacques Audiard)
- Oscar du meilleur film : Million Dollar Baby (Clint Eastwood)
- Festival de Venise, Lion d'or : Le Secret de Brokeback Mountain (Ang Lee)
- Festival de Cannes, Palme d'or : L'Enfant (Jean-Pierre et Luc Dardenne)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Carmen de Khayelitsha (Mark Dornford-May)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Nine Lives (Rodrigo Garcia)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Stesti (Bohdan Slama)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 2005 sur le site Encyclo-Ciné)
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06/04/2018
Sur vos écrans en 2003
EDITORIAL :
Par Edouard
En 2003, je commence à faire une chose à laquelle j'aurais dû penser bien plus tôt dans mon existence de cinéphile : prendre systématiquement des notes sur les films que je peux voir. En août de cette année, j'écris ainsi mes premiers mots sur un cahier Oxford de papier 90g grands carreaux au format 17x22, à spirale métallique et à couverture plastifiée lavable de couleur bleue. Le premier film concerné est La Légende du grand judo, long métrage de 1943 marquant les débuts d'Akira Kurosawa. Accompagnée de la mention "TV" et de la date de visionnage 11.08.03, ma "critique" tient en 6 lignes seulement (et encore, en partant un carreau après la marge délimitée par le filet rouge). Inévitablement, au bout de quelques mois d'exercice, les films les plus inspirants me poussent à remplir une page entière. De là à ouvrir un blog, collaborer à L'Annuel du Cinéma ou écrire un livre sur Positif... en 2003, j'ai déjà passé l'âge de rêver...
L'archive m'est précieuse pour savoir ce que je pensais vraiment, alors, des films sortis au deuxième semestre 2003 (merci d'avance pour votre indulgence à l'encontre de bafouilles nullement destinées à sortir de chez moi).
Je m'agace donc de "la mise en abyme qui n'apporte rien" et des "dialogues très moyens" de La Petite Lili de Claude Miller, tombe de haut devant Twentynine Palms de Bruno Dumont, "insupportable à force de répétition des situations, de l'absence du plus petit événement, de dialogues inaudibles", vois en La Vie et tout le reste un "Woody mineur qui prête le flanc aux détracteurs".
En revanche, je profite du "plaisir de filmer" de Takeshi Kitano dans Zatoïchi, film que je préfère au volume 1 de Kill Bill, Tarantino me décevant pour la première fois. Au-delà de qualités certaines (tout le début du film, la performance d'Uma Thurman), je regrette que dans l'hommage au genre, "là où Kitano se distrait "sérieusement", Tarantino essaie tout et n'importe quoi". Goodbye Lenin ! de Wolfgang Becker m'apparaît comme une "comédie très habile et plus profonde qu'il n'y paraît" et Lost in La Mancha de Fulton et Pepe comme un "document incroyable". Je trouve que Les Invasions barbares de Denys Arcand sont comme l'avion qui décolle dans son film : "on se dit que c'est trop lourd et bien ça marche quand même". La force et le pessimisme total de Mystic River m'emportent malgré les interprétations appuyées de Sean Penn et de Tim Robbins. Avec In the cut, globalement mal reçu, Jane Campion me semble toujours effectuer "un sans faute (à 10 minutes près)". J'apprécie le "mystère" de Tiresia (Bertrand Bonello), la "crudité extrême" de Ken Park (Larry Clark), le nouveau "film de fou" de Resnais (Pas sur la bouche). Je vois dans le Bon voyage de Rappeneau une "grande comédie", "un régal", et dans le Dancing de Bernard, Brillat et Trividic un "film stupéfiant sur la création, le double et le couple".
Dans la première moitié de 2003, avant que je m'empare de mon cahier, m'avaient également plu, entre autres : Dolls, l'autre Kitano de l'année, plus déstabilisant mais tout aussi beau que Zatoïchi ; Un couple / Cavale / Après la vie, l'étonnante trilogie de Lucas Belvaux (où le tout devenait supérieur à la somme des parties) ; Loin du Paradis, le mélo sirkien de Todd Haynes ; Dogville, le nouveau film-dispositif "problématique" de Lars von Trier ; Plaisirs inconnus, la chronique rigoureuse de Jia Zhangke ; Solaris, le remake casse-gueule de Tarkovski par Soderbergh... Ainsi que Punch drunk love, la comédie romantique de Paul Thomas Anderson dont une récente nouvelle vision m'a confirmé que nous avions décidément là un cinéaste ayant compris que ce genre reposait en grande partie sur l'organisation de l'espace et la maîtrise du tempo.
Coup de chance, mon trio de tête personnel pour cette année 2003 regroupe des films recensés par mes soins puisque visibles alors sur les écrans durant l'été ou l'automne. Double coup de chance ! Ce sont les trois films du haut du tableau Zoom Arrière...
Du film-fleuve-surprise de Marco Tullio Giordana, Nos meilleures années, présenté en salles en deux parties de trois heures, j'écrivais d'abord ceci :
"Une moitié de très grand film. La durée semble le seul moyen de rendre aussi bien l'itinéraire d'une famille à travers 40 ans d'histoire. Le premier segment qui semble le plus anecdotique et le moins rattaché à des événements politiques est en fait le plus important, qui va irriguer souterrainement le reste du film et influer sur la vie des personnages. Tous sont attachants. Grande mise en scène, proche des visages, subtile dans l'approche des personnages et des situations."
Puis en sortant de la seconde partie :
"Partie la plus émouvante, parfois mélodramatique. Finalement, ce n'est pas que l'histoire politique de l'Italie mais toute la culture (tous les arts sont évoqués) et la géographie (Rome, Sicile, Toscane...). Impression de maîtrise dans chaque scène, de force et d'évidence."
Sur le premier long métrage d'Andreï Zviaguintsev, Le Retour, je notais :
"Une mise en scène très pure, mystique, mystérieuse. Un film symboliste doit d'abord, comme ici, être incarné fortement. Les deux garçons sont étonnants d'intensité. Début magnifique sur le plongeoir puis, le temps que le récit se mette en place, l'angoisse sourde monte, le film prend une ampleur majestueuse avec l'arrivée sur l'île déserte. C'est finalement un conte, presque horrifique et une vision terrible des rapports père-fils. Grande révélation russe depuis Kanevski."
Reste Elephant de Gus Van Sant... Je me souviens de l'accueil cannois que je suivais bien sûr de loin. Je me souviens de l'extase des Cahiers du Cinéma et des Inrocks. Je me souviens que même Positif semblait avoir bien aimé. Je me souviens qu'on parlait aussi d'un virage pris par le cinéaste avec un film précédent seulement présenté jusque là en festival et titré Gerry. Je me souviens qu'il fallait attendre le mois d'octobre pour voir enfin Elephant, voir plus que sa fascinante bande annonce. Je ne me souviens pas avoir, depuis, autant attendu un film.
Le 23.10.03, je griffonnais, rendu peu capable de faire des phrases :
"A la hauteur de l'attente, œuvre incroyable. Grande radicalité de la mise en scène : longs plans séquences de marche, collés aux personnages, chorégraphie des déplacements, narration circulaire. Effroyable objectivité du regard sur les adolescents. Interprètes amateurs d'une grande vérité. Fluidité de la caméra. Suspense rendu par le montage, la narration, la lumière. Massacre final filmé de façon exemplaire (arrière-plan et victimes souvent dans le flou) et fin abrupte qui laisse le spectateur à sa stupeur et ses questions."
En 2010, à la "grande époque des blogs", j'avais recensé une imposante quantité de listes publiées sur le net des "meilleurs films de la décennie" qui venait de s'écouler. 66 blogueuses et blogueurs cinéphiles en exercice avaient dressé la leur. Au classement général, Elephant arrivait deuxième, seulement devancé par l'intouchable Mulholland Drive et Gus Van Sant était premier ex-aequo avec David Lynch au classement des cinéastes.
En 2018, Elephant est encore considéré comme incontournable par huit d'entre nous... et détestable par deux autres. Signe d'une grande œuvre vivante (que je voudrais revoir tout de suite).
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 231 longs métrages (sur les 522 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Elephant (Van Sant) 2- Un film parlé (de Oliveira) 3- Va et vient (Monteiro) 4- L'Arche russe (Sokourov) 5- Numéro zéro (Eustache) 6- Mystic River (Eastwood) 7- Saltimbank (Biette) 8- Plaisirs inconnus (Zhang-ke) 9- Histoire de Marie et Julien (Rivette) 10- Dancing (Bernard-Brillat-Trividic)
Un simple amateur :
1- Les Harmonies Werckmeister (Tarr) 2- Le Retour (Zviaguintsev) 3- Dogville (Lars von Trier) 4- Elephant (Van Sant) 5- Femmes en miroir (Yoshishige Yoshida) 6- Plaisirs inconnus (Jia) 7- Oasis (Lee Chang-Dong) 8- Soy Cuba (Kalatozov) 9- Punch-Drunk Love (PTA) 10- Mystic River (Eastwood)
Foxart :
Elephant : **** Le Retour: *** Mystic River: ** Punch-Drunk Love : *** Arrête-moi si tu peux: **** Kill Bill : volume 1: *** La Vingt-Cinquième Heure: **** Son frère: ** Cavale: **** Le Mystère de la chambre jaune: ** Dogville: **** Loin du paradis: *** Le Monde de Nemo: **** Après la vie: *** Lost in La Mancha: *** Dark Water: **** Le Château dans le ciel ** Gangs of New York: ** Un couple épatant: ** Ken Park: ** Pas sur la bouche: * La Cité de Dieu: *** Depuis qu'Otar est parti: **** Qui a tué Bambi ?: ** Solaris: * Dancing: **** Respiro: *** Twenty-Four Hour Party People: 0 Confessions d'un homme dangereux: *** Raja : **** Good Bye Lenin !: *** Bon Voyage: **** La Fleur du mal: ** The Hours: ** Les Egarés: *** Les Lois de l'attraction: *** In the Cut: 0 X-Men 2 : *** Les Invasions barbares: * The Magdalene Sisters: *** Adaptation: *** Ce jour-là: *** L'Expérience: ** The Eye: * Le Temps du loup: *** Il est plus facile pour un chameau... : ** Un homme, un vrai: *** Après vous: * Swimming Pool: * Intolérable Cruauté: * Seigneur des anneaux : le Retour du roi: *** Les Sentiments: ** Vingt-Huit Jours plus tard: * Les Looney Tunes passent à l'action: * Les Corps impatients: ** Pirates des Caraïbes: ** Identity: 0 Innocents: ** Thirteen: *** Le Cercle: *** Traqué: *** Bruce tout-puissant: * Stupeur et tremblements: * Matrix Reloaded: *** Les Côtelettes: 0 Janis et John: 0 Phone Game: 0 France boutique: * Le Pharmacien de garde Petites Coupures: ** Ma vraie vie à Rouen: ** Cypher: *** Maléfique: ** Darkness: ** Les Enfants d'Abraham: * Hic: ** Scary Movie 3: * Hulk: 0 Terminator 3 : le Soulèvement des machines: * La Petite Lili: ** Chicago: 0 Haute Tension: ** Underworld: 0 Love Actually: ** Intacto: ** Eight Mile: ** Dirty Pretty Things: ** Matrix Revolutions: ** Charlie's Angels : Les anges se déchaînent: * Mafia Blues 2: * Vingt-Quatre Heures de la vie d'une femme: 0 Filles uniques: ** Nos enfants chéris: ** Bienvenue au gîte: * The Station Agent: ** Ni pour ni contre bien au contraire: ** Brocéliande: 0 Destination finale 2: * Clément: *** A la petite semaine: * Fanfan la Tulipe: 0 Cube² : Hypercube: 0 Le Coût de la vie: * Chouchou: ** Je reste ! : 0
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 2003 ? (86 votants)
1- Elephant (Gus Van Sant) 18 voix
2- Kill Bill, vol 1 (Tarantino) 6 voix
3- Dogville (Lars von Trier) Arrête-moi si tu peux (Spielberg) 5 voix
5- Les Harmonies Werckmeister (Tarr) Mystic River (Eastwood) 4 voix
7- Punch-Drunk Love (PTA) Soy Cuba (Kalatozov) Le Monde de Némo (Stanton) Le Retour (Zviaguintsev) Master and commander (Weir) Trilogie Lucas Belvaux 3 voix
2 voix : Plaisirs inconnus (Jia), Dolls (Kitano), Un film parlé (Oliveira)
1 voix : Les côtelettes (Blier), Dark Water (Nakata), Gangs of New-York (Scorsese), Nos meilleures années (Giordana), Auto-focus (Schrader), In this world (Winterbottom), Adaptation (Jonze), Tiresia (Bonello), Le retour du roi (Jackson), La Maison des 1000 morts (Zombie), 28 jours plus tard (Boyle), A la gauche du père (Carvalho), Ken Park (Clark), La Cité de Dieu (Meirelles), Good Bye Lenin (Becker), Le Pouvoir de la province de Kangwon (HSS), Pas sur la bouche (Resnais), 25ème heure (Lee), Pirate des caraïbes (Verbinski), Zatoichi (Kitano), Love actually (Curtis)
LE BOX-OFFICE :
1. Le Monde de Nemo, Andrew Stanton & Lee Unkrich, 9 311 689 entrées
2. Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi, Peter Jackson, 7 393 904 entrées
3. Taxi 3, Gérard Krawczyk, 6 151 691 entrées
4. Matrix reloaded, Andy & Larry Wachowski, 5 701 222 entrées
5. Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl, Gore Verbinski, 3 886 629 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Un couple épatant / Cavale / Après la vie (Lucas Belvaux) & Les Sentiments (Noémie Lvovsky)
- Prix Méliès : Un couple épatant / Cavale / Après la vie (Lucas Belvaux)
- Prix Jean Vigo : Toutes ces belles promesses (Jean-Paul Civeyrac)
- César du meilleur film : Les Invasions barbares (Denys Arcand)
- Oscar du meilleur film : Chicago (Rob Marshall)
- Festival de Venise, Lion d'or : Le Retour (Andreï Zviaguintsev)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Elephant (Gus Van Sant)
- Festival de Berlin, Ours d'or : In this world (Michael Winterbottom)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Eau dormante (Sabiha Sumar)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Shussangst (Dito Tsintsadze)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 2003 sur le site Encyclo-Ciné)
| Tags : 2003, van sant, zviaguintsev, giordana, eastwood, anderson, lee, spielberg, kitano, kurosawa, tarantino | Lien permanent | Commentaires (5) | Imprimer | Facebook | | |
07/08/2017
Sur vos écrans en 1998
EDITORIAL :
Par Edouard S.
Rendus certainement nerveux par le rythme de publication des notes zoomarrièresques passé de mensuel à très aléatoire, vous attendez fébrilement le titre du meilleur film de 1998 ? Et bien vous ne le dénicherez pas dans l'habituelle liste étoilée dressée ci-dessous !
Non, ce n'est pas Jackie Brown de Quentin Tarantino, film de la maturité poussant même les Cahiers du Cinéma à reconnaître enfin le talent du cinéaste excité. Non, ce n'est pas le sublime Fleurs de Shanghai, fascinante plongée dans le passé et plus gros succès du jusque-là confidentiel maître taïwanais Hou Hsiao-hsien. Non, ce n'est ni Minuit dans le jardin du bien et du mal, ni Harry dans tous ses états, bonnes cuvées proposées les sexagénaires Clint et Woody.
Le film de 1998 est en fait un documentaire produit et diffusé par Canal+ dès la fin de la Coupe du Monde de football remportée par l'équipe de France et réalisé par Stéphane Meunier au plus près du staff et des joueurs. Les Yeux dans les Bleus est, comme le stupéfiant Kingdom de Lars Von Trier, un produit télévisuel, et, comme le puissant Festen de Thomas Vinterberg, un film tourné caméra à l'épaule. Il est également, aussitôt, un succès populaire, comme le Titanic de James Cameron (et ses 20 millions et quelques spectateurs), et un film culte, comme le Big Lebowski des frères Coen, à ceci près que Les Yeux dans les Bleus montrent l'équipe du Capitaine Deschamps éviter l'iceberg brésilien et remporter le trophée en jouant non pas au bowling mais bien au football.
On trouve dans le documentaire de Meunier des répliques aussi mémorables que le fameux "Il s'appelle Just Leblanc" du Dîner de cons (30 secondes brillantes perdues dans un océan de nullité), avec, en premier lieu, le mythique "Muscle ton jeu Robert !" envoyé par le grand Aimé Jacquet à Robert Pirès. Notons également qu'il y eut, comme pour Les Visiteurs, deux suites oubliées par tous bien que reposant sur le même principe immersif (réalisées à l'occasion de la Coupe du Monde suivante en 2002).
Comme la première moitié d'Il faut sauver le soldat Ryan, Les Yeux dans les Bleus donnait le sentiment du jamais vu, par la proximité que Meunier était parvenu à entretenir avec les footballeurs français, une proximité qui, en 1998, sentait encore le vrai puisque nous n'étions pas encore entrés totalement dans notre société de la (fausse) transparence et de la véritable manipulation par l'image. Malheureusement, c'est surtout pour le pire que ce film inestimable annonce tout ce qui viendra par la suite dans le domaine du document sportif. A compter de cette date, tous les services des sports n'auront de cesse de proposer à leurs spectateurs des "plongées inédites dans l'intimité des champions", lassantes ribambelles d'images de vestiaires, d'entraînements et de discours motivants. Irrémédiablement privé des droits de retransmission des grands événements sportifs par les chaînes payantes, le service public s'est fait un spécialiste de l'exercice, qui est devenu ainsi une sorte de cache-misère.
Alors effectivement, Les Yeux dans les Bleus n'est pas un film de cinéma. Mais ce n'est pas juste un document. Stéphane Meunier a eu certes la chance d'être au bon endroit au bon moment et de voir la France l'emporter grâce à deux coups de boule (non répréhensibles ceux-là) du Roi Zidane. Encore fallait-il mettre ces instants captés en forme, bâtir une narration prenante, utiliser habilement les musiques en rendant par exemple supportable le I Will survive de Gloria Gaynor et prolonger la joie ressentie en juin et juillet 1998, avant de voir tout cela s'évaporer quelque peu avec le temps. Car aujourd'hui, il est vrai que les enfants courant après le ballon s'en "footent" un peu des Yeux dans les Bleus. Tandis que Kirikou, ça marche toujours...
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 218 longs métrages (sur les 464 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Histoire(s) du cinéma (Godard) 2- Titanic (Cameron) 3- Conte d'automne (Rohmer) 4- Jackie Brown (Tarantino) 5- Secret défense (Rivette) 6- Snake Eyes (De Palma) 7- Les Fleurs de Shanghai (Hsiao-Hsien) Kanzo sensei (Imamura) 9- Inquiétude (de Oliveira) Les Rebelles du Dieu Néon (Ming-Liang) + un court-métrage : Mort à Vignole (Smolders)
Mister Arkadin :
**** :
*** : The Big Lebowski (8) ; Snake Eyes (7) ; Sue perdue dans Manhattan (7) ; La Prisonnière espagnole (7) ; Pas vu, pas pris (7) ; Conte d’automne (7)
** : Mary à tout prix (6) ; L’Enjeu (6) ; Sexcrimes (6) ; Hors d’atteinte (6) ; Wild Man Blues (6) ; La Vie rêvée des anges (6) ; Titanic (6) ; Harry dans tous ses états (6) ; Aprile (6) ; Le Général (6) ; Les Rebelles du dieu néon (6) ; Insomnia (6) ; U-Turn (5) ; Small Soldies (5) ; Jackie Brown (5) ; Minuit dans le jardin du bien et du mal (5) ; Les Fleurs de Shanghai (5) ; L’Ennui (5) ; Chat noir, chat blanc (5) ; Bienvenue à Gattaca (5) ; My name is Jo (5)
* : Souviens-toi l’été dernier (4) ; La vie est belle (4) ; The Truman Show (4) ; Le Dîner de cons (4) ; Vidange (4) ; Will Hunting (3) ; Boogie Nights (3) ; Jeanne et le garçon formidable (3) ; A vendre (3) ; Place Vendôme (3)
o : Les Couloirs du temps (Les Visiteurs II) (2) ; Serial Lover (2) ; Une chance sur deux (2) ; Taxi (2) ; Lolita (2) ; Ceux qui m’aiment prendront le train (2) ; Le Masque de Zorro (2)
- (vus, mais plus assez de souvenirs pour noter ; sont par définition absents ceux que j’ai vus, mais qui m’ont laissé tellement peu de souvenirs que je ne m’en rappelle même plus !) : Kirikou et la sorcière ; Ouvre les yeux ; The Second Civil War ; Secret Défense ; Scream 2 ; Déjà mort ; A la place du cœur ; L’Ecole de la chair
Pierre :
Top 10 : 1-La pomme (Makhmalbaf) 2-Les idiots (Von Trier) 3-0ssos (Costa) 4-Titanic (Cameron) 5-Mary à tout prix (Farelly) 6-Le roi des masques (Wu Tian Ming) 7-Snake eyes (De Palma) 8-Violent cop (Kitano) 9-Les fleurs de Shangaï (hou Hsiao Hsien) 10-Kirikou et la sorcière (Ocelot)
les 20 hors liste suivants The bible and gun club (Harris)*** L'arche du désert (Chouikh)*** Massoud l'afghan (De Ponfilly)*** Le garçon boucher (Jordan)*** Animals (Di Giacomo)*** Si bleu si calme (De Latour)** Memory & desire (Brooks)** Heavy (Mangold)** Slam (Levin)** Devarim (Gitaï)** Central do Brasil (Salles)** En plein coeur (Jolivet)** A la recherche du paradis perdu (Salis)** La dette (Buenaventura et Alvarez)** Les taudis de Beverly hills (Jenkins)** C'est la tangente que je préfère (Silvera)* Les puissants (Chelsom)* Au-delà de nos rêves (Ward)* Kurt & Courtney (Broomfield)* Argent comptant (Rattner)00
et puis 19 longs-métrages inédits 1-Dil se (Ratnam)**** 2-Bird people of China (Miike)**** 3-Garçons d'Athènes (Gianadis)*** 4-The book of life (Hartley)*** 5-La dernière danse (Tsai Ming Liang)*** 6-Storm riders (Lau)*** 7-Le vol de l'abeille (Usmonov)*** 8-Lithium (Flmhole)** 9-Monella (Brass)** 10-Attractions fatales (Maxwell)** 11-Palmetto (Schlöndorff)** 12-Dead end (Bullock)** 13-Future sport (Dickerson)* 14-Frankfurt millenium (Karmakar)* 15-Le dentiste 2 (Yuzna)* 16-Le couloir de la mort (Baker et michaels)0 17-Post mortem (Pyun)0 18-Maleficia (Pelissier)0 19- Pur et dur / One tough cop (Barreto)0
Un moyen métrage Ici ou là-bas (Zegaoui)**
et puis pour finir 17 courts-métrages 1-Gilbert & Sullivans the very models (Purves)**** 2-Human remains (Rosenblatt)*** 3-Paradis artificiels (Manas)*** 4-Mort à Vignolle (Smolders)*** 5-Mon lit ton lit (Tamou)*** 6-Brushing (So Nyon-Ghi)*** 7-Crazy glue (Rosenthal)*** 8-Les larmes (Sen)** 9-Electrons statiques (Moutoud)** 10-Exercice of steel (Caro)** 11-Ma couleur et nous (Mc Lean)** 12-Grace (Enoch)** 13-Le cyclope de la mer (Jullien)** 14-De passage (Olive)** 15-L'étranger venu d'Afrique (Kembela)** 16-Alias (De Van)* 17-Flammes (Bokanowski)*
Un simple amateur :
1-Mère et fils (Sokourov) 2-Les fleurs de Shangaï (hou Hsiao Hsien) 3-Les idiots (Von Trier) 4-Kanzo sensei (Imamura) 5-Festen" (Vinterberg) 6-The Big Lebowski (Coen) 7-Conte d'automne" (Rohmer) 8-La pomme (Makhmalbaf) 9-Minuit dans le jardin du bien et du mal (Eastwood) 10-Insomnia (Nolan)
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 1998 ? (92 votants)
17 voix pour "The Big Lebowski"
2ème (9 voix) : "Jackie Brown" (Tarantino)
3ème (8 voix) : "Starship Troopers" (Verhoeven)
4ème (7 voix) : "Festen" (Vinterberg)
5ème (4 voix) : "Titanic" (Cameron)
6ème (3 voix) : "Harry dans tous ses états" (Allen), "Dieu seul me voit" (Podalydès), "Conte d'automne" (Rohmer), "Aprile" (Moretti), "Velvet Goldmine" (Haynes), "Will Hunting" (Gus Van Sant)
Viennent ensuite avec 2 voix : "Il faut sauver le soldat Ryan" (Spielberg), Bienvenue à Gattaca (Niccol), Claire Dolan (Kerrigan), Sue perdu à Manhattan (Kollek), The second civil war (Dante), Le Festin chinois (Tsui Hark), Boogie Nights (PTA)
Cités une fois : Snake eyes (De Palma), Le Général (Boorman), Les yeux dans les bleus (Meunier), "Sexcrimes" (McNaughton), Piège à Hong-Kong (Tsui Hark), Fleurs de Shanghai (HHH), The Boxer (Sheridan), Inquiétude (Oliveira), Comme elle respire (Salvadori), Insomnia (Skjoldbjaerg), Sitcom (Ozon), Kirikou (Ocelot), Chat Noir, chat blanc (Kusturica), The Truman show (Weir), Las Végas parano (Gilliam)
LE BOX-OFFICE :
1. Titanic, James Cameron, 20 634 793 entrées
2. Le Dîner de cons, Francis Veber, 9 247 001 entrées
3. Les Visiteurs 2 : Les Couloirs du temps, Jean-Marie Poiré, 8 043 129 entrées
4. Taxi, Gérard Pirès, 6 522 121 entrées
5. Mulan, Barry Cook & Tony Bancroft, 5 793 697 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : L'Ennui (Cédric Kahn)
- Prix Méliès : La Vie rêvée des anges (Erick Zonca)
- Prix Jean Vigo : Dis-moi que je rêve (Claude Mouriéras)
- César du meilleur film : La Vie rêvée des anges (Erick Zonca)
- Oscar du meilleur film : Titanic (James Cameron)
- Festival de Venise, Lion d'or : Mon frère (Gianni Amelio)
- Festival de Cannes, Palme d'or : L'Éternité et un jour (Théo Angelopoulos)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Central do Brasil (Walter Salles)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Zhao xiansheng (Lu Yue)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Le Vent en emporte autant (Alejandro Agresti)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 1998 sur le site Encyclo-Ciné)
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