06/04/2018
Sur vos écrans en 2003
EDITORIAL :
Par Edouard
En 2003, je commence à faire une chose à laquelle j'aurais dû penser bien plus tôt dans mon existence de cinéphile : prendre systématiquement des notes sur les films que je peux voir. En août de cette année, j'écris ainsi mes premiers mots sur un cahier Oxford de papier 90g grands carreaux au format 17x22, à spirale métallique et à couverture plastifiée lavable de couleur bleue. Le premier film concerné est La Légende du grand judo, long métrage de 1943 marquant les débuts d'Akira Kurosawa. Accompagnée de la mention "TV" et de la date de visionnage 11.08.03, ma "critique" tient en 6 lignes seulement (et encore, en partant un carreau après la marge délimitée par le filet rouge). Inévitablement, au bout de quelques mois d'exercice, les films les plus inspirants me poussent à remplir une page entière. De là à ouvrir un blog, collaborer à L'Annuel du Cinéma ou écrire un livre sur Positif... en 2003, j'ai déjà passé l'âge de rêver...
L'archive m'est précieuse pour savoir ce que je pensais vraiment, alors, des films sortis au deuxième semestre 2003 (merci d'avance pour votre indulgence à l'encontre de bafouilles nullement destinées à sortir de chez moi).
Je m'agace donc de "la mise en abyme qui n'apporte rien" et des "dialogues très moyens" de La Petite Lili de Claude Miller, tombe de haut devant Twentynine Palms de Bruno Dumont, "insupportable à force de répétition des situations, de l'absence du plus petit événement, de dialogues inaudibles", vois en La Vie et tout le reste un "Woody mineur qui prête le flanc aux détracteurs".
En revanche, je profite du "plaisir de filmer" de Takeshi Kitano dans Zatoïchi, film que je préfère au volume 1 de Kill Bill, Tarantino me décevant pour la première fois. Au-delà de qualités certaines (tout le début du film, la performance d'Uma Thurman), je regrette que dans l'hommage au genre, "là où Kitano se distrait "sérieusement", Tarantino essaie tout et n'importe quoi". Goodbye Lenin ! de Wolfgang Becker m'apparaît comme une "comédie très habile et plus profonde qu'il n'y paraît" et Lost in La Mancha de Fulton et Pepe comme un "document incroyable". Je trouve que Les Invasions barbares de Denys Arcand sont comme l'avion qui décolle dans son film : "on se dit que c'est trop lourd et bien ça marche quand même". La force et le pessimisme total de Mystic River m'emportent malgré les interprétations appuyées de Sean Penn et de Tim Robbins. Avec In the cut, globalement mal reçu, Jane Campion me semble toujours effectuer "un sans faute (à 10 minutes près)". J'apprécie le "mystère" de Tiresia (Bertrand Bonello), la "crudité extrême" de Ken Park (Larry Clark), le nouveau "film de fou" de Resnais (Pas sur la bouche). Je vois dans le Bon voyage de Rappeneau une "grande comédie", "un régal", et dans le Dancing de Bernard, Brillat et Trividic un "film stupéfiant sur la création, le double et le couple".
Dans la première moitié de 2003, avant que je m'empare de mon cahier, m'avaient également plu, entre autres : Dolls, l'autre Kitano de l'année, plus déstabilisant mais tout aussi beau que Zatoïchi ; Un couple / Cavale / Après la vie, l'étonnante trilogie de Lucas Belvaux (où le tout devenait supérieur à la somme des parties) ; Loin du Paradis, le mélo sirkien de Todd Haynes ; Dogville, le nouveau film-dispositif "problématique" de Lars von Trier ; Plaisirs inconnus, la chronique rigoureuse de Jia Zhangke ; Solaris, le remake casse-gueule de Tarkovski par Soderbergh... Ainsi que Punch drunk love, la comédie romantique de Paul Thomas Anderson dont une récente nouvelle vision m'a confirmé que nous avions décidément là un cinéaste ayant compris que ce genre reposait en grande partie sur l'organisation de l'espace et la maîtrise du tempo.
Coup de chance, mon trio de tête personnel pour cette année 2003 regroupe des films recensés par mes soins puisque visibles alors sur les écrans durant l'été ou l'automne. Double coup de chance ! Ce sont les trois films du haut du tableau Zoom Arrière...
Du film-fleuve-surprise de Marco Tullio Giordana, Nos meilleures années, présenté en salles en deux parties de trois heures, j'écrivais d'abord ceci :
"Une moitié de très grand film. La durée semble le seul moyen de rendre aussi bien l'itinéraire d'une famille à travers 40 ans d'histoire. Le premier segment qui semble le plus anecdotique et le moins rattaché à des événements politiques est en fait le plus important, qui va irriguer souterrainement le reste du film et influer sur la vie des personnages. Tous sont attachants. Grande mise en scène, proche des visages, subtile dans l'approche des personnages et des situations."
Puis en sortant de la seconde partie :
"Partie la plus émouvante, parfois mélodramatique. Finalement, ce n'est pas que l'histoire politique de l'Italie mais toute la culture (tous les arts sont évoqués) et la géographie (Rome, Sicile, Toscane...). Impression de maîtrise dans chaque scène, de force et d'évidence."
Sur le premier long métrage d'Andreï Zviaguintsev, Le Retour, je notais :
"Une mise en scène très pure, mystique, mystérieuse. Un film symboliste doit d'abord, comme ici, être incarné fortement. Les deux garçons sont étonnants d'intensité. Début magnifique sur le plongeoir puis, le temps que le récit se mette en place, l'angoisse sourde monte, le film prend une ampleur majestueuse avec l'arrivée sur l'île déserte. C'est finalement un conte, presque horrifique et une vision terrible des rapports père-fils. Grande révélation russe depuis Kanevski."
Reste Elephant de Gus Van Sant... Je me souviens de l'accueil cannois que je suivais bien sûr de loin. Je me souviens de l'extase des Cahiers du Cinéma et des Inrocks. Je me souviens que même Positif semblait avoir bien aimé. Je me souviens qu'on parlait aussi d'un virage pris par le cinéaste avec un film précédent seulement présenté jusque là en festival et titré Gerry. Je me souviens qu'il fallait attendre le mois d'octobre pour voir enfin Elephant, voir plus que sa fascinante bande annonce. Je ne me souviens pas avoir, depuis, autant attendu un film.
Le 23.10.03, je griffonnais, rendu peu capable de faire des phrases :
"A la hauteur de l'attente, œuvre incroyable. Grande radicalité de la mise en scène : longs plans séquences de marche, collés aux personnages, chorégraphie des déplacements, narration circulaire. Effroyable objectivité du regard sur les adolescents. Interprètes amateurs d'une grande vérité. Fluidité de la caméra. Suspense rendu par le montage, la narration, la lumière. Massacre final filmé de façon exemplaire (arrière-plan et victimes souvent dans le flou) et fin abrupte qui laisse le spectateur à sa stupeur et ses questions."
En 2010, à la "grande époque des blogs", j'avais recensé une imposante quantité de listes publiées sur le net des "meilleurs films de la décennie" qui venait de s'écouler. 66 blogueuses et blogueurs cinéphiles en exercice avaient dressé la leur. Au classement général, Elephant arrivait deuxième, seulement devancé par l'intouchable Mulholland Drive et Gus Van Sant était premier ex-aequo avec David Lynch au classement des cinéastes.
En 2018, Elephant est encore considéré comme incontournable par huit d'entre nous... et détestable par deux autres. Signe d'une grande œuvre vivante (que je voudrais revoir tout de suite).
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 231 longs métrages (sur les 522 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Elephant (Van Sant) 2- Un film parlé (de Oliveira) 3- Va et vient (Monteiro) 4- L'Arche russe (Sokourov) 5- Numéro zéro (Eustache) 6- Mystic River (Eastwood) 7- Saltimbank (Biette) 8- Plaisirs inconnus (Zhang-ke) 9- Histoire de Marie et Julien (Rivette) 10- Dancing (Bernard-Brillat-Trividic)
Un simple amateur :
1- Les Harmonies Werckmeister (Tarr) 2- Le Retour (Zviaguintsev) 3- Dogville (Lars von Trier) 4- Elephant (Van Sant) 5- Femmes en miroir (Yoshishige Yoshida) 6- Plaisirs inconnus (Jia) 7- Oasis (Lee Chang-Dong) 8- Soy Cuba (Kalatozov) 9- Punch-Drunk Love (PTA) 10- Mystic River (Eastwood)
Foxart :
Elephant : **** Le Retour: *** Mystic River: ** Punch-Drunk Love : *** Arrête-moi si tu peux: **** Kill Bill : volume 1: *** La Vingt-Cinquième Heure: **** Son frère: ** Cavale: **** Le Mystère de la chambre jaune: ** Dogville: **** Loin du paradis: *** Le Monde de Nemo: **** Après la vie: *** Lost in La Mancha: *** Dark Water: **** Le Château dans le ciel ** Gangs of New York: ** Un couple épatant: ** Ken Park: ** Pas sur la bouche: * La Cité de Dieu: *** Depuis qu'Otar est parti: **** Qui a tué Bambi ?: ** Solaris: * Dancing: **** Respiro: *** Twenty-Four Hour Party People: 0 Confessions d'un homme dangereux: *** Raja : **** Good Bye Lenin !: *** Bon Voyage: **** La Fleur du mal: ** The Hours: ** Les Egarés: *** Les Lois de l'attraction: *** In the Cut: 0 X-Men 2 : *** Les Invasions barbares: * The Magdalene Sisters: *** Adaptation: *** Ce jour-là: *** L'Expérience: ** The Eye: * Le Temps du loup: *** Il est plus facile pour un chameau... : ** Un homme, un vrai: *** Après vous: * Swimming Pool: * Intolérable Cruauté: * Seigneur des anneaux : le Retour du roi: *** Les Sentiments: ** Vingt-Huit Jours plus tard: * Les Looney Tunes passent à l'action: * Les Corps impatients: ** Pirates des Caraïbes: ** Identity: 0 Innocents: ** Thirteen: *** Le Cercle: *** Traqué: *** Bruce tout-puissant: * Stupeur et tremblements: * Matrix Reloaded: *** Les Côtelettes: 0 Janis et John: 0 Phone Game: 0 France boutique: * Le Pharmacien de garde Petites Coupures: ** Ma vraie vie à Rouen: ** Cypher: *** Maléfique: ** Darkness: ** Les Enfants d'Abraham: * Hic: ** Scary Movie 3: * Hulk: 0 Terminator 3 : le Soulèvement des machines: * La Petite Lili: ** Chicago: 0 Haute Tension: ** Underworld: 0 Love Actually: ** Intacto: ** Eight Mile: ** Dirty Pretty Things: ** Matrix Revolutions: ** Charlie's Angels : Les anges se déchaînent: * Mafia Blues 2: * Vingt-Quatre Heures de la vie d'une femme: 0 Filles uniques: ** Nos enfants chéris: ** Bienvenue au gîte: * The Station Agent: ** Ni pour ni contre bien au contraire: ** Brocéliande: 0 Destination finale 2: * Clément: *** A la petite semaine: * Fanfan la Tulipe: 0 Cube² : Hypercube: 0 Le Coût de la vie: * Chouchou: ** Je reste ! : 0
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 2003 ? (86 votants)
1- Elephant (Gus Van Sant) 18 voix
2- Kill Bill, vol 1 (Tarantino) 6 voix
3- Dogville (Lars von Trier) Arrête-moi si tu peux (Spielberg) 5 voix
5- Les Harmonies Werckmeister (Tarr) Mystic River (Eastwood) 4 voix
7- Punch-Drunk Love (PTA) Soy Cuba (Kalatozov) Le Monde de Némo (Stanton) Le Retour (Zviaguintsev) Master and commander (Weir) Trilogie Lucas Belvaux 3 voix
2 voix : Plaisirs inconnus (Jia), Dolls (Kitano), Un film parlé (Oliveira)
1 voix : Les côtelettes (Blier), Dark Water (Nakata), Gangs of New-York (Scorsese), Nos meilleures années (Giordana), Auto-focus (Schrader), In this world (Winterbottom), Adaptation (Jonze), Tiresia (Bonello), Le retour du roi (Jackson), La Maison des 1000 morts (Zombie), 28 jours plus tard (Boyle), A la gauche du père (Carvalho), Ken Park (Clark), La Cité de Dieu (Meirelles), Good Bye Lenin (Becker), Le Pouvoir de la province de Kangwon (HSS), Pas sur la bouche (Resnais), 25ème heure (Lee), Pirate des caraïbes (Verbinski), Zatoichi (Kitano), Love actually (Curtis)
LE BOX-OFFICE :
1. Le Monde de Nemo, Andrew Stanton & Lee Unkrich, 9 311 689 entrées
2. Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi, Peter Jackson, 7 393 904 entrées
3. Taxi 3, Gérard Krawczyk, 6 151 691 entrées
4. Matrix reloaded, Andy & Larry Wachowski, 5 701 222 entrées
5. Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl, Gore Verbinski, 3 886 629 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Un couple épatant / Cavale / Après la vie (Lucas Belvaux) & Les Sentiments (Noémie Lvovsky)
- Prix Méliès : Un couple épatant / Cavale / Après la vie (Lucas Belvaux)
- Prix Jean Vigo : Toutes ces belles promesses (Jean-Paul Civeyrac)
- César du meilleur film : Les Invasions barbares (Denys Arcand)
- Oscar du meilleur film : Chicago (Rob Marshall)
- Festival de Venise, Lion d'or : Le Retour (Andreï Zviaguintsev)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Elephant (Gus Van Sant)
- Festival de Berlin, Ours d'or : In this world (Michael Winterbottom)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Eau dormante (Sabiha Sumar)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Shussangst (Dito Tsintsadze)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 2003 sur le site Encyclo-Ciné)
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07/08/2017
Sur vos écrans en 1998
EDITORIAL :
Par Edouard S.
Rendus certainement nerveux par le rythme de publication des notes zoomarrièresques passé de mensuel à très aléatoire, vous attendez fébrilement le titre du meilleur film de 1998 ? Et bien vous ne le dénicherez pas dans l'habituelle liste étoilée dressée ci-dessous !
Non, ce n'est pas Jackie Brown de Quentin Tarantino, film de la maturité poussant même les Cahiers du Cinéma à reconnaître enfin le talent du cinéaste excité. Non, ce n'est pas le sublime Fleurs de Shanghai, fascinante plongée dans le passé et plus gros succès du jusque-là confidentiel maître taïwanais Hou Hsiao-hsien. Non, ce n'est ni Minuit dans le jardin du bien et du mal, ni Harry dans tous ses états, bonnes cuvées proposées les sexagénaires Clint et Woody.
Le film de 1998 est en fait un documentaire produit et diffusé par Canal+ dès la fin de la Coupe du Monde de football remportée par l'équipe de France et réalisé par Stéphane Meunier au plus près du staff et des joueurs. Les Yeux dans les Bleus est, comme le stupéfiant Kingdom de Lars Von Trier, un produit télévisuel, et, comme le puissant Festen de Thomas Vinterberg, un film tourné caméra à l'épaule. Il est également, aussitôt, un succès populaire, comme le Titanic de James Cameron (et ses 20 millions et quelques spectateurs), et un film culte, comme le Big Lebowski des frères Coen, à ceci près que Les Yeux dans les Bleus montrent l'équipe du Capitaine Deschamps éviter l'iceberg brésilien et remporter le trophée en jouant non pas au bowling mais bien au football.
On trouve dans le documentaire de Meunier des répliques aussi mémorables que le fameux "Il s'appelle Just Leblanc" du Dîner de cons (30 secondes brillantes perdues dans un océan de nullité), avec, en premier lieu, le mythique "Muscle ton jeu Robert !" envoyé par le grand Aimé Jacquet à Robert Pirès. Notons également qu'il y eut, comme pour Les Visiteurs, deux suites oubliées par tous bien que reposant sur le même principe immersif (réalisées à l'occasion de la Coupe du Monde suivante en 2002).
Comme la première moitié d'Il faut sauver le soldat Ryan, Les Yeux dans les Bleus donnait le sentiment du jamais vu, par la proximité que Meunier était parvenu à entretenir avec les footballeurs français, une proximité qui, en 1998, sentait encore le vrai puisque nous n'étions pas encore entrés totalement dans notre société de la (fausse) transparence et de la véritable manipulation par l'image. Malheureusement, c'est surtout pour le pire que ce film inestimable annonce tout ce qui viendra par la suite dans le domaine du document sportif. A compter de cette date, tous les services des sports n'auront de cesse de proposer à leurs spectateurs des "plongées inédites dans l'intimité des champions", lassantes ribambelles d'images de vestiaires, d'entraînements et de discours motivants. Irrémédiablement privé des droits de retransmission des grands événements sportifs par les chaînes payantes, le service public s'est fait un spécialiste de l'exercice, qui est devenu ainsi une sorte de cache-misère.
Alors effectivement, Les Yeux dans les Bleus n'est pas un film de cinéma. Mais ce n'est pas juste un document. Stéphane Meunier a eu certes la chance d'être au bon endroit au bon moment et de voir la France l'emporter grâce à deux coups de boule (non répréhensibles ceux-là) du Roi Zidane. Encore fallait-il mettre ces instants captés en forme, bâtir une narration prenante, utiliser habilement les musiques en rendant par exemple supportable le I Will survive de Gloria Gaynor et prolonger la joie ressentie en juin et juillet 1998, avant de voir tout cela s'évaporer quelque peu avec le temps. Car aujourd'hui, il est vrai que les enfants courant après le ballon s'en "footent" un peu des Yeux dans les Bleus. Tandis que Kirikou, ça marche toujours...
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 218 longs métrages (sur les 464 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Histoire(s) du cinéma (Godard) 2- Titanic (Cameron) 3- Conte d'automne (Rohmer) 4- Jackie Brown (Tarantino) 5- Secret défense (Rivette) 6- Snake Eyes (De Palma) 7- Les Fleurs de Shanghai (Hsiao-Hsien) Kanzo sensei (Imamura) 9- Inquiétude (de Oliveira) Les Rebelles du Dieu Néon (Ming-Liang) + un court-métrage : Mort à Vignole (Smolders)
Mister Arkadin :
**** :
*** : The Big Lebowski (8) ; Snake Eyes (7) ; Sue perdue dans Manhattan (7) ; La Prisonnière espagnole (7) ; Pas vu, pas pris (7) ; Conte d’automne (7)
** : Mary à tout prix (6) ; L’Enjeu (6) ; Sexcrimes (6) ; Hors d’atteinte (6) ; Wild Man Blues (6) ; La Vie rêvée des anges (6) ; Titanic (6) ; Harry dans tous ses états (6) ; Aprile (6) ; Le Général (6) ; Les Rebelles du dieu néon (6) ; Insomnia (6) ; U-Turn (5) ; Small Soldies (5) ; Jackie Brown (5) ; Minuit dans le jardin du bien et du mal (5) ; Les Fleurs de Shanghai (5) ; L’Ennui (5) ; Chat noir, chat blanc (5) ; Bienvenue à Gattaca (5) ; My name is Jo (5)
* : Souviens-toi l’été dernier (4) ; La vie est belle (4) ; The Truman Show (4) ; Le Dîner de cons (4) ; Vidange (4) ; Will Hunting (3) ; Boogie Nights (3) ; Jeanne et le garçon formidable (3) ; A vendre (3) ; Place Vendôme (3)
o : Les Couloirs du temps (Les Visiteurs II) (2) ; Serial Lover (2) ; Une chance sur deux (2) ; Taxi (2) ; Lolita (2) ; Ceux qui m’aiment prendront le train (2) ; Le Masque de Zorro (2)
- (vus, mais plus assez de souvenirs pour noter ; sont par définition absents ceux que j’ai vus, mais qui m’ont laissé tellement peu de souvenirs que je ne m’en rappelle même plus !) : Kirikou et la sorcière ; Ouvre les yeux ; The Second Civil War ; Secret Défense ; Scream 2 ; Déjà mort ; A la place du cœur ; L’Ecole de la chair
Pierre :
Top 10 : 1-La pomme (Makhmalbaf) 2-Les idiots (Von Trier) 3-0ssos (Costa) 4-Titanic (Cameron) 5-Mary à tout prix (Farelly) 6-Le roi des masques (Wu Tian Ming) 7-Snake eyes (De Palma) 8-Violent cop (Kitano) 9-Les fleurs de Shangaï (hou Hsiao Hsien) 10-Kirikou et la sorcière (Ocelot)
les 20 hors liste suivants The bible and gun club (Harris)*** L'arche du désert (Chouikh)*** Massoud l'afghan (De Ponfilly)*** Le garçon boucher (Jordan)*** Animals (Di Giacomo)*** Si bleu si calme (De Latour)** Memory & desire (Brooks)** Heavy (Mangold)** Slam (Levin)** Devarim (Gitaï)** Central do Brasil (Salles)** En plein coeur (Jolivet)** A la recherche du paradis perdu (Salis)** La dette (Buenaventura et Alvarez)** Les taudis de Beverly hills (Jenkins)** C'est la tangente que je préfère (Silvera)* Les puissants (Chelsom)* Au-delà de nos rêves (Ward)* Kurt & Courtney (Broomfield)* Argent comptant (Rattner)00
et puis 19 longs-métrages inédits 1-Dil se (Ratnam)**** 2-Bird people of China (Miike)**** 3-Garçons d'Athènes (Gianadis)*** 4-The book of life (Hartley)*** 5-La dernière danse (Tsai Ming Liang)*** 6-Storm riders (Lau)*** 7-Le vol de l'abeille (Usmonov)*** 8-Lithium (Flmhole)** 9-Monella (Brass)** 10-Attractions fatales (Maxwell)** 11-Palmetto (Schlöndorff)** 12-Dead end (Bullock)** 13-Future sport (Dickerson)* 14-Frankfurt millenium (Karmakar)* 15-Le dentiste 2 (Yuzna)* 16-Le couloir de la mort (Baker et michaels)0 17-Post mortem (Pyun)0 18-Maleficia (Pelissier)0 19- Pur et dur / One tough cop (Barreto)0
Un moyen métrage Ici ou là-bas (Zegaoui)**
et puis pour finir 17 courts-métrages 1-Gilbert & Sullivans the very models (Purves)**** 2-Human remains (Rosenblatt)*** 3-Paradis artificiels (Manas)*** 4-Mort à Vignolle (Smolders)*** 5-Mon lit ton lit (Tamou)*** 6-Brushing (So Nyon-Ghi)*** 7-Crazy glue (Rosenthal)*** 8-Les larmes (Sen)** 9-Electrons statiques (Moutoud)** 10-Exercice of steel (Caro)** 11-Ma couleur et nous (Mc Lean)** 12-Grace (Enoch)** 13-Le cyclope de la mer (Jullien)** 14-De passage (Olive)** 15-L'étranger venu d'Afrique (Kembela)** 16-Alias (De Van)* 17-Flammes (Bokanowski)*
Un simple amateur :
1-Mère et fils (Sokourov) 2-Les fleurs de Shangaï (hou Hsiao Hsien) 3-Les idiots (Von Trier) 4-Kanzo sensei (Imamura) 5-Festen" (Vinterberg) 6-The Big Lebowski (Coen) 7-Conte d'automne" (Rohmer) 8-La pomme (Makhmalbaf) 9-Minuit dans le jardin du bien et du mal (Eastwood) 10-Insomnia (Nolan)
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 1998 ? (92 votants)
17 voix pour "The Big Lebowski"
2ème (9 voix) : "Jackie Brown" (Tarantino)
3ème (8 voix) : "Starship Troopers" (Verhoeven)
4ème (7 voix) : "Festen" (Vinterberg)
5ème (4 voix) : "Titanic" (Cameron)
6ème (3 voix) : "Harry dans tous ses états" (Allen), "Dieu seul me voit" (Podalydès), "Conte d'automne" (Rohmer), "Aprile" (Moretti), "Velvet Goldmine" (Haynes), "Will Hunting" (Gus Van Sant)
Viennent ensuite avec 2 voix : "Il faut sauver le soldat Ryan" (Spielberg), Bienvenue à Gattaca (Niccol), Claire Dolan (Kerrigan), Sue perdu à Manhattan (Kollek), The second civil war (Dante), Le Festin chinois (Tsui Hark), Boogie Nights (PTA)
Cités une fois : Snake eyes (De Palma), Le Général (Boorman), Les yeux dans les bleus (Meunier), "Sexcrimes" (McNaughton), Piège à Hong-Kong (Tsui Hark), Fleurs de Shanghai (HHH), The Boxer (Sheridan), Inquiétude (Oliveira), Comme elle respire (Salvadori), Insomnia (Skjoldbjaerg), Sitcom (Ozon), Kirikou (Ocelot), Chat Noir, chat blanc (Kusturica), The Truman show (Weir), Las Végas parano (Gilliam)
LE BOX-OFFICE :
1. Titanic, James Cameron, 20 634 793 entrées
2. Le Dîner de cons, Francis Veber, 9 247 001 entrées
3. Les Visiteurs 2 : Les Couloirs du temps, Jean-Marie Poiré, 8 043 129 entrées
4. Taxi, Gérard Pirès, 6 522 121 entrées
5. Mulan, Barry Cook & Tony Bancroft, 5 793 697 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : L'Ennui (Cédric Kahn)
- Prix Méliès : La Vie rêvée des anges (Erick Zonca)
- Prix Jean Vigo : Dis-moi que je rêve (Claude Mouriéras)
- César du meilleur film : La Vie rêvée des anges (Erick Zonca)
- Oscar du meilleur film : Titanic (James Cameron)
- Festival de Venise, Lion d'or : Mon frère (Gianni Amelio)
- Festival de Cannes, Palme d'or : L'Éternité et un jour (Théo Angelopoulos)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Central do Brasil (Walter Salles)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Zhao xiansheng (Lu Yue)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Le Vent en emporte autant (Alejandro Agresti)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 1998 sur le site Encyclo-Ciné)
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13/11/2016
Sur vos écrans en 1994
EDITORIAL :
Par Vincent J.
Trois couleurs, rouge
Avec le recul, les années quatre-vingt ont marqué un profond bouleversement du cinéma. Facile à dire quand on a ce recul et puis c'est sans doute vrai de chaque décennie. Mais celle-ci est la mienne, celle qui me voit passer de l'adolescence à l’âge adulte, celle de mes années d’étudiant propices entre toutes à l'exercice d’une cinéphilie galopante. C'est celle où se forgent les goûts et les dégoûts, où les découvertes marquent pour la vie. Reste que cette période me laisse avec une drôle de saveur dans la bouche. Le cinéma italien s'est écroulé, les promesses du cinéma français n'ont pas été tenues et obligent à se rabattre sur les sûres valeurs du passé (Rohmer, quelqu'un ?), le cinéma américain, mon alpha et mon oméga, a glissé vers un spectaculaire tapageur excluant petit à petit mais avec rapidité, les regards les plus ambitieux.
Les années quatre-vingt dix s'annoncent plus intéressantes, du moins plus aptes à entretenir la flamme du renouveau. Le cinéma asiatique entre nouveautés et (re)découvertes apporte une sacrée bouffée d'air frais. Et en cette belle année 1994, trois films montrent pour moi que tous les espoirs sont permis pour les années à venir. trois films à marquer d'une pierre rouge.
Fin mai, Nanni Moretti enfourche sa Vespa pour traverser Rome au mois d'août. Drôle et mordant, mélancolique et musical, libre comme jamais, Moretti avec son Journal intime laisse tomber le masque transparent de Michele Apicella pour s'adresser à nous à la première personne. Il nous parle de sa ville, de son pays et du monde, un vaste programme auquel il donne une cohérence en restant à la hauteur de Nanni Moretti, dans les rues romaines, d'île en île, de médecin en médecin. Il dit et montre très simplement ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas, du cinéma gore à Jennifer Beals, du souvenir de Pasolini à un numéro musical de Silvana Mangano, de la télévision aliénante au culte de l'enfant roi, de la pharmacie envahissante aux guérisseurs les plus folkloriques. Son style, fluide, vif, fait le reste, aidé par une bande son tout aussi diverse qui mêle Keith Jarrett à Leonard Cohen, le fidèle Nicola Piovani à Khaled. Moretti agrippe à pleines mains cette matière hétéroclite et en ordonne le chaos comme il collectionne les coupures de journaux pour tenter de donner un sens au monde dans lequel il vit. Cinéaste et cinéphile, il fait des listes, classe et donne son canon, le seul qui vaille, celui qui lui est propre. Sa conclusion tient en deux phrases : "Je suis un splendide quadragénaire" et "Boire un verre d'eau le matin ne peut pas faire de mal". En 1994, accédant glorieusement à la trentaine, je ne peux qu'être sensible à cette promesse et me réjouir des lettres rouges du titre qui éclatent sur les devantures des cinémas. Et derrière Moretti se fait jour une nouvelle génération de cinéastes, discrets mais tenaces, Marco Risi, Daniele Luchetti, Gianni Amelio, ou Michele Soavi, annonçant le renouveau d'un cinéma qui me manquait trop.
C’est en mai aussi que la Croisette s'est esclaffée et à frémit pour Pulp fiction, consacrant d'une palme son réalisateur de trente ans, Quentin Tarantino. Comme Moretti, le jeune américain offre un film gigogne à la narration éclatée, d'une forme rigoureuse mais souple qui brasse tout à la fois trente années de cinéma américain, versant populaire, et un portait de l'Amérique contemporaine. Je me souviens d'une discussion avec un critique de radio qui était resté sceptique. Derrière le jeu et la décontraction arrogante, Pulp fiction est un instantané aussi juste d'agaçant de l'Amérique, agaçant parce que juste : mélange des cultures, goût des motos, des armes et des voitures, culte de l’efficacité et de l'argent, mysticisme, rapport tordu à la sexualité, nostalgie des 50's, télescopages musicaux, et la présence envahissante du "big mac". La fiction tape à l’œil de Tarantino est aussi précise que la forme documentaire de Moretti. Il réactive d'anciennes gloires (Travolta, grandiose), s'amuse avec des stars (Willis, Walken), et puise dans le cinéma de genre. Son film est lui aussi, dans un autre registre, musical et libre. Tarantino ne cherche pas à organiser le chaos de cette Amérique dans laquelle il s'ébat avec jubilation. A travers ses héros schématiques et glorieux, il est à l’aise comme le poisson dans son bocal, au risque de la complaisance. Avec lui, c'est la confirmation insolente d'une nouvelle génération indépendante, Hal Hartley, Jim Jarmush, les frères Coen qui renouvelle la grosse machine hollywoodienne. Et comme dans son film précédent, le sang coule à flots, rouge vif, trouvant son apothéose quand il éclabousse les vitres de la voiture de Vincent et Jules après un malencontreux accident qui pulvérise le crâne de leur complice. En 1994 c'est un spectacle qui réjouit mes plus bas instincts.
Rouge, c'est en mars la couleur du manteau de la petite fille qui traverse le ghetto de Cracovie. Tache aveuglante de couleur dans un monde d'horreur en noir et blanc plongé dans le chaos par la barbarie nazie. D'une colline surplombante, Oskar Schindler suit la marche si fragile. Il voit ce que le monde se refuse à voir, la plaie béante de la destruction des juifs d’Europe. Allemand, industriel, opportuniste, membre du parti nazi par intérêt, Schindler est une figure ambiguë mais justement exemplaire pour sa part d'humanité qui ne va pas sombrer, comme pour tant d'autres, et lui permettre d'affronter la folie meurtrière du monde. Ce choix de Steven Spielberg n'est étonnant que pour ceux qui restent à la surface de l’œuvre du réalisateur. Schindler est le médiateur parfait pour s'adresser à l'occidental moyen de 1994 et pour Spielberg, cinéaste à succès, américain, juif, le seul point de vue tenable pour affronter ce sujet délicat entre tous. Spielberg est un cinéaste travaillé par l'histoire et l'ambition d'un cinéma américain en prise sur le monde, celui de John Ford, de George Stevens, de Samuel Fuller, de Frank Borzage, un cinéma qui a conscience de sa force, de sa fragilité parfois, mais qui croit en sa capacité à montrer, raconter et transmettre. En cela la foi de Spielberg en son art s'oppose à la vision d'un Jean-Luc Godard qui ne cesse d'en pointer l'échec. Positions irréconciliables. En France, une partie de la critique, Gérard Lefort et ses larmes ravalées, Jacques Mandelbaum, Louis Skorecki et Claude Lanzmann entonnent l'air du "Il ne faut pas", brandissant les textes sacrés de Jacques Rivette et Serge Daney. La polémique est malgré tout fertile car elle amène à reposer les questions de la représentation, ouvrant des pistes pour l'avenir, pour l'après Shoah quand le dernier témoin se sera tu. Car La liste de Schindler est plus profondément la tentative d'un homme qui n'a connu ni les temps ni les lieux du drame, pour approcher l'indicible et se confronter à la réalité du manteau rouge, jusqu'à ce que sa main tremble et qu'il ait le courage de montrer cette main trembler. Terrible scène des douches si mal comprise ! Qu'il soit un homme catalogué dans le spectacle en est trop pour certains. Mais les limites qu'ils lui donnent ne sont que leurs propres limites, légitimes après tout. La réalité du film, c'est un défi au cœur de Hollywood, un film en noir et blanc, avec des dialogues partiellement en allemand, polonais et yiddish, à la violence sans fard, qui exprime avec lucidité les limites d'un homme et d'un artiste : "Il en faudra beaucoup plus" dit un personnage. "J'aurais pu faire tellement plus" dit Schindler. Le film montre aussi, pour ceux qui suivent et estiment le cinéaste depuis vingt ans, que son œuvre sous son vernis de divertissement, est traversée de visions sombres d'exodes, de camps, d'une violence insoutenable, d'enfances meurtries, de figures du mal incarnées dans le pouvoir, d'un monde livré au chaos où se dressent ça et là de simples hommes qui ont su distinguer la petite robe rouge. En 1994, je ne doute pas d'avoir trouvé le cinéaste de ma vie.
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 193 longs métrages (sur les 409 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
Antoine | Céline | Christophe | Dr.Orlof | Edouard | FredMJG | Jean-Luc | Ludovic | Nolan | Rémi | Timothée | Vincent | |
L'Impasse (De Palma) | *** | **** | **** | *** | *** | ** | **** | *** | **** | **** | ||
Printemps tardif (Ozu) | *** | *** | **** | *** | **** | **** | ||||||
Journal intime (Moretti) | **** | * | **** | **** | **** | *** | ** | *** | **** | |||
Pulp Fiction (Tarantino) | *** | *** | **** | ** | *** | **** | ** | ** | *** | *** | **** | **** |
Short Cuts (Altman) | *** | **** | **** | ** | **** | *** | ** | ** | *** | **** | *** | |
Wallace et Gromit (Park) | *** | *** | *** | **** | ** | *** | **** | |||||
Bonjour (Ozu) | *** | ** | *** | *** | *** | **** | *** | |||||
Le Lâche (Ray) | *** | **** | *** | |||||||||
Trois Couleurs : rouge (Kieslowski) | *** | * | *** | **** | * | *** | ** | **** | *** | |||
Ladybird (Loach) | * | *** | *** | *** | ** | **** | *** | |||||
L'Etrange Noël de Monsieur Jack (Selick) | *** | *** | * | ** | **** | *** | * | ** | *** | ** | **** | |
Exotica (Egoyan) | *** | * | *** | **** | **** | ** | ** | ** | ||||
Les Roseaux sauvages (Téchiné) | *** | **** | *** | *** | *** | ** | * | ** | ||||
Veillées d'armes (Ophuls) | **** | *** | ||||||||||
Soleil trompeur (Mikhalkov) | ** | ** | ** | *** | *** | **** | ||||||
Délivrance (Ray) | **** | * | **** | |||||||||
Trois Couleurs : blanc (Kieslowski) | *** | * | *** | *** | * | *** | ** | *** | *** | |||
La Reine de la nuit (Ripstein) | *** | ** | ** | **** | ||||||||
Amateur (Hartley) | ** | *** | ** | **** | ||||||||
Pas très catholique (Marshall) | *** | *** | ** | *** | ** | |||||||
Petits Arrangements avec les morts (Ferran) | *** | *** | *** | ** | ** | |||||||
Délits flagrants (Depardon) | *** | *** | *** | ** | ** | |||||||
Au nom du père (Sheridan) | *** | **** | ** | ** | *** | * | ||||||
Regarde les hommes tomber (Audiard) | **** | ** | *** | *** | * | ** | ||||||
L'Eau froide (Assayas) | ** | * | *** | *** | *** | ** | *** | |||||
L'Enfer (Chabrol) | *** | ** | *** | ** | *** | * | ** | ** | ** | *** | ||
Le Grand Saut (Coen) | ** | *** | ** | *** | * | ** | ** | ** | *** | |||
La Reine Margot (Chéreau) | ** | *** | ** | ° | **** | ** | ** | *** | ||||
Les Vestiges du jour (Ivory) | ** | ** | *** | ** | ** | *** | ||||||
J'ai pas sommeil (Denis) | *** | ** | ** | **** | * | |||||||
Il était une fois le Bronx (De Niro) | *** | *** | ** | ** | ||||||||
Salé sucré (Lee) | ** | ** | *** | *** | ||||||||
La Jeunesse de la bête (Suzuki) | ** | ** | **** | |||||||||
Le Vagabond de Tokyo (Suzuki) | ** | ** | **** | |||||||||
Mrs Parker et le cercle vicieux (Rudolph) | ** | **** | ** | |||||||||
Vivre (Zhang) | *** | ** | *** | |||||||||
Trop de bonheur (Kahn) | *** | ** | *** | |||||||||
Le Bazaar de l'épouvante (Heston) | *** | *** | ** | |||||||||
Ce lieu sans limites (Ripstein) | ** | **** | ||||||||||
L'Empire de la fortune (Ripstein) | *** | *** | ||||||||||
Tiens ton foulard Tatiana (Kaurismäki) | *** | *** | ||||||||||
Blue Chips (Friedkin) | **** | |||||||||||
L'Ange noir (Brisseau) | ** | *** | *** | ** | * | ** | ||||||
Quatre Mariages et un enterrement (Newell) | * | ** | * | ** | ** | *** | *** | * | ** | * | ** | **** |
La Liste de Schindler (Spielberg) | ** | *** | ° | ** | ** | ** | * | ** | ** | ** | **** | |
The Baby of Mâcon (Greenaway) | ** | * | *** | ** | *** | |||||||
Entretien avec un vampire (Jordan) | * | *** | * | *** | ** | * | *** | |||||
Lettre pour L... (Goupil) | ** | *** | ** | |||||||||
Un été inoubliable (Pintilie) | ** | ** | *** | |||||||||
Jeanne la pucelle (Rivette) | ** | *** | ° | *** | ** | ** | ||||||
Les Patriotes (Rochant) | ** | ** | * | ** | *** | *** | ° | ** | ||||
Serial Mother (Waters) | ** | ** | ** | * | *** | |||||||
Ruby in Paradise (Nunez) | ** | *** | ||||||||||
Eté précoce (Ozu) | ** | *** | ||||||||||
L'Ile au trésor (Ruiz) | ** | *** | ||||||||||
Lamerica (Amelio) | ** | *** | ||||||||||
The Mask (Russell) | ** | * | *** | ** | * | ** | ** | |||||
La Cité de la peur (Berberian) | * | * | ** | ** | ° | ** | ** | **** | ** | |||
L'Armée des ténèbres (Raimi) | ** | ** | * | *** | ||||||||
Kika (Almodovar) | ** | ° | **** | ** | ** | * | * | ** | ||||
Speed (De Bont) | ° | *** | ° | *** | ** | ** | ** | |||||
Grosse Fatigue (Blanc) | * | ** | *** | ** | * | ** | * | |||||
M. Butterfly (Cronenberg) | * | ** | ** | *** | * | |||||||
Fresa y chocolate (Alea) | ** | ** | ** | ** | * | |||||||
La Vie d'un tatoué (Suzuki) | * | ** | *** | |||||||||
La Séparation (Vincent) | ** | ** | ** | |||||||||
Le Paradis blanc de l'enfer (Nakamura & Kumora) | *** | |||||||||||
La Grande Citrouille (Comencini) | *** | |||||||||||
Romeo Is Bleeding (Medak) | *** | |||||||||||
Baby Cart dans la terre de l'ombre (Misumi) | *** | |||||||||||
Le Territoire des démons (Misumi) | *** | |||||||||||
L'Escorte (Tognazzi) | *** | |||||||||||
Mi vida loca (Anders) | *** | |||||||||||
Fresh (Yakin) | *** | |||||||||||
Rapa Nui (Reynolds) | *** | |||||||||||
True Lies (Cameron) | ° | ° | *** | ** | *** | * | * | ** | ** | |||
Tetsuo (Tsukamoto) | * | ° | **** | ** | ||||||||
Rasta Rockett (Turteltaub) | ** | ° | *** | ** | ||||||||
Mina Tannenbaum (Dugowson) | ** | ** | * | ** | ||||||||
Forrest Gump (Zemeckis) | ° | ** | ** | ° | ** | ** | * | * | *** | ** | * | |
Le Roi lion (Allers & Minkoff) | ** | * | * | *** | * | |||||||
Le Sabre de la vengeance (Misumi) | * | *** | ||||||||||
Trauma (Argento) | *** | * | ||||||||||
Texasville (Bogdanovich) | * | *** | ||||||||||
Muriel (Hogan) | * | *** | ||||||||||
Le Cerf-volant bleu (Tian) | ** | ** | ||||||||||
Belle Epoque (Trueba) | ** | ** | ||||||||||
Le Journal (Howard) | ** | ** | ||||||||||
Backbeat (Softley) | ** | ** | ||||||||||
Bab El Oued City (Allouache) | ** | ** | ||||||||||
Katia Ismaïlova (Todorovski) | ** | ** | ||||||||||
Le Goût du riz au thé vert (Ozu) | * | ** | ** | |||||||||
The Crow (Proyas) | ** | * | ** | |||||||||
Le Fils préféré (Garcia) | *** | ** | * | * | * | ** | ° | * | ||||
Maverick (Donner) | ** | ** | * | * | * | |||||||
Tueurs nés (Stone) | * | ° | ** | *** | * | ° | ° | ** | ||||
Philadelphia (Demme) | ° | * | ** | ° | ** | * | ** | |||||
La Machine (Dupeyron) | ° | *** | * | |||||||||
Geronimo (Hill) | ** | ** | ° | |||||||||
Blink (Apted) | ** | * | * | |||||||||
Farinelli (Corbiau) | * | ** | * | |||||||||
Baraka (Fricke) | ** | * | ||||||||||
Entre ciel et terre (Stone) | * | ** | ||||||||||
Les Sœurs Munakata (Ozu) | * | ** | ||||||||||
Hexagone (Chibane) | ** | * | ||||||||||
Malice (Becker) | ** | * | ||||||||||
Les Leningrad Cowboys rencontrent Moïse (Kaurismäki) | ** | * | ||||||||||
Blown Away (Hopkins) | ** | * | ||||||||||
Cool World (Bakshi) | ** | |||||||||||
Personne ne m'aime (Vernoux) | ** | |||||||||||
Grande Petite (Fillières) | ** | |||||||||||
Le Journal de Lady M (Tanner) | ** | |||||||||||
Etat second (Weir) | ** | |||||||||||
Les Amoureux (Corsini) | ** | |||||||||||
Les Aventures de Huckleberry Finn (Sommers) | ** | |||||||||||
Le Retour des morts-vivants 3 (Yuzna) | ** | |||||||||||
Les Silences du palais (Tlatli) | ** | |||||||||||
La Partie d'échecs (Hanchar) | ** | |||||||||||
Clerks (Smith) | ** | |||||||||||
I Like It Like That (Martin) | ** | |||||||||||
Wonder Boy (Vecchiali) | ** | |||||||||||
Le Royaume des diamants (Ray) | ||||||||||||
La Fille de D'Artagnan (Tavernier) | ** | ° | * | * | * | * | ° | ** | * | |||
Wolf (Nichols) | * | ° | *** | ° | * | * | ||||||
L'Affaire Pélican (Pakula) | * | ° | * | * | ** | |||||||
Tombstone (Cosmatos) | ** | * | * | ° | ||||||||
Le Sourire (Miller) | ** | ° | * | * | ||||||||
Wyatt Earp (Kasdan) | ** | * | * | ° | ||||||||
Danger immédiat (Noyce) | ** | * | ° | * | ||||||||
L'Homme sans visage (Gibson) | ** | ° | * | |||||||||
Neuf Mois (Braoudé) | ° | * | ** | |||||||||
Madame Doubtfire (Columbus) | ° | ** | ° | * | ° | ** | ||||||
Le Colonel Chabert (angelo) | ° | * | * | * | * | |||||||
Guet-Apens (Donaldson) | ** | ° | ||||||||||
Sex and Zen (Mak) | ° | ** | ||||||||||
Absolom 2022 (Campbell) | * | * | ||||||||||
Killing Zoe (Avary) | * | * | ||||||||||
Demolition Man (Brambilla) | ° | * | ° | ** | ||||||||
Sauvez Willy (Wincer) | ** | * | ° | ° | ||||||||
Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ? (Segal) | * | ° | * | * | ||||||||
Deux Garçons, une fille, trois possibilités (Fleming) | ° | ° | * | ° | ** | |||||||
Color of Night (Rush) | ° | * | ° | ° | ** | |||||||
Un Indien dans la ville (Palud) | ** | ° | ° | ° | * | |||||||
Timecop (Hyams) | ** | ° | ° | |||||||||
Le Client (Schumacher) | ° | ** | ° | |||||||||
Aux petits bonheurs (Deville) | * | * | ° | |||||||||
Bonsoir (Mocky) | ° | * | * | |||||||||
Mister Jones (Figgis) | * | |||||||||||
Le Voleur d'arc-en-ciel (Jodorowsky) | * | |||||||||||
Police Story 3 (Tong) | * | |||||||||||
Critters 3 (Peterson) | * | |||||||||||
Critters 4 (Harvey) | * | |||||||||||
L'Histoire du garçon qui voulait qu'on l'embrasse (Harel) | * | |||||||||||
Gilbert Grape (Hallström) | * | |||||||||||
Le Ballon d'or (Doukouré) | * | |||||||||||
Police Academy : Mission à Moscou (Metter) | * | |||||||||||
L'Affaire Karen McCoy (Mulcahy) | * | |||||||||||
Nous les enfants du vingtième siècle (Kanevski) | * | |||||||||||
Pour l'amour d'une femme (Mandoki) | * | |||||||||||
Aux bons soins du docteur Kellogg (Parker) | * | |||||||||||
Gettysburg (Maxwell) | * | |||||||||||
Casque bleu (Jugnot) | ** | ° | ° | ° | ||||||||
Le Parfum d'Yvonne (Leconte) | ° | ° | * | * | ||||||||
Léon (Besson) | ° | ° | * | ° | * | * | ° | ° | ||||
Pas de vacances pour les Blues (Ross) | * | ° | ||||||||||
Le Bon Fils (Ruben) | * | ° | ||||||||||
L'Irrésolu (Ronssin) | ° | * | ||||||||||
Belles de l'Ouest (Kaplan) | * | ° | ||||||||||
L'Ours en peluche (Deray) | ° | * | ||||||||||
Opération Shakespeare (Marshall) | ° | * | ||||||||||
The Shadow (Mulcahy) | * | ° | ||||||||||
Sister Act, acte deux (Duke) | * | ° | ° | |||||||||
Piège en eaux troubles (Herrington) | ° | ° | ° | * | ||||||||
Montparnasse Pondichéry (Robert) | ° | |||||||||||
Les Trois Mousquetaires (Herek) | ° | |||||||||||
Macho (Luna) | ° | |||||||||||
Elles ne pensent qu'à ça (Dubreuil) | ° | |||||||||||
Délit mineur (Girod) | ° | |||||||||||
Terrain miné (Seagal) | ° | |||||||||||
Wayne's World 2 (Surjik) | ° | |||||||||||
Deux Doigts sur la gâchette (Sarafian) | ° | |||||||||||
L'Extrême Limite (Harris) | ° | |||||||||||
My father, ce héros (Miner) | ° | |||||||||||
Milliardaire malgré lui (Bergman) | ° | |||||||||||
Elles n'oublient jamais (Frank) | ° | ° | ||||||||||
Intersection (Rydell) | ° | ° | ||||||||||
Priez pour nous (Vergne) | ° | ° | ||||||||||
A toute allure (Rifkin) | ° | ° | ||||||||||
L'Expert (Llosa) | ° | ° | ||||||||||
Les Complices (Shyer) | ° | ° | ||||||||||
La Famille Pierrafeu (Levant) | ° | ° | ° | |||||||||
La Vengeance d'une blonde (Szwarc) | ° | ° | ° | ° | ||||||||
Le Flic de Beverly Hills 3 (Landis) | ° | ° | ° | ° | ||||||||
Antoine | Céline | Christophe | Dr.Orlof | Edouard | FredMJG | Jean-Luc | Ludovic | Nolan | Rémi | Timothée | Vincent | |
Inédits : | ||||||||||||
The Lovers (Tsui) | ° | ** | *** | *** | *** | **** | ||||||
Lothringen (Straub & Huillet) | *** | |||||||||||
L'uomo che guarda (Brass) | ** | |||||||||||
Leçon de vie (Lehman) | ** |
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- L'Impasse (De Palma) 2- Journal intime (Moretti) 3- J'ai pas sommeil (Denis) 4- Les Roseaux sauvages (Téchiné) 5- Travolta et moi (Mazuy) 6- Pas très catholique (Marshall) 7- Délits flagrants (Depardon) 8- L'Eau froide (Assayas) 9- L'Ange noir (Brisseau) 10- M. Butterfly (Cronenberg) Petits arrangements avec les morts (Ferran)
Inédits : 1- Lothringen ! (Straub/Huillet) 2- Santantango (Tarr) 3- Li per li (Léon)
Anciens : 1- Printemps tardif (Ozu) 2- Eté précoce (Ozu) 3- Bonjour (Ozu) 4- Le Vagabond de Tokyo (Suzuki) 5- Le Goût du riz au thé vert (Ozu) 6- La jeunesse de la bête (Suzuki)
Un simple amateur :
1- Printemps tardif & Bonjour (Ozu) 2- Short cuts (Altman) 3- Les Roseaux sauvages (Téchiné) 4- Délivrance (Ray) 5- L'Impasse (De Palma) 6- Journal Intime (Moretti) 7- Ladybird (Loach) 8- Veillées d'armes (Ophuls) 9- Délits flagrants (Depardon) 10- L'Ange noir (Brisseau)
Mister Arkadin :
**** : Short Cuts (10) ; Pulp fiction (10) ; Veilles d’armes (9)
*** : Ladybird (8) ; Wallace et Gromit (8) ; Le Parfum d’Yvonne (8) ; Journal intime (8) ; Les Roseaux sauvages (8) ; L’Etrange Noël de Monsieur Jack (7) ; Soleil trompeur (7) ; L’Eau froide (7) ; Les Vestiges du jour (7)
** : Clerks (6) ; Exotica (6) ; Quatre Mariages et un enterrement (6) ; L’Enfer (6) ; Trois Couleurs : rouge (6) ; Petits Arrangements avec les morts (6) ; Les Patriotes (6) ; The Mask (5) ; Regarde les hommes tomber (5) ; Amateur (5) ; L’Impasse (5) ; La Reine Margot (5) ; Trois Couleurs : blanc (5) ; Vivre (5) ; Trop de bonheur (5)
* : La Fille de D’Artagnan (4) ; L’Ange noir (4) ; Un été inoubliable (4) ; Philadelphia (4) ; Le Grand Saut (4) ; J’ai pas sommeil (4) ; Il était une fois le Bronx (4) ; Kika (4) ; Belle Epoque (4) ; Le Fils préféré ; Pas très catholique (3) ; la Cité de la peur (3) ; Grosse fatigue (3) ; Aux petits bonheurs (3)
o : L’Ile au trésor (2) ; Lettre pour L… (2)
- (vus, mais plus assez de souvenirs pour noter ; sont par définition absents ceux que j’ai vus, mais qui m’ont laissé tellement peu de souvenirs que je ne m’en rappelle même plus !) : Tiens ton foulard Tatiana ; La Séparation
Pierre :
1-Tetsuo (Tsukamoto) 2-L'impasse (De Palma) 3-L'eau froide (Assayas) 4-L'île au trésor (Ruiz) 5-En compagnie d'Antonin Artaud (Mordillat) 6-Bonjour (Ozu) 7-Soleil trompeur (Mikhalkov) 8-Pulp fiction (Tarantino) 9-J'ai pas sommeil (Denis) 10-Vacas (Medem) 11-L'ange noir (Brisseau) 12-Le journal de lady M (Tanner) 13-Baby cart : le sabre de la vengeance (Misumi) 14-Lettre pour L (Goupil) 15-Ladybird (Loach)
les 19 hors liste restants Le héros (Ray)*** Le dieu éléphant (Ray)*** L'écureuil rouge (Medem)** Baby cart : l'âme d'un père, le coeur d'un fils (Saito)** Le club de la chance (Wang)** Ghost in the machine (Talalay)** Black robe (Beresford)** Ticks (Randel)** Les allumés de Beverly Hills (Spheeris)** Jack l'éclair (Wincer)** Rends la monnaie papa (Deutch)* Quand Harriet découpe Charlie (Schlamme)* Jason va en enfer (Marcus)* L'étudiant étranger (Labro)* Le saint (Noyce)* Max le meilleur ami de l'homme (Laffia)* La maison aux esprits (August)0 Caravan city (Herschmann)0 Giorgino (Boutonnat)00
30 longs-métrages inédits 1-US go home (Denis)*** 2-Aswang (Poltermann et Martin)*** 3-Angel dust (Ishii)*** 4-Roadracers (Rodriguez)*** 5-Red to kill (Tang)*** 6-A chinese chamber torture story (Lam)*** 7-La meute (Risi)*** 8-Jizda (Sverak)*** 9-Wing Chun (Yuen Woo Ping)*** 10-O.C.T.B (Wong)** 11-Le libre penseur (Watkins)** 12-The mangler (Hooper)** 13-Nuits de Chine (Allen)** 14-Demon's house 2 (Trenchard-Smith)** 15-Brainscan (Flynn)** 16-Néfertiti reine du Nil (Gilles)** 17-Les démons du maïs 3 : les moissons de la terreur (Hickox)** 18-Funnyman (Sprackling)** 19-Ring d'acier (Frost)** 20-Jailbreakers (Friedkin)* 21-La chute de Gotti (Young)* 22-Planète Alpha 11 (Metzger)* 23-Les Tronches 4 (Zacharias)* 24-Confessions d'une rebelle (Edel)* 25-Fatherland (Menaul)0 26-Shaolin kids (Yip)0 27-La légende du dragon rouge (Wong Jing)0 28-Les croisés de l'espace (Knoesel et Neuhäuser)0 29-Appartement 512 (Verbong)00 30-Mission extrême (Nagahama)0000
7 moyens-métrages 1-L'enfer d'une mère (Carré)*** 2-Street musicians of Bombay (Robbins)*** 3-Abbas Kiarostami : vérités et songes (Limosin)*** 4-Letters to Katja (Konttinen)*** 5-Marseille en mars (Comolli et Samson)** 6-Caravana de caravanas (Colectivo perfil urbano)* 7-Le voile et la république (Benguigui)*
et pour finir 15 courts-métrages 1-Roadkill (Van Bebber)**** 2-La vie secrète d'émile Frout (Elissalde)**** 3-Ex-child (Drouin)**** 4-Tout droit jusqu'au matin (Guiraudie)*** 5-L'enfance égarée (Ruggia)*** 6-Frutti Chester (Ramm)*** 7-The moon (Ito)*** 8-The spy who caught cold (Lanthorpe)** 9-Histoire de papier (Costa)** 10-Elles (Quinn)** 11-La lune qui rit (Mulloy)** 12-Tyhe deadman 2 : the return of deadman (Kerkhof)** 13-Le cinquième rêve (Avedikian)** 14-Au bord d'un lac (Bokanowski)** 15-Larmes (Von Dusseldorp)*
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 1994 ? (93 votants)
1- L'Impasse (Brian de Palma) : 21 voix
2- Pulp fiction (Tarantino) : 11 voix
3- Journal intime (Moretti) : 10 voix
4- Les Roseaux sauvages (Téchiné) La Liste de Schindler (Spielberg) 5 voix
6- Short cuts (Altman) : 4 voix
7- L'Etrange Noël de Mr Jack (Selick) : 3 voix
Puis viennent ensuite avec deux voix : Tueurs-nés (Stone), Forrest Gump (Zemeckis), Délits flagrants (Depardon), Le Vagabond de Tokyo (Suzuki), Exotica (Egoyan), Les Vestiges du jour (Ivory), Baraka (Fricke), Baby Cart (Misumi)
Et cités une fois : Soleil trompeur (Mikhalkov), Etat second (Weir), Killing Zoé (Avary), Le Goût du riz vert (Ozu), Tetsuo (Tsukamoto), Ladybird (Loach), The lovers (Tsui), Clerks (Smith), Jeanne la pucelle (Rivette), Rouge (Kieslowski), Quatre mariages et un enterrement (Newell), The mask (Russell), Portrait d'une jeune fille de la fin des années 60 à Bruxelles (Akerman), Le roi lion (Disney), Le client (Schumacher), Salé sucré (Ang Lee), L'armée des ténèbres (Raimi)
LE BOX-OFFICE :
1. Le Roi Lion, Rob Minkoff & Roger Allers, 10 135 871 entrées
2. Un Indien dans la ville, Hervé Palud, 7 870 802 entrées
3. Quatre mariages et un enterrement, Mike Newell, 5 791 728 entrées
4. Madame Doubtfire, Chris Columbus, 5 025 829 entrées
5. Forrest Gump, Robert Zemeckis, 3 963 919 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Les Roseaux sauvages (André Téchiné)
- Prix Méliès : Trois couleurs : Rouge (Krzysztof Kieslowski)
- Prix Jean Vigo : Trop de bonheur (Cédric Kahn)
- César du meilleur film : Les Roseaux sauvages (André Téchiné)
- Oscar du meilleur film : La Liste de Schindler (Steven Spielberg)
- Festival de Venise, Lion d'or : Before the rain (Milcho Manchevski) & Vive l'amour (Tsai Ming-liang)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Pulp fiction (Quentin Tarantino)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Au nom du père (Jim Sheridan)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : La Jarre (Ebrahim Forouzesh)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Dias contados (Imanol Uribe)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 1994 sur le site Encyclo-Ciné)
| Tags : 1994, de palma, ozu, moretti, tarantino, altman, park, kieslowski, loach, selick, ray | Lien permanent | Commentaires (11) | Imprimer | Facebook | | |