07/05/2021
Zoom Arrière papier, cinquième !
Notre collectif Zoom Arrière a le plaisir de vous annoncer la parution de son cinquième ouvrage, consacré au cinéaste américain Jim Jarmusch. Après un quatrième numéro "spécial", portant sur le cinéma muet français, nous revenons à notre formule "monographique" nous ayant déjà amené à traiter des œuvres de Brian De Palma, Nanni Moretti, et Nagisa Ôshima.
En cinquante-et-un textes, signés de quatorze contributrices et contributeurs, le fil de l'œuvre de J.J. est déroulé le long des quinze longs métrages qui la composent à ce jour (de Permanent Vacation à The Dead Don't Die, en passant par Down by Law, Dead Man, Ghost Dog, Broken Flowers, Paterson...) avant que soient éclairées ses principales obsessions (le rock, la poésie).
Nous espérons que ce nouveau volume suscitera votre intérêt. Constitué de 130 pages, il peut être commandé, pour la modique somme de 5 € (+ 4 € de frais de port), de plusieurs façons, ici :
Voir le sommaire
Voir la 4e de couverture
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24/04/2021
Prochainement
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28/02/2020
ZA de A à Z : JARMUSCH, Jim
Les films de JJ vus par les contributeurs de ZA :
1980 - Permanent Vacation par Oriane Sidre
1984 - Stranger Than Paradise par Jocelyn Manchec
1986 - Down by Law
1989 - Mystery Train
1991 - Night on Earth par Antoine Mouton
1995 - Dead Man par Oriane Sidre / par Timothée Gérardin / par Antoine Rensonnet
1997 - Year of the Horse par Édouard Sivière
1999 - Ghost Dog, la voie du samouraï par Antoine Rensonnet (2)
2003 - Coffee and Cigarettes par Rémi
2005 - Broken Flowers par Félix & Rémi / par Jean-Luc Lacuve / par Oriane Sidre / par Vincent Jourdan
2009 - The Limits of Control par Antoine Mouton / par Antoine Rensonnet / par le Dr Orlof / par Oriane Sidre / par Jean-Luc Lacuve
2013 - Only Lovers Left Alive par le Dr Orlof / par Jean-Luc Lacuve / par Oriane Sidre / par Nolan
2016 - Paterson par Buster / par Rémi / par Jean-Luc Lacuve / par le Dr Orlof
2016 - Gimme Danger par Édouard Sivière
2019 - The Dead Don't Die par le Dr Orlof / par Édouard Sivière / par Jean-Luc Lacuve
Le Top 5 Jim Jarmusch de Zoom Arrière :
1. DOWN BY LAW
2. GHOST DOG, LA VOIE DU SAMOURAÏ
3. STRANGER THAN PARADISE
4. THE LIMITS OF CONTROL
5. MYSTERY TRAIN
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14/06/2018
Sur vos écrans en 2005
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 230 longs métrages (sur les 574 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Million Dollar Baby (Eastwood) 2- Les Amants réguliers (Garrel) 3- A History of violence (Cronenberg) Three Times (Hsiao-Hsien) 5- Be with me (Khoo) Last Days (Van Sant) La Vie aquatique (Anderson) The World (Zhang-ke) 9-La Guerre des mondes (Spielberg) Conte de cinéma (Sang-soo) Mystification (Rinaldi) Un film ancien : Il était un père (Ozu) Deux courts métrages : La Main (Kar-Wai) Worldly Desires (Weerasethakul)
Un simple amateur :
1- Three Times (Hsiao-Hsien) 2- Bataille dans le ciel (Reygadas) 3- Manderlay (Trier) 4- L'enfant (Dardenne) 5- The World (Zhang-ke) 6- La Forêt oubliée (Oguri) 7- A History of violence (Cronenberg) 8- Million Dollar Baby (Eastwood) 9- Match point (Allen) 10- Le château ambulant (Miyazaki)
Pierre :
1-Le château ambulant (Miyazaki) 2-Innocence (Hadzihalilovic) 3-La nuit de la vérité (Nacro)* 4-Charlie et la chocolaterie (Burton) 5-La guerre des mondes (Spielberg) 6-The world (Jia Zhang-Ke) 7-A history of violence (Cronenberg) 8-La vie aquatique (Anderson) 9-Three times (Hou Hsiao hsien) 10-Breaking news (To)
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 2005 ? (84 votants)
1- A History of Violence (Cronenberg) (14 voix)
2- Les Amants réguliers (Garrel) (7 voix)
3- La Guerre des mondes (Spielberg) (6 voix)
4- Match Point (Allen) Mysterious Skin (Araki) (5 voix)
6- La Vie aquatique (Anderson)(4 voix)
7- De battre mon coeur s'est arrêté (Audiard) Le Château ambulant (Miyazaki) (3 voix)
9ème place avec 2 voix : Three Times (HHH), Million Dollar Baby (Eastwood), L'Enfant (Dardenne), Broken Flowers (Jarmusch), Seven Swords (Tsui Hark), Before Sunset (Linklater), The World (Jia), Keane (Kerrigan), Grizzly Man (Herzog), Crazy Kung-Fu (Chow)
Enfin, films cités une seule fois A Taste of Tea (Ishii), Le Parfum de la dame en noir (Podalydès), Inside Deep Throat (Bailey/Barbato), Seule la mort peut m'arrêter (Hodges), Il était un père (Ozu), Bombon le chien (Sorin), Last Days (GVS), Trois enterrements (Jones), Star Wars (Lucas), Peindre ou faire l'amour (Larrieu), Seven invisible men (Bartas), Sin city (Rodriguez), Lady Vengeance (Park), Prendre femme (Elkabetz), Caché (Haneke), Le Filmeur (Cavalier)
LE BOX-OFFICE :
1. Harry Potter et la coupe de feu, Mike Newell, 7 732 071 entrées
2. Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith, George Lucas, 7 247 809 entrées
3. Le Monde de Narnia : Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique, Andrew Adamson, 5 262 124 entrées
4. Brice de Nice, James Huth, 4 424 136 entrées
5. Charlie et la chocolaterie, Tim Burton, 4 318 491 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Les Amants réguliers (Philippe Garrel)
- Prix Méliès : De battre mon cœur s'est arrêté (Jacques Audiard)
- Prix Jean Vigo : Les Yeux clairs (Jérôme Bonnell)
- César du meilleur film : De battre mon cœur s'est arrêté (Jacques Audiard)
- Oscar du meilleur film : Million Dollar Baby (Clint Eastwood)
- Festival de Venise, Lion d'or : Le Secret de Brokeback Mountain (Ang Lee)
- Festival de Cannes, Palme d'or : L'Enfant (Jean-Pierre et Luc Dardenne)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Carmen de Khayelitsha (Mark Dornford-May)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Nine Lives (Rodrigo Garcia)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Stesti (Bohdan Slama)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 2005 sur le site Encyclo-Ciné)
| Tags : 2005, eastwood, kerrigan, cronenberg, dardenne, hou, guédiguian, allen, jarmusch, van sant, park | Lien permanent | Commentaires (5) | Imprimer | Facebook | | |
01/11/2017
Sur vos écrans en 1999
EDITORIAL :
Par le Dr. Orlof
Si loin, si proche
Nous approchons irrémédiablement de la date fatidique de 2001 et pour la dernière année de ce millénaire (même si la question a fait beaucoup couler d’encre), Stanley Kubrick est revenu nous éblouir sans vaisseaux spatiaux et épopées cosmiques. Avec Eyes wide shut, c’est à la plus intime des odyssées qu’il nous convie : celle du couple. L’usure du mariage, la volonté de séduire, la jalousie, le fantasme : tout cela est traité de manière magistrale et stylisée dans cette œuvre controversée mais qui restera, à coup sûr, comme le jalon incontournable d’une immense filmographie.
La vision du couple de Tsai Ming-Liang est encore plus désespérée. Dans The Hole, il filme la solitude de deux êtres cloitrés dans leur bulle respective (leurs appartements) et seul un trou dans le plafond offre un semblant d’espoir de « communication » et offre des échappées musicales et oniriques dans cet univers très sombre.
Est-ce vers cette issue que se dirigent les relations humaines à l’orée du 21ème siècle ? Contrairement à ce que montrait Kubrick dans 2001 (justement), certains croient encore aux vertus de la technologie à tout crin. Le revenant George Lucas débute une nouvelle trilogie se situant en amont de la première saga Star Wars. Le résultat est affligeant de médiocrité mais l’utilisation des effets-spéciaux numériques laisse peut-être augurer d’une nouvelle ère pour le cinéma de grande consommation, à l’instar du film de 1977 qui signa en quelque sorte la fin du « Nouvel Hollywood » et les débuts de l’infantilisation du grand spectacle hollywoodien.
De la même manière, les frères Wachowski utilisent le « caméra-mapping » dans Matrix et nous proposent des effets-spéciaux en images de synthèse encore jamais vus sur grand écran. Cela n’empêche pas le film d’être plutôt raté et de naviguer dans des eaux « new-age » ronflantes et casse-pieds.
Est-ce à travers ces films que se dessine un avenir entièrement assujetti à la technologie ? On parle de plus en plus d’Internet et j’ai, à titre personnel, créé cette année une adresse pour recevoir des e-mails. De la même manière, nous rigolons avec mes amis aux terrasses des cafés de tous ces individus qui ne se parlent plus mais discutent ostensiblement (et beaucoup trop fort) avec leurs téléphones portables. Nous ne céderons, bien entendu, jamais à ces gadgets auxquels nous trouvons une forte capacité de nuisance, comme lorsque nous nous retrouvons dans les transports en commun à côté d’un type qui essaye toutes les sonneries possibles de sa machine.
Le cinéma de cette année semble avoir fait un pas de côté par rapport à ce développement des télécommunications : Kaurismäki revient au muet dans le très beau Juha et Jarmusch nous rappelle que le meilleur moyen de communiquer reste… le pigeon voyageur ! Après le sublime Dead Man, le cinéaste semble revenir à la fiction et à irriguer les mythologies du cinéma de genre d’autres références culturelles. Dans Dead Man, il nous proposait une relecture du western traditionnel à l’aune du génocide indien et de la poésie de William Blake. Dans Ghost Dog, il réinvestit le thriller en s’imprégnant du cinéma japonais (des citations des films de Suzuki) et de la culture des samouraïs. Ralentir le rythme, c’est également l’attitude de David Lynch qui après son mémorable Lost Highway bifurque totalement et nous embarque dans un étrange voyage en… tondeuse dans Une histoire vraie.
A l’inverse, Cronenberg nous montre un univers où le virtuel a envahi tous les aspects de l’eXistenZ. Dans ce très beau film, le cinéaste se fait un malin plaisir d’aller à l’encontre des visions classiques et nous propose un monde virtuel très « organique ». Quand tout devient faux, le corps est la dernière chose qui résiste. Résistance que l’on retrouve, à des degrés divers, et dans des univers totalement différents, chez les Straub (Sicilia !, un de leurs plus beaux films) et Monteiro et ses fantasmes délirants (Les Noces de Dieu).
Le corps a été malmené cette année au cinéma mais il reste la dernière trace de la singularité de l’individu. Corps haineux et irrémédiablement seul chez Gaspar Noé (Seul contre tous), perdu dans la forêt de ses fantasmes (Sombre de Grandrieux et, dans un autre style, Romance de Breillat).
Mais s’il fallait garder une image de cette année cinématographique, nous pencherions pour celle de ce couple taiseux qui se rapproche timidement en contemplant l’immensité des possibles offerts par l’océan dans A Scene at the sea de Kitano. Une goutte de délicatesse dans le vacarme infernal d’un nouveau monde en train d’advenir.
Et parce que même lorsque tout semble en ruine, il reste la puissance du sentiment amoureux comme le traduit d’ailleurs le « fuck » final d’Eyes wide shut.
1999 ou l’odyssée du couple…
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 244 longs métrages (sur les 551 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.