24/11/2019
Sur vos écrans en 2018
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 294 longs métrages (sur les 895 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LE BOX-OFFICE :
1. Les Indestructibles 2, Brad Bird, 5 845 365 entrées
2. Les Tuche 3, Olivier Baroux, 5 687 200 entrées
3. La Ch'tite Famille, Dany Boon, 5 626 049 entrées
4. Avengers : Infinity War, Anthony et Joe Russo, 5 141 500 entrées
5. Bohemian Rhapsody, Bryan Singer, 4 372 506 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Plaire, aimer et courir vite (Christophe Honoré)
- Prix Méliès : Mektoub, my love : canto uno (Abdellatif Kechiche)
- Prix Jean Vigo : Shéhérazade (Jean-Bernard Marlin) & Un couteau dans le cœur (Yann Gonzalez)
- César du meilleur film : Jusqu'à la garde (Xavier Legrand)
- Oscar du meilleur film : La Forme de l'eau (Guillermo del Toro)
- Festival de Venise, Lion d'or : Roma (Alfonso Cuaron)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Une affaire de famille (Hirokazu Kore-eda)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Touch Me Not (Adina Pintilie)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : A Land Imagined (Yeo Siew-hua)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Entre dos aguas (Isaki Lacuesta)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 2018 sur le site Encyclo-Ciné)
17/05/2019
Sur vos écrans en 2015
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 321 longs métrages (sur les 872 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
Et deux conseils "moyens métrages" par FredMJG : Les Jours d'avant (Karim Moussaoui), Le Rappel des oiseaux (Stéphane Batut).
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Cemetery of Splendour (Weerasethakul) Hacker (Mann) 3- A la folie (Bing) Mad Max : Fury Road (Miller) 5- Inherent Vice (Anderson) Trois souvenirs de ma jeunesse (Desplechin) 7- Comme un avion (Podalydes) La Sapienza (Green) 9- Au-delà des montagnes (Zhang-ke) Hill of Freedom (Sang-soo)
LE BOX-OFFICE :
1. Star Wars VII : Le Réveil de la Force, J.J. Abrams, 10 505 471 entrées
2. Les Minions, Kyle Balda & Pierre Coffin, 6 588 715 entrées
3. Jurassic World, Colin Trevorrow, 5 204 879 entrées
4. 007 Spectre, Sam Mendes, 4 982 985 entrées
5. Fast and furious 7, James Wan, 4 637 718 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Fatima (Philippe Faucon)
- Prix Méliès : Fatima (Philippe Faucon)
- Prix Jean Vigo : La Peur (Damien Odoul)
- César du meilleur film : Fatima (Philippe Faucon)
- Oscar du meilleur film : Birdman (Alejandro Gonzalez Inarritu)
- Festival de Venise, Lion d'or : Les Amants de Caracas (Lorenzo Vigas)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Dheepan (Jacques Audiard)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Taxi Téhéran (Jafar Panahi)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Un jour avec, un jour sans (Hong Sang-soo)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Sparrows (Runar Runarsson)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 2015 sur le site Encyclo-Ciné)
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06/04/2018
Sur vos écrans en 2003
EDITORIAL :
Par Edouard
En 2003, je commence à faire une chose à laquelle j'aurais dû penser bien plus tôt dans mon existence de cinéphile : prendre systématiquement des notes sur les films que je peux voir. En août de cette année, j'écris ainsi mes premiers mots sur un cahier Oxford de papier 90g grands carreaux au format 17x22, à spirale métallique et à couverture plastifiée lavable de couleur bleue. Le premier film concerné est La Légende du grand judo, long métrage de 1943 marquant les débuts d'Akira Kurosawa. Accompagnée de la mention "TV" et de la date de visionnage 11.08.03, ma "critique" tient en 6 lignes seulement (et encore, en partant un carreau après la marge délimitée par le filet rouge). Inévitablement, au bout de quelques mois d'exercice, les films les plus inspirants me poussent à remplir une page entière. De là à ouvrir un blog, collaborer à L'Annuel du Cinéma ou écrire un livre sur Positif... en 2003, j'ai déjà passé l'âge de rêver...
L'archive m'est précieuse pour savoir ce que je pensais vraiment, alors, des films sortis au deuxième semestre 2003 (merci d'avance pour votre indulgence à l'encontre de bafouilles nullement destinées à sortir de chez moi).
Je m'agace donc de "la mise en abyme qui n'apporte rien" et des "dialogues très moyens" de La Petite Lili de Claude Miller, tombe de haut devant Twentynine Palms de Bruno Dumont, "insupportable à force de répétition des situations, de l'absence du plus petit événement, de dialogues inaudibles", vois en La Vie et tout le reste un "Woody mineur qui prête le flanc aux détracteurs".
En revanche, je profite du "plaisir de filmer" de Takeshi Kitano dans Zatoïchi, film que je préfère au volume 1 de Kill Bill, Tarantino me décevant pour la première fois. Au-delà de qualités certaines (tout le début du film, la performance d'Uma Thurman), je regrette que dans l'hommage au genre, "là où Kitano se distrait "sérieusement", Tarantino essaie tout et n'importe quoi". Goodbye Lenin ! de Wolfgang Becker m'apparaît comme une "comédie très habile et plus profonde qu'il n'y paraît" et Lost in La Mancha de Fulton et Pepe comme un "document incroyable". Je trouve que Les Invasions barbares de Denys Arcand sont comme l'avion qui décolle dans son film : "on se dit que c'est trop lourd et bien ça marche quand même". La force et le pessimisme total de Mystic River m'emportent malgré les interprétations appuyées de Sean Penn et de Tim Robbins. Avec In the cut, globalement mal reçu, Jane Campion me semble toujours effectuer "un sans faute (à 10 minutes près)". J'apprécie le "mystère" de Tiresia (Bertrand Bonello), la "crudité extrême" de Ken Park (Larry Clark), le nouveau "film de fou" de Resnais (Pas sur la bouche). Je vois dans le Bon voyage de Rappeneau une "grande comédie", "un régal", et dans le Dancing de Bernard, Brillat et Trividic un "film stupéfiant sur la création, le double et le couple".
Dans la première moitié de 2003, avant que je m'empare de mon cahier, m'avaient également plu, entre autres : Dolls, l'autre Kitano de l'année, plus déstabilisant mais tout aussi beau que Zatoïchi ; Un couple / Cavale / Après la vie, l'étonnante trilogie de Lucas Belvaux (où le tout devenait supérieur à la somme des parties) ; Loin du Paradis, le mélo sirkien de Todd Haynes ; Dogville, le nouveau film-dispositif "problématique" de Lars von Trier ; Plaisirs inconnus, la chronique rigoureuse de Jia Zhangke ; Solaris, le remake casse-gueule de Tarkovski par Soderbergh... Ainsi que Punch drunk love, la comédie romantique de Paul Thomas Anderson dont une récente nouvelle vision m'a confirmé que nous avions décidément là un cinéaste ayant compris que ce genre reposait en grande partie sur l'organisation de l'espace et la maîtrise du tempo.
Coup de chance, mon trio de tête personnel pour cette année 2003 regroupe des films recensés par mes soins puisque visibles alors sur les écrans durant l'été ou l'automne. Double coup de chance ! Ce sont les trois films du haut du tableau Zoom Arrière...
Du film-fleuve-surprise de Marco Tullio Giordana, Nos meilleures années, présenté en salles en deux parties de trois heures, j'écrivais d'abord ceci :
"Une moitié de très grand film. La durée semble le seul moyen de rendre aussi bien l'itinéraire d'une famille à travers 40 ans d'histoire. Le premier segment qui semble le plus anecdotique et le moins rattaché à des événements politiques est en fait le plus important, qui va irriguer souterrainement le reste du film et influer sur la vie des personnages. Tous sont attachants. Grande mise en scène, proche des visages, subtile dans l'approche des personnages et des situations."
Puis en sortant de la seconde partie :
"Partie la plus émouvante, parfois mélodramatique. Finalement, ce n'est pas que l'histoire politique de l'Italie mais toute la culture (tous les arts sont évoqués) et la géographie (Rome, Sicile, Toscane...). Impression de maîtrise dans chaque scène, de force et d'évidence."
Sur le premier long métrage d'Andreï Zviaguintsev, Le Retour, je notais :
"Une mise en scène très pure, mystique, mystérieuse. Un film symboliste doit d'abord, comme ici, être incarné fortement. Les deux garçons sont étonnants d'intensité. Début magnifique sur le plongeoir puis, le temps que le récit se mette en place, l'angoisse sourde monte, le film prend une ampleur majestueuse avec l'arrivée sur l'île déserte. C'est finalement un conte, presque horrifique et une vision terrible des rapports père-fils. Grande révélation russe depuis Kanevski."
Reste Elephant de Gus Van Sant... Je me souviens de l'accueil cannois que je suivais bien sûr de loin. Je me souviens de l'extase des Cahiers du Cinéma et des Inrocks. Je me souviens que même Positif semblait avoir bien aimé. Je me souviens qu'on parlait aussi d'un virage pris par le cinéaste avec un film précédent seulement présenté jusque là en festival et titré Gerry. Je me souviens qu'il fallait attendre le mois d'octobre pour voir enfin Elephant, voir plus que sa fascinante bande annonce. Je ne me souviens pas avoir, depuis, autant attendu un film.
Le 23.10.03, je griffonnais, rendu peu capable de faire des phrases :
"A la hauteur de l'attente, œuvre incroyable. Grande radicalité de la mise en scène : longs plans séquences de marche, collés aux personnages, chorégraphie des déplacements, narration circulaire. Effroyable objectivité du regard sur les adolescents. Interprètes amateurs d'une grande vérité. Fluidité de la caméra. Suspense rendu par le montage, la narration, la lumière. Massacre final filmé de façon exemplaire (arrière-plan et victimes souvent dans le flou) et fin abrupte qui laisse le spectateur à sa stupeur et ses questions."
En 2010, à la "grande époque des blogs", j'avais recensé une imposante quantité de listes publiées sur le net des "meilleurs films de la décennie" qui venait de s'écouler. 66 blogueuses et blogueurs cinéphiles en exercice avaient dressé la leur. Au classement général, Elephant arrivait deuxième, seulement devancé par l'intouchable Mulholland Drive et Gus Van Sant était premier ex-aequo avec David Lynch au classement des cinéastes.
En 2018, Elephant est encore considéré comme incontournable par huit d'entre nous... et détestable par deux autres. Signe d'une grande œuvre vivante (que je voudrais revoir tout de suite).
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 231 longs métrages (sur les 522 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Elephant (Van Sant) 2- Un film parlé (de Oliveira) 3- Va et vient (Monteiro) 4- L'Arche russe (Sokourov) 5- Numéro zéro (Eustache) 6- Mystic River (Eastwood) 7- Saltimbank (Biette) 8- Plaisirs inconnus (Zhang-ke) 9- Histoire de Marie et Julien (Rivette) 10- Dancing (Bernard-Brillat-Trividic)
Un simple amateur :
1- Les Harmonies Werckmeister (Tarr) 2- Le Retour (Zviaguintsev) 3- Dogville (Lars von Trier) 4- Elephant (Van Sant) 5- Femmes en miroir (Yoshishige Yoshida) 6- Plaisirs inconnus (Jia) 7- Oasis (Lee Chang-Dong) 8- Soy Cuba (Kalatozov) 9- Punch-Drunk Love (PTA) 10- Mystic River (Eastwood)
Foxart :
Elephant : **** Le Retour: *** Mystic River: ** Punch-Drunk Love : *** Arrête-moi si tu peux: **** Kill Bill : volume 1: *** La Vingt-Cinquième Heure: **** Son frère: ** Cavale: **** Le Mystère de la chambre jaune: ** Dogville: **** Loin du paradis: *** Le Monde de Nemo: **** Après la vie: *** Lost in La Mancha: *** Dark Water: **** Le Château dans le ciel ** Gangs of New York: ** Un couple épatant: ** Ken Park: ** Pas sur la bouche: * La Cité de Dieu: *** Depuis qu'Otar est parti: **** Qui a tué Bambi ?: ** Solaris: * Dancing: **** Respiro: *** Twenty-Four Hour Party People: 0 Confessions d'un homme dangereux: *** Raja : **** Good Bye Lenin !: *** Bon Voyage: **** La Fleur du mal: ** The Hours: ** Les Egarés: *** Les Lois de l'attraction: *** In the Cut: 0 X-Men 2 : *** Les Invasions barbares: * The Magdalene Sisters: *** Adaptation: *** Ce jour-là: *** L'Expérience: ** The Eye: * Le Temps du loup: *** Il est plus facile pour un chameau... : ** Un homme, un vrai: *** Après vous: * Swimming Pool: * Intolérable Cruauté: * Seigneur des anneaux : le Retour du roi: *** Les Sentiments: ** Vingt-Huit Jours plus tard: * Les Looney Tunes passent à l'action: * Les Corps impatients: ** Pirates des Caraïbes: ** Identity: 0 Innocents: ** Thirteen: *** Le Cercle: *** Traqué: *** Bruce tout-puissant: * Stupeur et tremblements: * Matrix Reloaded: *** Les Côtelettes: 0 Janis et John: 0 Phone Game: 0 France boutique: * Le Pharmacien de garde Petites Coupures: ** Ma vraie vie à Rouen: ** Cypher: *** Maléfique: ** Darkness: ** Les Enfants d'Abraham: * Hic: ** Scary Movie 3: * Hulk: 0 Terminator 3 : le Soulèvement des machines: * La Petite Lili: ** Chicago: 0 Haute Tension: ** Underworld: 0 Love Actually: ** Intacto: ** Eight Mile: ** Dirty Pretty Things: ** Matrix Revolutions: ** Charlie's Angels : Les anges se déchaînent: * Mafia Blues 2: * Vingt-Quatre Heures de la vie d'une femme: 0 Filles uniques: ** Nos enfants chéris: ** Bienvenue au gîte: * The Station Agent: ** Ni pour ni contre bien au contraire: ** Brocéliande: 0 Destination finale 2: * Clément: *** A la petite semaine: * Fanfan la Tulipe: 0 Cube² : Hypercube: 0 Le Coût de la vie: * Chouchou: ** Je reste ! : 0
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 2003 ? (86 votants)
1- Elephant (Gus Van Sant) 18 voix
2- Kill Bill, vol 1 (Tarantino) 6 voix
3- Dogville (Lars von Trier) Arrête-moi si tu peux (Spielberg) 5 voix
5- Les Harmonies Werckmeister (Tarr) Mystic River (Eastwood) 4 voix
7- Punch-Drunk Love (PTA) Soy Cuba (Kalatozov) Le Monde de Némo (Stanton) Le Retour (Zviaguintsev) Master and commander (Weir) Trilogie Lucas Belvaux 3 voix
2 voix : Plaisirs inconnus (Jia), Dolls (Kitano), Un film parlé (Oliveira)
1 voix : Les côtelettes (Blier), Dark Water (Nakata), Gangs of New-York (Scorsese), Nos meilleures années (Giordana), Auto-focus (Schrader), In this world (Winterbottom), Adaptation (Jonze), Tiresia (Bonello), Le retour du roi (Jackson), La Maison des 1000 morts (Zombie), 28 jours plus tard (Boyle), A la gauche du père (Carvalho), Ken Park (Clark), La Cité de Dieu (Meirelles), Good Bye Lenin (Becker), Le Pouvoir de la province de Kangwon (HSS), Pas sur la bouche (Resnais), 25ème heure (Lee), Pirate des caraïbes (Verbinski), Zatoichi (Kitano), Love actually (Curtis)
LE BOX-OFFICE :
1. Le Monde de Nemo, Andrew Stanton & Lee Unkrich, 9 311 689 entrées
2. Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi, Peter Jackson, 7 393 904 entrées
3. Taxi 3, Gérard Krawczyk, 6 151 691 entrées
4. Matrix reloaded, Andy & Larry Wachowski, 5 701 222 entrées
5. Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl, Gore Verbinski, 3 886 629 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Un couple épatant / Cavale / Après la vie (Lucas Belvaux) & Les Sentiments (Noémie Lvovsky)
- Prix Méliès : Un couple épatant / Cavale / Après la vie (Lucas Belvaux)
- Prix Jean Vigo : Toutes ces belles promesses (Jean-Paul Civeyrac)
- César du meilleur film : Les Invasions barbares (Denys Arcand)
- Oscar du meilleur film : Chicago (Rob Marshall)
- Festival de Venise, Lion d'or : Le Retour (Andreï Zviaguintsev)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Elephant (Gus Van Sant)
- Festival de Berlin, Ours d'or : In this world (Michael Winterbottom)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Eau dormante (Sabiha Sumar)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Shussangst (Dito Tsintsadze)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 2003 sur le site Encyclo-Ciné)
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02/03/2018
Sur vos écrans en 2002
EDITORIAL :
Par Oriane
Lorsque notre big boss ZA Edouard m'offrit la possibilité de participer à l'excitant retour en arrière cinématographique, je réclamais tout de suite l'éditorial de 2002. 2002, c'est mon premier edito pour ZA, et c'est surtout ma première année de cinéphile. Dès dix ans, je commence à me transformer inconsciemment en cette étrange créature que nous sommes tous à présent : mes yeux papillonnent avidement pour les prochains films de mes réalisateurs et acteurs fétiches, ma bouche récite des répliques célèbres ou fredonne des soundtracks en passe de devenir cultes, le cerveau commence à associer les plans, délimiter les cadrages, critiquer sans vergogne.
Cette année-là, je me vois rejouer les scènes du Voyage du Chihiro avec mes jouets, je me fais offrir le Fabuleux Album d'Amélie Poulain et abonner à Studio Magazine. Je me mets aussi à collectionner les mensuels du Caméo, l'incontournable cinéma Art et Essai de Nancy (clin d’œil à Céline), je réclame à voir la Palme d'Or (mes parents, fort responsables, heureusement refusent), et il y a des films dont je connais les affiches et les bandes-annonces par cœur, sans pour autant les avoir vus.
Mettons de côté la madeleine (de Liverdun, la meilleure au monde) : que nous réserve l'année 2002 ?
Beaucoup d'intimité française, entre les films de Nolot, Amalric, Civeyrac, Gomis, Deville, Goupil, Bonnell... mais aussi de franchouillardise aux castings de stars (Astérix et Obélix, 8 Femmes, Monsieur Batignole, 3 Zéros, Le Boulet, L'Auberge espagnole...). Mine de rien, la mode des biopics de festivals se dessine, entre Ali, Un Homme d'exception ou Le Pianiste. Ce dernier se dispute par ailleurs la représentation de la Shoah avec Amen.
Outre l'histoire, la géographie comme la géopolitique sont vivement convoqués dans une série de films sur le conflit israélo-palestinien - inoubliable Intervention divine, ainsi que Promesses et Kedma. La cicatrice du 11 septembre est encore vive, et pourtant un ensemble de courts- métrages sort déjà (trop tôt ?) sur le sujet. Ensuite, il faut souligner l'abondance de films africains sortis en France cette année-là, des films musicaux, aux frontières, perdus dans le satin rouge ou le rêve du python, qui plument le pays ou qui ont des couilles d'éléphant (malheureusement je n'en ai vu aucun, d'où ce rapide raccourci linguistique). Les sorties asiatiques sont quant à elles marquées par l'apparition d'un précieux Lee Chang-dong, avec deux films fous, et celle d'un Apichatpong Weerasethakul, déjà chouchou onirique à Cannes où il reçoit la Caméra d'Or.
2002 est aussi l'année des « suites », qui arrachent des débats enflammés chez les fans de certaines franchises : des questionnements quant au ridicule ou pas du retour de Gandalf dans Les Deux Tours, quant à l’absence de jeu ou pas d'Hayden Christensen dans Star Wars l'Attaque des clones, quant à la bonne représentation ou pas de la Chambre des secrets... A noter aussi l'apparition de deux longues franchises qui inonderont, souvent avec peu de pertinence, les écrans sur les années suivantes : Spiderman et L'Âge de glace.
2002 fut aussi une magnifique année pour l'animation - pas un hasard avec votre éditorialiste de ce mois-ci – puisque sortirent le meilleur Ghibli et le meilleur Pixar à ce jour. Le Voyage de Chihiro fit le double-exploit historique d'être le seul film d'animation à recevoir l'un des trois grands prix européens, et de rafler, en 2003, l'Oscar du Meilleur Film d'Animation au nez et à la barbe des autres superproductions américaines. Si l'on oublie la disgrâce Ice Age, le tableaux se clôt avec la sortie de deux réjouissants films de Bill Plympton, ainsi qu'une belle
adaptation de Metropolis (le-manga-d'Osamu-Tezuka-qui-lui-même-adapte-le-film-de-Fritz-Lang) par Rintaro.
A Cannes, un Palmarès engagé après une année 2001 secouée en événements géopolitiques. Lynch Président consacre la fresque historique, l'humanisme finlandais, l'originalité palestinienne, l'audace américaine et la rigueur belge. Roman Polanski et Woody Allen furent tous deux mis à l'honneur, l'un en obtenant la Palme d'Or pour Le Pianiste – dont l'émotion tient aussi beaucoup au roman autobiographique de Wladyslaw Szpilman – l'autre en recevant celle de l'honneur. Le féminisme s'en serait donné à cœur joie cette année-là, mais l'aspect scandale du festival est réservé à Gaspar Noé avec Irréversible.
Venise salue Peter Mullan et Lee Chang-dong, tandis que Berlin fait le grand écart entre la tension d'un Greengrass et le merveilleux d'un Miyazaki.
Côté box-office, Astérix et Obélix Mission Cléopâtre explose les records et va remplir toutes les cours de récrés de l'époque par les répliques du film – c'est par ailleurs avec ce film que j'apprends le mot « cannabis » et qu'Otis est une marque d'ascenseur.
Pêle-mêle, du bon et du moins bon : Wes Anderson fait encore des films regardables ; Godard une adaptation de Shakespeare ; Almodovar filme Pina Bausch et Kiarostami des femmes en voiture ; Fincher enfermait Jodie ; Vincent Rottiers et Adèle Haenel ne sont encore que des gamins ; Tom Cruise fait joujou avec les écrans tactiles ; Sophie Marceau réalise un film et reçoit un prix à Montreal ; Soderbergh sort un film de casse et prouve qu'il n'est pas seulement brillant, mais aussi cool ; Donnie Darko sera le film fétiche de ma baby-sitter et des adolescents de l'époque ; Joue-la comme Beckham celui des pré-ado ; et Être et avoir celui des adultes.
En résumé, l'année 2002 commence à dresser les contours du cinéma des dix années suivantes, cinéma partagé entre trois univers contrastés. D'une part, les nombreuses géographies intimes, nichées entre les murs d'auteurs attentifs au détail, au domaine du privé, ou à la recherche d'une redéfinition du documentaire. D'autre part, la densification des cinématographies émergentes, en particulier issues d'Afrique et d'Orient. Au début de cette décennie, de nombreux festivals dédiés aux films africains apparaissent, et accompagnent un nouveau regain d'intérêt sur le sujet. Naît, de même, ce concept du « cinéma asiatique » dans les grands festivals européens, et déjà visible à travers les sorties de Ghibli, mais aussi de cinéastes comme Hirokazu Kore-eda ou Apichatpong Weerasethakul. Enfin, dernière corde qu'il ne faut pas ignorer, la mise en place de films à fort succès commerciaux, fondés sur des succès littéraires ou encore sur le remodelage du super-héros américain. Spiderman comme Harry Potter deviendront en effet les portes d'entrées aux actuels Avengers ou Hunger Games. Trois berceaux de création à l'équilibre difficile, aux écarts voyants, mais pourtant clés essentielles pour comprendre les débuts du siècle cinématographiques à venir.
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 206 longs métrages (sur les 476 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Blissfully Yours (Weerasethakul) 2- Choses secrètes (Brisseau) Femme fatale (De Palma) Intervention divine (Suleiman) Mishka (Stévenin) Le Principe de l'incertitude ( Oliveira) Le Sourire de ma mère (Bellocchio) Signes (Shyamalan) Ten (Kiarostami) Le Voyage de Chihiro (Myazaki) + un inédit : Liberté et patrie (Godard)
Un simple amateur :
1- Le Voyage de Chihiro (Miyazaki) 2- Parle avec elle (Almodovar) 3- Ivre de femmes et de peinture (Im Kwon-taek) 4- Ten (Kiarostami) 5- L'Homme sans passé (Kaurismaki) 6- Le Sourire de ma mère (Bellocchio) 7- Peppermint Candy (Lee Chang-dong) 8- Intervention divine (Suleiman) 9- Blissfully Yours (Weerasethakul) 10-Spider (Cronenberg)
Foxart :
Parle avec elle: **** Monstres et compagnie: **** Intervention divine: *** Spider: *** Ivre de femmes et de peinture: **** Choses secrètes: *** Minority Report: **** Le Pianiste: **** Ghost World: ** Le Sourire de ma mère: *** Le Voyage de Chihiro: **** Les Neuf Reines: *** Spider-Man: **** Sex Is Comedy: *** Le Sang des innocents: *** Femme fatale: *** Donnie Darko: **** Sweet Sixteen: **** Marie-Jo et ses deux amours: **** Mischka: *** Lantana: *** Bloody Sunday: *** Dans ma peau: *** Hollywood Ending: 0 Etre et avoir: * Le Fils: **** Amen.: *** Ocean's Eleven: ** L'Echine du diable: **** L'Adversaire: * La Famille Tenenbaum: * Zoolander: * Vanilla Sky: 0 Insomnia: **** Nid de guêpes: ** Le Seigneur des anneaux : les Deux Tours: **** Signes: *** Les Sentiers de la perdition: 0 Carnages: *** Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre: ** Vendredi soir: ** L'Age de glace: **** Simone: ** Audition: *** The Navigators: *** Calculs meurtriers: * Emprise: *** La Sixième Victime: **** Dancing at the Blue Iguana: ** Le Poids de l'eau: ** Salton Sea: * L'Amour extra-larg: * Bowling for Columbine: *** L'Auberge espagnole: *** Panic Room: * Se souvenir des belles choses: 0 Une affaire privée: * Jeepers Creepers: *** Full Frontal: 0 Lucia & le sexe: ** Blade II: *** Huit Femmes: *** Créance de sang: * From Hell: ** Demonlover: * Dix-Sept Fois Cécile Cassard: **** Austin Powers dans Goldmember: 0 Irréversible: * Star Wars épisode 2: ** Harry Potter et la chambre des secrets: * Monsieur Batignole: 0 Mes chers voisins: *** Embrassez qui vous voudrez: ** Ring 2: ** Photo obsession: * La Chatte à deux têtes: *** C'est le bouquet !: * La Guerre à Paris: ** Dog Soldiers: ** La Fiancée de Dracula: * Men in Black 2: * Filles perdues, cheveux gras: 0 Une virée en enfer: ** Irène: * Le Boulet: 0 La Repentie: 0 Mon idole: 1 Treize Fantômes: 0 La Prison de verre: 0 Sam je suis Sam: 0 La Sirène rouge: 0 Dragon rouge: ** Monique: * Une femme de ménage: *** Féroce: 0 K-Pax: ** Une pure coïncidence: ** A plus Pollux: * Allumeuses !: ** Bloody Mallory: 0 Arac Attack: * Quelqu'un de bien: 0 Décalage horaire: 0 Ali G: 0 Rue des plaisirs: * Scooby-Doo: 0
Pierre :
1-Le voyage de Chihiro (Miyazaki) 2-Irréversible (Noé) 3-La famille Tenenbaum (Anderson) 4-L'échine du diable (Del Toro) 5-L'homme sans passé (Kaurismaki) 6-Apartment 5#C (Nadjari) 7-Choses secrètes (Brisseau) 8-Les larmes du tigre noir (Sasanatieng) 9-Windtalkers (Woo) 10-La route (Omirbaev) 11-Le pianiste (Polanski) 12-Invincible (Hill) 13-La fiancée de Dracula (Rollin) 14-Le métier des armes (Olmi) 15-Promesses (Goldberg, Shapiro, Bolado) 16-Deux ans après (Varda) 17-Ali (Mann) 18-Mes chers voisins (De la Iglesia) 19-La vie nouvelle (Grandrieux) 20-Romance de terre et d'eau (Duret et Sartana)
Les 50 hors liste Rollerball (Mc Tiernan)*** Les cent pas (Giordana)*** Tierra (Medem)*** Les diables (Ruggia)*** Swing (Gatlif)*** Sia le rêve du python (Kouyate)*** Lillian (Williams)*** Les mutants de l'espace (Plympton)*** Angela (Torre)*** Une part du ciel (Liénart)*** Lagaan (Gowariker)*** Cheval de vent (Aoulad-Syad)*** L'oiseau d'argile (Masud)*** Lan Yu (Kwan)*** Bones (Dickerson)*** Mille millièmes (Waterhouse)*** Ma caméra et moi (Loizillon)*** K19, le piège des profondeurs (Bigelow)*** Jalla jalla (Fares)*** Fausto 5.0 (Ollé, Ortiz, Padrissa)** Anita n'en fait qu'à sa tête (Pons)** La mort d'un bureaucrate (Alea)** Bruiser (Romero)** Cœurs perdus en Atlantide (Hicks)** La princesse du désert (Kim Sung Su)** Le roi scorpion (Russell)** Le règne du feu (Bowman)** La spagnola (Jacobs)** Happy times (Yimou)** Slackers (Nicks)** La turbulence des fluides (Briand)** Invincible (Herzog)** jeunesse dorée (Ghrorab-Volta)** Hardball (Robbins)** 1943 l'ultime révolte (Amiel)* The extremists (Duguay)* Le 51 ème état (Yu)* René (Cavalier)* Gangsters (Marchal)* Sex academy (Gallen)* The château (Peretz)* Top chrono (Frakes)* Resident evil (Anderson)* Dommage collateral (Davis)0 The dish (Sitch)0 Viktor Vogel directeur artistique (Kraume)0 Flagrant délire (Daywalt et Schneider)0 Le papillon (Muyl)00 Entre chiens et loups (Arcady)00 Versus l'ultime guerrier (Kitamura)000
Les 47 longs inédits 1-La maison des mille morts (Zombie)**** 2-Suicide club (Sion)*** 3-Les derniers zapatistes, héros oubliés (Taboada Tabone)*** 4-City of ghosts (Dillon)*** 5-L'ennemi intime (Rotman)*** 6-Aragami (Kitamura)*** 7-Guerre sans images (Soudani)*** 8-Kordon (Markovic)*** 9-The revolution will not be televised / Chavez, le film (Bartley et O'Briain)*** 10-La voix de Jean Moulin (Amat)*** 11-L'amant bulgare (De la Iglesia)*** 12-Dagon (Gordon)*** 13-Box 507 (Urbizu)*** 14-Drunken monkey (Liu Chia Liang)** 15-Drôle de genre (Carré)** 16-La danse des hommes (Razykov)** 17-Yonden (Jaoul de Poncheville)** 18-Radio favela (Ratton)** 19-La mer regarde (Kamei)** 20-Une décennie sous influence (Demme et Lagravenese)** 21-Racines lointaines (Vandeweerd)** 22-Visitors (Franklin)** 23-Naqoyakatsi (Reggio)** 24-Kassablanka (De Thys et Boekmans)** 25-Karine Waehner, l'empreinte du sensible (Ghibaudo et Lawton)** 26-Moonlight (Van der Oest)** 27-Bikini bandits : experience (Grasse)** 28-Hitcher 2 (Morneau)** 29-Voyna (Balabanov)** 30-Returner (Yamazaki)* 31-Village police (Mir)* 32-Teenage caveman (Clark)* 33-Tongan ninja (Stutter)* 34-Garage days (Proyas)* 35-Laurel canyon (Cholodenko)* 36-Levity (Solomon)* 37-Goodman town (Sriboonak)* 38-Retour de flammes (Schnitzler)* 39-2002 lost memories (Lee Myung Se)* 40-Blood heat (Shimoyama)0 41-Alive (Kitamura)0 42-Terminal invasion (Cunningham)0 43-Itty bitty titty and eighteen 2 (De Giuseppe)0 44-Méchant menteur (Lévy)0 45-Krone (Borgers)0 46-Imagine 17 ans (Porter)0 47-Fidel & Che (Atwood)0
36 courts-métrages 1-Nosferatu tango (Horvath)**** 2-Fancy fancy being rich (Maddin)**** 3-Les contes du monde flottant (Escullé)**** 4-Le canard à l'orange (Bokanowski)**** 5-Space invaders (Barker)*** 6-Anglobilly Fererson (Rosto)*** 7-Le bal des lucioles (Riduze et Cimemrmanis)*** 8-Le cri d'angoisse de l'oiseau prédateur (Moretti)*** 9-Petite lumière (Gomis)*** 10-200 dirhams (Marrakchi)*** 11-Dans le noir du temps (Godard)*** 12-Quichotte (Vanz de Godoy)*** 13-Chambre avec vue sur le quartier des affaires (Dartnig)*** 14-Le trésor du tétard salé (Fredon)*** 15-Duck children (Walker)*** 16-Eclats d'Orphée (Bokanowski)*** 17-Invasion 2 (Mulloy)*** 18-La révolte des machètes (Gringoyo prod)*** 19-Kela (Davies)** 20-Paradisco (Ly-Cuong)** 21-Vide pour l'amour (Guillaume)** 22-Tierras si aviones no (Gringoyo prod)** 23-Rhytmixxx (Gray)** 24-Alice (Ballyot)** 25-Docteur Peluche (Jacobs)** 26-Merci ! (Rabette)** 27-Le silence d'abord (Filmon)** 28-Earthquake (Brett)** 29-Merle (Schmid)** 30-De Mesmer con amor o té para dos (Aguirre et Lubecki)** 31-Papillon (Rossler)** 32-Mon père c'est un lion (Baier)* 33-Les ramoneurs de cerveaux (Bouchard)* 34-Tag 26 (Samland)* 35-La cible (Czajla)* 36-Deux personnes (Vicari)*
16 moyens-métrages 1-La maternité d'Elne (Goldbronn)**** 2-Opération Lune (Karel)**** 3-Addio del pasato (Bellocchio)**** 4-Dominique Bagouet ou l'aventure constante (Vilfrid)*** 5-L'alphabet afghan (Makhmalbaf)*** 6-L'exilé (Colomer)** 7-Tours de piste (Dero)** 8-Sangatte station balnéaire (Bouferkas, Potin,Durand,Zahzouma)** 9-Bahia (Moati)** 10-Pâques au tison (Doyen)** 11-Mémoires de sauvageons (De Lestrade)** 12-René Vautier, cinéaste franc-tireur (Malek et Soulier)** 13-Hugo Chavez, président du Vénézuela (Blanco)** 14-J'ai rêvé d'une grande étendue d'eau (Petit-Jouvet)** 15-l'astronome et l'indien (Castillo et Blum)** 16-Oyapock (Bambozzi)0
JoaoM :
1. Blissfully yours - Apichatpong Weerasethakul 2. A Silent Day - Takashi Ito 3. Gerry - Gus Van Sant 4. L'arche russe - Alexandre Sokourov 5. Le fils - Luc Dardenne, Jean-Pierre Dardenne 6. L'Homme sans passé - Kaurismaki Aki 7. 28 jours plus tard - Danny Boyle 8. Sweet Sixteen - Ken Loach 9. Minority Report - Steven Spielberg 10. Pour un garçon - Chris Weitz, Paul Weitz
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 2002 ? (79 votants)
1- Le Voyage de Chihiro (Miyazaki) (19 voix)
2- Parle avec elle (Almodovar) (10 voix)
3- Minority Report (Spielberg) (6 voix)
4- L'Homme sans passé (Kaurismaki) (5 voix)
5- Le Pianiste (Polanski) (4 voix)
Cités 2 fois : Le Fils (Dardenne), Le Sourire de ma mère (Bellocchio, Blissfully Yours (AW), Avalon (Oshii), L'échine du diable (Del Toro), Ghost World (Zwigoff), Signes (Shyamalan), Femme fatale (De Palma)
Cités 1 fois Gosford Park (Altman), Intervention divine (Suleiman), Jeepers Creepers (Salva), Se souvenir des belles choses (Breitman), 1974, Une partie de campagne (Depardon, Monstres et Cie (Pixar), Mes chers voisins (de la Iglesia), Amen (Costa-Gavras), Dancing at the blue iguana (Radford), La Mémoire dans la peau (Liman), Choses secrètes (Brisseau), Neuf reines (Bielinsky), 8 femmes (Ozon), Ali (Mann), Vendredi soir (Denis), Sweet Sixteen (Loach), Goldmember (Roach), Irréversible (Noé), Donnie Darko (Kelly)
LE BOX-OFFICE :
1. Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, Alain Chabat, 14 559 509 entrées
2. Harry Potter et la Chambre des Secrets, Chris Columbus, 9 144 701 entrées
3. Le Seigneur des Anneaux : Les Deux Tours, Peter Jackson, 7 070 194 entrées
4. Spider-Man, Sam Raimi, 6 477 438 entrées
5. Star Wars épisode II : L'Attaque des clones, George Lucas, 5 713 593 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Être et avoir (Nicolas Philibert)
- Prix Méliès : Être et avoir (Nicolas Philibert)
- Prix Jean Vigo : Royal Bonbon (Charles Najman)
- César du meilleur film : Le Pianiste (Roman Polanski)
- Oscar du meilleur film : Un homme d'exception (Ron Howard)
- Festival de Venise, Lion d'or : The Magdalene Sisters (Peter Mullan)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Le Pianiste (Roman Polanski)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Le Voyage de Chihiro (Hayao Miyazaki) & Bloody Sunday (Paul Greengrass)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Das Verlangen (Iain Dilthey)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Les Lundis au soleil (Fernando Leon de Aranoa)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 2002 sur le site Encyclo-Ciné)
| Tags : 2002, almodovar, docter, suleiman, cronenberg, im, lee, brisseau, spielberg, kaurismäki, polanski | Lien permanent | Commentaires (12) | Imprimer | Facebook | | |
31/01/2018
Sur vos écrans en 2001
EDITORIAL :
Par Jean-Luc
L'année 2001 est l'année de Mulholland Drive avec les fascinantes et magnétiques Naomi Watts et Laura Harring ; avec l'envoutante musique d'Angelo Badalamenti. Après une courte et mystérieuse introduction, il n'était pas évident de saisir que Mulholland Drive est divisé en deux parties, le rêve et la réalité. Les mêmes motifs visuels se retrouvent dans les deux parties, procurant l'étrange sensation de déjà vu. Deux parties où, contrairement aux usages, le rêve est présenté avant la réalité. Qui plus est, comme celle-ci est bien moins séduisante que le rêve, le spectateur peine à se détacher de l'émerveillement où l'avait plongé la première partie. Il résiste ainsi à comprendre le fin mot de toute cette histoire : le miroir aux alouettes que représente Hollywood.
Certes des films coupés en deux existaient déjà : Le hasard (Krzysztof Kieslowski, 1986), ou les trois premiers films de Hong Sang-soo avec les quatre parties du Jour où le cochon est tombé dans le puits (1996), les deux de Le pouvoir de la province de Kangwon (1998) et de La vierge mise à nu par ses prétendants (2000), mais leur impact fut moindre. Mulholland Drive influencera ensuite tous les films majeurs traitant d'Hollywood et du cinéma : Femme fatale (Brian de Palma, 2002), Inland Empire (David Lynch, 2006), Le dahlia noir (Brian de Palma, 2006), Maps to the stars (David Cronenberg, 2014),
The barber, deuxième film américain de notre palmarès, dont l'écriture blanche rappelle parfois celle du nouveau roman est le total opposé du film de Lynch. Dans la scène de la baignoire, on se demande parfois si Joel Coen ne se prend pas pour Jean-Philippe Toussaint avec son anti-héros épilant d'un air absent la jambe de sa mégère d'épouse. Même attrait pour le presque rien dans ce plan sur les mains de Ed Crane après le crime, où son alliance brille d'un air dérisoire. Même symbolisme dépouillé lorsque Ed et sa femme se retrouvent à la prison séparés au parloir par une ligne blanche. Retour enfin à l'eau et au rasoir dans la scène de la chaise électrique sur un fond blanc éblouissant. Le sujet The Barber, l'homme moderne, l'homme de la rue, est cet être fantomatique, cet homme qui n'est pas là, pour reprendre le second titre du film au moment où l'Amérique de 1949 s'effraie de la bombe russe et des extraterrestres et entre dans l'ère des grands magasins tout en se réfugiant dans les valeurs familiales. Cet homme moderne serait alors l'inverse du héros de film noir en prise directe avec les pulsions souterraines du monde ou de l'homme pulsionnel en proie au charme des adolescentes. Même si Nabokov a publié Lolita en 1958, il est probable que le monde décrit soit très proche de celui de 1949 et le plan sur le pied de la jeune Ann lorsque Ed pénètre dans sa chambre renvoie directement au film de Kubrick. Alors que Humbert Humbert ne savait résister à l'attrait de Lolita, Ed voit, contre toute évidence, en Ann une jeune fille parfaite. Ayant refusé de passer à l'acte, il est immédiatement châtié par un accident et la révélation d'un crime qu'il n'a pas commis le conduit à la mort.
Troisième au palmarès de nos films américains A. I. Intelligence artificielle de Steven Spielberg est moins radical, plus classique. La quête de David pour trouver la fée bleue et sa rencontre avec Joe, le Meca d'amour, dure près d'une heure. Il reflète le goût de Spielberg pour les séquences d'action. Cet épisode de course-poursuites placé au cœur d'un drame familial est néanmoins le moins original et paraît quelque peu superflu. La foire de la chair lorgne ainsi du côté des jeux du cirque urbains de Los Angeles 2013 (Carpenter, 1996). Bien plus émouvantes sont les deux premières parties ainsi que la dernière, centrées sur l'amour réciproque de Monica et David. L'intelligence artificielle semble, non seulement capable d'amour, un amour obstinée et fidèle jusqu'à la mort, mais accède même au rêve, et à l'inconscient.
Cette année là, le cinéma américain se montre décidément très inventif avec Le Sortilège du scorpion de jade (Woody Allen), Moulin-Rouge, Requiem for a Dream, Traffic, Le tailleur de Panama, The Pledge, La Planète des singes, A la rencontre de Forrester, Les Autres, Docteur T et les femmes (Robert Altman), Seul au monde (Robert Zemeckis)
La France fait presque jeu égal avec Va savoir, L'Anglaise et le duc, Trouble Every Day, La Ville est tranquille, A ma sœur ! , Intimité, Roberto Succo, Carrément à l'ouest, Sauvage Innocence, Éloge de l'amour, Le Pornographe, Sous le sable, Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, La Chambre des officiers, Loin, Le Pacte des loups, Félix et Lola, Profils paysans : l'Approche, Sur mes lèvres, Sobibor, 14 octobre 1943, 16 heures.
On trouve dans Va savoir, le plus lumineux de tous les films de Jacques Rivette, nombre d'échos du beaucoup plus sombre Paris nous appartient dont il est comme un double bonifié par la maturité... ou la transformation du "destin" en "festin". Une simple bague suffit à inverser, par impression, l'univers qui change de sens. La bague, possède en effet une inscription cachée qu'Arthur (Bruno Todeschini), oubliera significativement de reporter sur la contre-façon : tempus fugit, amor manet, "le temps s'enfuit, l'amour demeure". Ce qui a mené la ronde des désirs jusqu'alors, était-ce bien l'amour ou son seul fantôme ? La question se pose explicitement dans le cas de Camille (Jeanne Balibar) et Pierre (Jacques Bonnaffé) mais vaut également pour Sonia (Marianne Basler) qui poursuit une image de sa jeunesse rebelle et pour Dominique (Hélène de Fougerolles) qui manque d'une figure paternelle. En volant la bague, Arthur rompt le "mauvais" enchaînement des passions - celui qui refuse le passage du temps. A partir de cette rupture, le film entame un mouvement de repli sur lui-même qui inclut et entraîne avec lui tout ce qu'il avait déployé. Chacun des personnages venus séparément au théâtre voir la représentation, s'y retrouve pour un ultime chassé-croisé. Sur les planches, Sonia vient rechercher sa bague (que Camille a récupéré dans un pot de farine) et Dominique vient apporter le manuscrit de Goldoni (trouvé parmi les livres de cuisine) tandis que Ugo (Sergio Castellitto) et Pierre s'affrontent dans un surréel duel à la vodka. Ce grand final, d'une légèreté éblouissante, ne représente pas seulement la victoire de l'amour sur l'infidélité ou même celle de l'artifice sur la réalité. S'il y a bien magie du spectacle c'est parce que le théâtre de cette dernière scène est à la fois cantine, point de rencontre, aire de jeu et piste de danse. Espace en perpétuel mutation, il n'est pas figé dans le passé mais espace de création, échanges des désirs que chacun y a emmené depuis l'extérieur. En permettant ces échanges, il inclut la découverte, la révélation, la nouveauté pour des personnages obsédés jusque là par leur amour défunt. Cet espace de vie s'oppose au cagibi dans lequel Pierre avait voulu enfermé Camille. En s'enfuyant par les toits Camille était déjà revenue à la vie dont elle trouvera le plein accomplissement sur les planches : pour que l'amour demeure, il convient que le temps soit création.
Le reste de l'Europe est en retrait. Moretti sauve l'Italie de l'indigence avec le magnifique et douloureux La Chambre du fils alors que les portugais offrent Je rentre à la maison (Manoel de Oliveira) et Dans la chambre de Vanda (Pedro Costa). Le cinéma asiatique reste un peu en retrait de ce qu'il fournira bientôt dans les salles françaises même si comptent bien entendu Platform, De l'eau tiède sous un pont rouge, Mes voisins les Yamada, Kaïro, The Hole, Et là-bas, quelle heure est-il ? ABC Africa, Millenium Mambo, Le Cercle. L'Afrique et l'Amérique latine restent quasiment muets à part la voix de Pablo Trapero pour Mundo gruà.
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 241 longs métrages (sur les 518 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Millennium Mambo (Hsiao-Hsien) Mulholland Drive (Lynch) 3- L'Anglaise et le Duc (Rohmer) 4- Dans la chambre de Vanda (Costa) Toutes les nuits (Green) 6- Time and Tide (Hark) 7- A.I. Intelligence artificielle (Spielberg) O Fantasma (Rodrigues) Sauvage innocence (Garrel) Trouble Every Day (Denis)
Un simple amateur :
1-The Barber (Coen) 2-Mulholland Drive (Lynch) 3- Les Démons à ma porte (Jiang Wen) 4- De l'eau tiède sous un pont rouge (Imamura) 5-Kaïro (Kurosawa) 6-La Chambre du fils (Moretti) 7-A.I. Intelligence artificielle (Spielberg) 8-Millennium Mambo (Hsiao-Hsien) 9-L'Anglaise et le Duc (Rohmer) 10-Dans la chambre de Vanda (Costa)
Pierre :
1-Mulholand drive (Lynch) 2-Kaïro (Kurosawa) 3-Time and tide (Tsui Hark) 4-The very black show (Lee) 5-Ali Zaoua prince de la rue (Ayouch) 6-Le cercle (Panahi) 7-Le souffle (Odoul) 8-A la rencontre de Forrester (Van Sant) 9-Tokyo fist (Tsukamoto) 10-Chuck and Buck (Areta) 11-ABC Africa (Kiarostami) 12-Pau et son frère (Recha) 13-Thomas est amoureux (Reinders) 14-Les autres (Amenabar) 15-I'm Josh Polonski's brother (Nadjari)
Les 51 hors liste restant Scratch (Pray)*** Highway (Dvortsevoy)*** Chevauchée avec le diable (Ang Lee)*** Suspicious river (Stopkevitch)*** Un jeu d'enfants (Tuel)*** Eh mec elle est où ma caisse ? (Lerner)*** Transit palace (Pawlikowski)*** Une nuit avec Sabrina Love (Agresti)*** Fist of legend (Chan)*** Little Senegal (Bouchareb)*** Chopper (Dominik)*** George Washington (Green)*** Fifi Martingale (Rozier)*** Bardine tous courts (Bardine)** 17 rue bleue (Chenouga)** Tigerland (Schumacher)** Réplicant (Lam)** Le mariage des moussons (Nair)** La Devinière (Dervaux)** Hakuchi (Tezuka)** La déesse de 1967 (Law)** Liam (Frears)** Together (Moodysson)** Gangster number one (Mc Guigan)** Italian for beginners (Sherfig)** Diablesse (Dugan)** Bad luck ! (Di Cillo)** Mon père (Giovanni)** trop c'est trop (Rogers)** Scarfies (Sarkies bro)** Psycho beach party (King)** Better than sex (Teplitzky)** The score (Oz)** Some voices (Cellar Jones)** Redemption (Winterbottom)** Krampack (Gay)** Desert moon (Aoyama)* Sleepwalker (Runeborg)* Crime + punishment (Schmidt)* Malena (Tornatore)* les larmes d'un homme (Potter)* Everybody famous (Deruddere)* La langue des papillons (Cuerda)* The one (Wong)* Le centre du monde (Wang)* American girls (Reed)0 New blood (Hurst)0 La fille de tes rêves (Trueba)0 Titus (Taymor)0 Evolution (Reitman)0 le rat (Ali et Bonilauri)00
42 Longs-métrages inédits 1-ichii the killer (Miike) ***** 2-Paper airplane (Zhao liang)**** 3-Le profit et rien d'autre (Peck)**** 4-A tree of palme (Nakamura)*** 5-Waking life (Linklater)*** 6-Juana la loca (Aranda)*** 7-Fluffer (Glatzer et Westmoreland)*** 8-Bad guy (Kim Ki-Duk)*** 9-One take only (Pang)*** 10-Domesticas (Meirelles et Olival)*** 11-St John's wort (Shimoyama)*** 12-Killing angel (Sarossy)*** 13-Guns & talk (Jin Jang)*** 14-Les prisonniers du paradis (Miike)*** 15-Like father (Amber)*** 16-The happiness of Katakuri's (Miike)*** 17-Friends (Kwak Kyung taek)*** 18-Au-delà de Gibraltar (Barman et Boucif)** 19-Asoka (Sivan)** 20-Chori Chori chupke Chupke (Abbas mastan)** 21-La légende de Zu (Tsui Hark)** 22-Killer Tatoo (Sripanak)** 23-Les trois couleurs d'un empire (Guidicelli)** 24-Lime (Overrein Rapp)** 25-Raptor (Wynorski)** 26-brève traversée (Breillat)** 27-The day the world ended (Gross)** 28-Millenium actress (Kon)** 29-Monkey king (Mc Donald)** 30-Balthus intime (Lefevre et Lenief)** 31-Bad girls (Mc Dougall)* 32-Son de mar (Luna)* 33-The bank (Connolly)* 34-She creature (Gutierrez)* 35-La fièvre de l'ormeau (Wood)* 36-Bad karma (Hough)* 37-Wendigo (Fessenden)* 38-Impostor (Fleder)0 39-La gardienne des secrets (Treu)0 40-The princess blade (Sato)0 41-Les croisés (Othenin-Girard)000 42-La prophétie des ténèbres (Trenchard-Smith)000
32 courts métrages 1-Staplerfalner Klaus (Wagner et proehn)**** 2-Bar code (Lokman)*** 3-Première expérience de mort (Begic)*** 4-La flamme (Dyens)*** 5-Bakh Ushki (Aydash)*** 6-De là à là (Bouedec)*** 7-Oh my god? (Van rompaey)*** 8-le goulag de la terreur (Rousseau)*** 9-Copy shop (Widrich)*** 10-La petite cérémonie (Pagnot)*** 11-Lettre à Johan Van der Keuken (Gheerbrant)*** 12-Intolérance 2 : l'invasion (Mulloy)*** 13-X (Quercy)*** 14-Hamilton matress (Purves)*** 15-A margem (Carilho)** 16-Muno (Lanners)** 17-Paradisiaque (Pegic)** 18-Impressions from Rustavelli(Tchitchova)** 19-Peau de vache (Hustache Matthieu)** 20-Bintou (Nacro)** 21-L'empreinte du corps (Coll)** 22-Rauw (Bekmans)** 23-Nom de code Sacha (Jousse)** 24-Les jours heureux (Nakache et Toledano)** 25-Jean farès (Salem)** 26-Pâques man (Leray)** 27-Together in the middle of nowhere (Krawitz)** 28-Maintenant (Rabadan)* 29-Le nain de jardin (Boekmans)* 30-A very very silent film (Jha)* 31-Les tombales (Baratier)* 32-Sans monde (Odoul)*
14 moyens-métrages 1-Le souvenir d'un avenir ( Bellon et Marker)**** 2-Dans le silence du monde (Kawase)**** 3-Ninos (Penafuerte)*** 4-La parade (Baier)*** 5-Ochre and Water (Matthew et Chasselet)** 6-Remember Marvin Gaye (Olivier)** 7-Il était une fois la Tchétchéniie (Kirtadze)** 8-Nos deux marseillaises (Comolli et Samson)** 9-Brésil, la révolution tropicaliste (Billon)** 10-Les colombes de l'ombre (Verlet)** 11-Mexique, les troubadours de la Révolution mexicaine (Billon et Lecomte)** 12-Bali (Gelas)** 13-Le sang de la terre (Vivas)* 14-Japon, les années rouges (Prazan)*
JoaoM :
1. Mulholland Drive - David Lynch 2. Les Démons à ma porte - Wen Jiang 3. Lovesong - Stan Brakhage 4. Le voyage de Chihiro - Hayao Miyazaki 5. Liberté-Oléron - Bruno Podalydès 6. La chambre du fils - Nanni Moretti 7. Millennium Mambo - Hou Hsiao-Hsien 8. Dizziness - Takashi Ito 9. La famille Tenenbaum - Wes Anderson 10. Élégie de la traversée - Alexandre Sokourov
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 2001 ? (64 votants)
1- Mulholland Drive (Lynch) (28 voix)
2- La Chambre du fils (Moretti) (7 voix)
3- A.I (Spielberg) (6 voix)
4- Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (Jeunet) (4 voix)
5- Trouble Every Day (Denis) (3 voix)
6- Les Autres (Amenabar), Liberté Oléron (Podalydès), Requiem for a Dream (Aronofsky)
Cités une seule fois O Fantasma (Rodriguez), Eloge de l'amour (Godard), La Chambre des officiers (Dupeyron), Traffic (Soderbergh), Moulin Rouge (Luhrmann), Kaïro (Kurosawa), Millenium Mambo (HHH), Chaos (Serreau), Presque célèbre (Crowe), Miss Detective (Petrie)
LE BOX-OFFICE :
1. Harry Potter à l'école des sorciers, Chris Columbus, 9 470 090 entrées
2. Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, Jean-Pierre Jeunet, 8 636 041 entrées
3. La Vérité si je mens ! 2, Thomas Gilou, 7 469 664 entrées
4. Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'Anneau, Peter Jackson, 6 876 402 entrées
5. Le Placard, Francis Veber, 5 317 828 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Intimité (Patrice Chéreau)
- Prix Méliès : Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (Jean-Pierre Jeunet)
- Prix Jean Vigo : Candidature (Emmanuel Bourdieu) & Ce vieux rêve qui bouge (Alain Guiraudie)
- César du meilleur film : Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (Jean-Pierre Jeunet)
- Oscar du meilleur film : Gladiator (Ridley Scott)
- Festival de Venise, Lion d'or : Le Mariage des moussons (Mira Nair)
- Festival de Cannes, Palme d'or : La Chambre du fils (Nanni Moretti)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Initmité (Patrice Chéreau)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Vers la révolution en 2 cv (Maurizio Sciarra)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Taxi para tres (Orlando Lübbert)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 2001 sur le site Encyclo-Ciné)
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12/09/2015
Sur vos écrans en 1981
EDITORIAL :
Par Vincent J.
"Regarde, quelque chose à changé / L'air semble plus léger / C'est indéfinissable", chantait Barbara à Pantin en octobre 1981. Elle a chanté aussi "Car de tous les souvenirs / Ceux de l’enfance sont les pire" mais je me souviens de cette atmosphère limpide du lundi 11 mai 1981. La veille mon père avait sorti le champagne, la France était socialiste et les lecteurs du Figaro attendaient les chars Russes sur la place de la Concorde. Je me souviens très bien de cet air du lundi matin et c'est loin d'être mon pire souvenir. Malgré tout ce qui s'est passé après, ce matin là, je ressentais un élan sur le chemin du lycée, puissant, inédit. J'avais quinze ans, assez vieux et à la fois assez jeune pour le ressentir pleinement, sans arrière-pensées, un élan idéal pour accompagner cette période où on laisse l'enfance derrière soi.
Je me souviens de 1981. J'ai quinze ans et mon rapport au cinéma ne cesse de s'affirmer. Il se structure. Depuis trois ans je fréquente la cinémathèque de Nice, dans la vieille ville, les salles du centre ville avec mes amis et le cinéma Art et Essais de la place Garibaldi, le Mercury et ses sept salles à deux pas de chez moi. A la maison, je tente de négocier sur la télévision les cinémas de minuit de Patrick Brion et le ciné-club de Claude Jean-Philippe. Je suis dans la presse les festivals de Cannes et après quelques essais, j'ai adopté un système de fiches que je range dans des petits classeurs noir, laissant tomber la notation par petites étoiles que je trouve trop scolaire. Je commence à acheter des livres (le John Wayne d'Allen Eyles en premier) et je regarde les revues sans encore me décider pour une. 1981, pour le cinéma, je suis dans l'élan aussi.
Je me souviens de l'été 1981. Les dernières grandes vacances chez ma grand-mère en Picardie. Je découpe les grandes pages de VSD, en noir et blanc, et un article surtout excite mon imagination tout le mois d'août. Il présente le nouveau héros devant envahir les écrans la rentrée : Indiana Jones. Chapeau mou, barbe de trois jours, fouet sur l'épaule, blouson de cuir, le regard franc de Harrison Ford dans la lignée de son personnage de Han Solo qui m'avait tant séduit l'an passé. Aux commandes, outre Georges Lucas, il y a un réalisateur dont j'ai pour l’instant manqué tous les rendez-vous : Steven Spielberg. Et je me souviens de la série d'affiches dans le passage souterrain de la gare quand je suis rentré à Nice, cette affiche où le héros semble sortir du mur, comme du souvenir d'un autre cinéma, celui que je connais bien. Cette affiche, je vais la mettre au dessus de mon lit et elle va y rester près de trente ans.
Je me souviens aussi des prémices. De l'émission Temps X des frères Bogdanoff bien avant qu'ils ne ressemblent à leurs momies botoxées, le samedi après-midi sur TF1. Ils diffusent un reportage sur le tournage du film et l'on y voit Harrison Ford tourner la scène où il est tiré derrière le camion. Et puis Métal Hurlant, la revue, qui met en couverture Indiana Jones dessiné par le grand Jim Steranko, l'auteur des peintures préparatoires, sublimes, pour Lucas et Spielberg. Un Indiana Jones fumeur à la carrure de Superman. "Les aventuriers de l'arche perdue est un film idiot, démagogique, nostalgique, tout ce que vous voulez, mais un film sain car il est fait pour rendre heureux" écrit Jean-Pierre Dionnet dans l'éditorial tandis que Philippe Manœuvre s'extasie sur plusieurs pages "J'étais pratiquement à quatre pattes sur la moquette, grattant le sol, jouant du fouet, boxant les nazis et serrant dans mes bras la divine Karen Allen".
Enfin, je me souviens très bien de la séance (le film sort le 16 septembre), avec mes amis du lycée, dans la grande salle à l'ancienne du Gaumont de l'avenue Jean Médecin. Plutôt ce qui me reste très clairement, c'est ce sentiment d’exhalation, d'excitation, et la façon très particulière dont il se prolongeait à la sortie. Cette joie sans retenue, cette envie de courir, de bondir sur les toits des voitures, d'être mal rasé et de porter un Fedora. J'avais déjà vu pas mal de films, j'en verrai bien d'autres, et si j'aurai des chocs esthétiques, émotionnels, intellectuels parfois plus forts, l'effet de Raiders of the lost ark reste unique. John Wayne était mort deux ans plus tôt, et Steven Spielberg, introduisant son héros de la même façon que John Ford dans Stagecoach (La chevauchée fantastique) par un vif travelling avant sur son visage, m'offrait une superbe passerelle entre mes admirations d'hier et les figures mythiques qui appartiendraient à ma génération en propre. De cette promesse naît aussi mon indéfectible admiration pour le réalisateur.
Mais il serait injuste de limiter mes souvenirs de 1981 à ce film. Deux autres œuvres m'ont beaucoup marqué cette année là et dans le même état d'esprit, avec une composante supplémentaire. Présenté au Festival de Cannes, Excalibur, la vision de John Boorman des récits des chevaliers de la table ronde a divisé la critique. Mais pour moi, c'était une vision sacrément neuve des films de chevalerie que je pratiquais jusqu'alors. Je découvrais les yeux ronds une succession d'images fantastiques, épiques, violentes et surtout sexuelles. L'étreinte entre le chevalier en armure (Uther joué par le débutant Gabriel Byrne) et Ygraine, duchesse de Cornouailles (jouée par Katherine Boorman) dans une ambiance d'ombres et de flammes, c'était quelque chose. Épique, violent, sexuel, c'était aussi le cas de Métal Hurlant, le film (d'animation), la machine à rêver comme l'écrivait la revue inspiratrice. L'équipe du canadien Gérald Potterton donnait le mouvement aux dessins de Richard Corben, Moebius ou Berni Wrightson. Le film a certes ses limites, mais sur l'instant, il est lui aussi un pur plaisir adolescent, musical et coloré, avec son abondance de monstres affreux, de femmes aussi pulpeuses que généreuses, de héros rugueux et de mondes incroyables. Et puis la vision de la guerrière Taarna chevauchant son ptérodactyle sur les accents lyriques d'Elmer Bernstein, à quinze ans, c'est unique.
Pour bien revenir à ces sentiments de 1981, il faut oublier tout le reste, le futur. Oublier tous les films que je découvrirai plus tard, John Carpenter et son New-York en ruines, Martin Scorsese et les vingt kilos pris par Robert De Niro pour jouer Raging Bull, Brian De Palma qui fait subir les derniers outrages à Angie Dickinson dans Pulsions, l'audace d'un cinéma français qui permet à Gérard Courant de sortir Cœur bleu en salles, à Guy Debord son fameux In girum imus nocte et consumimur igni et à un petit jeune, Jean-Jacques Beineix, de surprendre son monde avec Diva. Oublier que c'est la dernière fois que Sergio Corbucci est distribué en France. Oublier aussi que bêtement influençable, je ne suis pas allé voir Heaven's gate (La porte du paradis), le film de Michael Cimino précédé de sa mauvaise réputation américaine. Malgré l'accueil plus chaleureux de la critique française qui apprécie peut être le côté "marxiste" de l'épopée ciminesque, c'est dans l'air du temps, le public ne suit pas. Il faut dire que nous n'avons que la version amputée de plus d'une heure et qu'il faudra bien une dizaine d'années avant de découvrir Heaven's gate dans toute sa splendeur. Oublier aussi tous les autres, Rohmer, Lynch, le cinéma fantastique et d'horreur, Fulci le charcutier transalpin, Mann, Corneau, Truffaut et ses amants tragiques, Tavernier, Techiné, tous ces films dont je grappille à l'occasion des images à la télévision, comme pour le Stalker d'Andreï Tarkovski, qui ne me séduira guère plus tard. Oublier aussi que 1981, c'est le premier concert français de Bruce Springsteen dont j'ignore alors jusqu'au nom.
Oublier pour ne pas intellectualiser, pour ne pas prendre de recul, ne pas analyser en adulte, et mieux se souvenir. Et pour retrouver intact, je crois, ce sentiment ouvert où se mêlent dans le même élan l'Histoire, la vie et le cinéma, "Oh mes quinze ans, oh mes merveilles", il me suffit des premières mesures de la musique de John Williams et d'un claquement de fouet.
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 194 longs métrages (sur les 721 sortis en salles) et 2 courts, avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
Céline | Christophe | Dr.Orlof | Edouard | FredMJG | Jean-Luc | Jocelyn | Ludovic | Nolan | Vincent | |
La Porte du paradis (Cimino) | **** | *** | **** | **** | **** | *** | **** | **** | ||
Raging Bull (Scorsese) | **** | *** | *** | **** | **** | ** | **** | *** | **** | *** |
La Femme d'à côté (Truffaut) | *** | *** | **** | *** | **** | **** | *** | * | **** | |
Stalker (Tarkovski) | **** | * | **** | **** | *** | **** | ** | |||
Les Contes des chrysanthèmes tardifs (Mizoguchi) | *** | **** | **** | **** | *** | |||||
Le Salon de musique (Ray) | **** | * | *** | *** | **** | *** | *** | |||
Fondu au noir (Zimmerman) | *** | **** | **** | |||||||
Elephant Man (Lynch) | **** | **** | **** | **** | *** | ** | ** | *** | ** | *** |
Charulata (Ray) | **** | *** | *** | *** | *** | *** | ||||
La Femme de l'aviateur (Rohmer) | *** | **** | *** | ** | ** | *** | ||||
Les Aventuriers de l'arche perdue (Spielberg) | *** | * | ** | **** | **** | ** | **** | * | ** | **** |
Coup de torchon (Tavernier) | ** | ** | *** | *** | ** | **** | *** | *** | ||
Reporters (Depardon) | *** | *** | **** | |||||||
Excalibur (Boorman) | ** | *** | ** | *** | **** | *** | * | **** | ** | **** |
Garde à vue (Miller) | *** | ** | *** | *** | *** | * | *** | ** | *** | *** |
Un étrange voyage (Cavalier) | *** | *** | *** | *** | ||||||
Lili Marleen (Fassbinder) | ** | *** | ** | **** | ** | ** | *** | |||
La Tendresse du maudit (Costa, cm) | **** | *** | ||||||||
Le Choix des armes (Corneau) | ** | **** | ** | ** | *** | ** | *** | *** | ** | |
New York 1997 (Carpenter) | ** | * | ** | ** | **** | * | **** | ** | *** | *** |
Pulsions (De Palma) | ** | * | **** | * | **** | ** | **** | ** | ** | ** |
Beau-Père (Blier) | *** | *** | ** | *** | *** | ** | ** | |||
Eaux profondes (Deville) | ** | *** | *** | ** | *** | |||||
Scanners (Cronenberg) | ° | *** | ** | **** | ** | *** | * | *** | ||
Hôtel des Amériques (Téchiné) | ** | *** | ** | *** | ** | * | *** | |||
L'Au-Delà (Fulci) | ** | ** | **** | ** | ** | |||||
Le Solitaire (Mann) | *** | **** | * | * | *** | |||||
Lola une femme allemande (Fassbinder) | ** | *** | * | **** | ** | |||||
Métal hurlant (Potterton) | *** | ** | * | **** | ||||||
Neige (Berto & Roger) | *** | ** | **** | * | ||||||
Regards et sourires (Loach) | ** | ** | *** | *** | ||||||
In girum imus nocte et consumimur igni (Debord) | **** | ** | ** | |||||||
Quelques jours de la vie d'Oblomov (Mikhalkov) | *** | ** | ||||||||
Comme un homme libre (Mann) | *** | *** | ||||||||
Le Tigre de jade (Chor) | *** | *** | ||||||||
Quelque part dans le temps (Szwarc) | *** | *** | ||||||||
Réincarnations (Sherman) | *** | *** | ||||||||
La Nuit de la métamorphose (Papic) | **** | |||||||||
San Mao le petit vagabond (Zhao & Yang) | **** | |||||||||
La Chèvre (Veber) | * | **** | *** | ** | *** | ** | * | ** | ||
Le Choc des Titans (Davis) | *** | *** | ** | * | ** | |||||
Une étrange affaire (Granier-Deferre) | *** | ** | ** | ** | ** | |||||
Malevil (De Chalonge) | *** | ** | ** | ** | ||||||
Le Facteur sonne toujours deux fois (Rafelson) | *** | * | * | ** | *** | ** | ** | |||
Possession (Zulawski) | *** | * | **** | * | **** | * | ° | |||
Docteur Jekyll et les femmes (Borowczyk) | ** | *** | ** | |||||||
Le Loup-garou de Londres (Landis) | ** | ** | *** | * | ** | ** | ||||
Fantôme d'amour (Risi) | ** | ** | ** | ** | ** | |||||
Hurlements (Dante) | ° | *** | *** | * | *** | |||||
L'Année des treize lunes (Fassbinder) | ° | ** | **** | ** | ** | |||||
Outland - loin de la Terre (Hyams) | ** | *** | * | * | *** | |||||
Allemagne mère blafarde (Sanders-Brahms) | *** | ** | ||||||||
Carmen Jones (Preminger) | ** | *** | ||||||||
Francisca (Oliveira) | *** | ** | ||||||||
Harlequin (Wincer) | *** | ** | ||||||||
Le Bunker de la dernière rafale (Caro & Jeunet, cm) | *** | ** | ||||||||
Le Chinois (Clouse) | ** | *** | ||||||||
Le Policeman (Petrie) | *** | ** | ||||||||
Les Chiens de guerre (Irvin) | ** | *** | ||||||||
Les Faucons de la nuit (Malmuth) | ** | *** | ||||||||
Mélodie meurtrière (Corbucci) | ** | *** | ||||||||
Les Chariots de feu (Hudson) | ** | ** | ** | ** | * | ** | ||||
Diva (Beineix) | ** | ** | *** | * | * | |||||
Celles qu'on n'a pas eues (Thomas) | ** | ** | ** | |||||||
La Tragédie d'un homme ridicule (Bertolucci) | ** | ** | ** | |||||||
La Trente-Sixième Chambre de Shaolin (Liu) | ** | *** | * | |||||||
Le Faussaire (Schlöndorff) | *** | ** | * | |||||||
Polyester (Waters) | ** | * | *** | |||||||
Quartet (Ivory) | ** | ** | ** | |||||||
Trois Frères (Rosi) | ** | ** | ** | |||||||
Des gens comme les autres (Redford) | *** | |||||||||
Eugenio (Comencini) | *** | |||||||||
Katia et le crocodile (Simkova) | *** | |||||||||
Le Contrat (Zanussi) | *** | |||||||||
Le Maître du kung-fu (Sun) | *** | |||||||||
Messe noire (Weston) | *** | |||||||||
Sanglantes Confessions (Grosbard) | *** | |||||||||
Les Bas-Fonds (Kurosawa) | ** | ° | ** | ° | ** | **** | ||||
L'Homme de fer (Wajda) | ** | ** | ** | * | ||||||
Clara et les chics types (Monnet) | * | * | ** | * | *** | |||||
Rox et Rouky (Stevens, Berman & Rich) | * | ** | ** | ** | ||||||
Brubaker (Rosenberg) | ** | ** | ||||||||
L'Arme à l'œil (Marquant) | ** | ** | ||||||||
L'Œil du témoin (Yates) | ** | ** | ||||||||
La Malédiction finale (Baker) | ** | ** | ||||||||
La Revanche (Lary) | ** | ** | ||||||||
Le Chasseur (Kulik) | ** | ** | ||||||||
Le Survivant d'un monde parallèle (Hemmings) | ** | ** | ||||||||
Les Ailes de la colombe (Jacquot) | ** | ** | ||||||||
Massacres dans le train fantôme (Hooper) | * | *** | ||||||||
Out of the Blue - garçonne (Hopper) | *** | * | ||||||||
Cannibal Holocaust (Deodato) | ** | *** | ** | * | * | |||||
Au-delà du réel (Russell) | ° | ** | *** | |||||||
Est-ce bien raisonnable ? (Lautner) | ** | * | ** | |||||||
L'Emmurée vivante (Fulci) | * | *** | * | |||||||
La Formule (Avildsen) | ** | * | ** | |||||||
La Peau (Cavani) | ** | ** | * | |||||||
La Provinciale (Goretta) | ** | ** | * | |||||||
Viens chez moi, j'habite chez une copine (Leconte) | * | *** | * | * | ** | * | ° | ** | ||
L'Année prochaine si tout va bien (Hubert) | * | ** | * | * | ** | |||||
La Guerre du feu (Annaud) | * | * | * | * | * | ** | * | ** | ||
Les Hommes préfèrent les grosses (Poiré) | ** | *** | ° | ° | ||||||
Popeye (Altman) | ° | * | ** | ** | * | |||||
Pour la peau d'un flic (Delon) | ** | * | * | * | * | |||||
Les Uns et les autres (Lelouch) | ° | * | ** | ** | ||||||
Salut l'ami, adieu le trésor (Corbucci) | * | * | ** | |||||||
Allons z'enfants (Boisset) | ** | * | ||||||||
Asphalte (Amar) | ** | * | ||||||||
La Dame aux camélias (Bolognini) | ** | * | ||||||||
Les Fourberies de Scapin (Coggio) | ** | * | ||||||||
Rude Boy (Hazan & Mingay) | ** | |||||||||
Shogun (London) | ** | * | ||||||||
Signé Furax (Simenon) | ** | * | ||||||||
Une affaire d'hommes (Ribowski) | * | ** | ||||||||
Baiser macabre (Bava) | ** | |||||||||
Ça va cogner (Van Horn) | ** | |||||||||
Ceinture noire contre kung-fu (Chang) | ** | |||||||||
Chasse à mort (Hunt) | ** | |||||||||
Cœur bleu (Courant) | ** | |||||||||
Divine Madness (Ritchie) | ** | |||||||||
Il faut tuer Birgitt Haas (Heynemann) | ** | |||||||||
L'Ombre rouge (Comolli) | ** | |||||||||
La Bible ne fait pas le moine (Feldman) | ** | |||||||||
La Femme objet (Mulot) | ** | |||||||||
La Flambeuse (Weinberg) | ** | |||||||||
La Vengeance de la femme violée (Zarchi) | ** | |||||||||
Le Corps et le fouet (Dietrich) | ** | |||||||||
Le Monstre du train (Spottiswoode) | ** | |||||||||
Les Enfants du numéro soixante-sept (Barthelmess-Weller & Meyer) | ** | |||||||||
Les Mercenaires de l'espace (Murakami) | ** | |||||||||
Noces de sang (Saura) | ** | |||||||||
Numéros zéro (Depardon) | ** | |||||||||
Rendez-Vous chez Max's (Donner) | ** | |||||||||
Rivages sanglants (Liberatore) | ** | |||||||||
Psy (De Broca) | ** | ° | * | * | ||||||
Quand tu seras débloqué, fais-moi signe (Leterrier) | ** | ° | ° | ** | * | |||||
Rien que pour vos yeux (Glen) | * | ** | ** | ° | ° | |||||
Le Professionnel (Lautner) | * | * | * | * | * | * | ° | ° | ||
C'est la vie (Vecchiali) | ° | ** | ||||||||
Contamination (Cozzi) | * | * | ||||||||
La Mort au large (Girolami) | ° | ** | ||||||||
Passion d'amour (Scola) | ** | ° | ||||||||
San-Antonio ne pense qu'à ça (Séria) | ° | ** | ||||||||
Une sale affaire (Bonnot) | ° | ** | ||||||||
Condorman (Jarrott) | ° | ** | * | ° | ||||||
Vendredi treize (Cunningham) | ° | *** | ° | |||||||
Flash Gordon (Hodges) | ° | * | * | * | ° | |||||
A nous la victoire (Huston) | ° | * | * | |||||||
Moi Christiane F., treize ans, droguée, prostituée (Edel) | ° | * | * | |||||||
Dominique (Anderson) | * | |||||||||
Faut s'faire la malle (Poitier) | * | |||||||||
L'Amour nu (Bellon) | * | |||||||||
La Foule en délire (Hawks) | * | |||||||||
La Gueule du loup (Leviant) | * | |||||||||
La Plage sanglante (Bloom) | * | |||||||||
La Secte des cannibales (Lenzi) | * | |||||||||
Le Bahut va craquer (Nerval) | * | |||||||||
Le Jour se lève et les conneries commencent (Mulot) | * | |||||||||
Le Lagon bleu (Kleiser) | * | |||||||||
Le Miroir se brisa (Hamilton) | * | |||||||||
Le Petit Lord Fauntleroy (Gold) | * | |||||||||
Les Bas de soie noire (Bernard-Aubert) | * | |||||||||
Les Fruits de la passion (Terayama) | * | |||||||||
Les Malheurs de Sophie (Brialy) | * | |||||||||
On m'appelle Malabar (Lupo) | * | |||||||||
Pétrole ! Pétrole ! (Gion) | * | |||||||||
Sphinx (Schaffner) | * | |||||||||
Tu fais pas le poids shérif (Needham) | * | |||||||||
Une robe noire pour un tueur (Giovanni) | * | |||||||||
La Coccinelle à Mexico (McEveety) | * | * | ° | |||||||
Inseminoid (Warren) | ° | * | ||||||||
L'Equipée du Cannonball (Needham) | * | ° | ||||||||
La Puce et le privé (Kay) | ° | * | ||||||||
Le Chêne d'Allouville (Penard) | * | |||||||||
Prends ta rolls et va pointer (Balducci) | ° | * | ||||||||
Un assassin qui passe (Vianey) | * | ° | ||||||||
La Soupe aux choux (Girault) | ° | ° | ° | * | ° | ° | ° | * | ||
Le Lac des morts-vivants (Rollin) | ° | * | ° | |||||||
Le Roi des cons (Confortès) | ° | ° | * | |||||||
On n'est pas des anges... elles non plus (Lang) | ° | ° | * | |||||||
Le Maître d'école (Berri) | ° | ° | ° | * | ° | ° | ||||
Tais-toi quand tu parles (Clair) | ° | * | ° | ° | ||||||
L'Amant de lady Chatterley (Jaeckin) | ° | ° | ||||||||
La Terreur des zombies (Girolami) | ° | ° | ||||||||
Belles, blondes et bronzées (Pécas) | ° | |||||||||
Croque la vie (Tacchella) | ° | |||||||||
Fais gaffe à la gaffe (Boujenah) | ° | |||||||||
L'Homme qui valait trois milliards (Crosland II) | ° | |||||||||
Le Maestro (Giraldi) | ° | |||||||||
Les Bidasses aux grandes manœuvres (Delpard) | ° | |||||||||
Les Folies d'Elodie (Génovès) | ° | |||||||||
Les Gardiennes du pénitencier (Franco & Thierry) | ° | |||||||||
Les Surdoués de la première compagnie (Gérard) | ° | |||||||||
Madame Claude 2 (Mimet) | ° | |||||||||
Céline | Christophe | Dr.Orlof | Edouard | FredMJG | Jean-Luc | Jocelyn | Ludovic | Nolan | Vincent |
Et ceux que l'on attendra encore longtemps sur nos écrans :
Céline | Christophe | Dr.Orlof | Edouard | FredMJG | Jean-Luc | Jocelyn | Ludovic | Nolan | Vincent | |
Lucifer rising (Anger, cm) | *** | ** | **** | ** | ||||||
Un court jour de travail (Kieslowski) | ** |
Rémi :
**** : La Porte du paradis / La Femme d'à côté / Le Salon de musique / La Femme de l'aviateur / Les Aventuriers de l'arche perdue
*** : Raging Bull / Elephant Man / Lili Marleen / New York 1997
** : Excalibur / Le Choc des Titans / Ebirah contre Godzilla / Les Soirées d'une épouse pervertie
* : La Chèvre / Rox et Rouky / Viens chez moi, j'habite chez une copine / La Guerre du feu / Les Hommes préfèrent les grosses / La Soupe aux choux / Le Maître d'école
° : Cannibal Holocaust / Quand tu seras débloqué, fais-moi signe / Vendredi treize / La Coccinelle à Mexico / L'Amant de lady Chatterley
Antoine :
**** : Stalker
*** : La Femme d'à côté / Coup de torchon / Garde à vue / Pulsions
** : Les Aventuriers de l'arche perdue / Excalibur
* : Elephant Man / Viens chez moi, j'habite chez une copine / La Guerre du feu / Rude Boy / Flash Gordon
° : Rien que pour vos yeux / Le Chêne d'Allouville / La Soupe aux choux / Le Maître d'école
Timothée :
**** : La Porte du paradis / Raging Bull / La Femme d'à côté / Stalker
*** : Elephant Man / Les Aventuriers de l'arche perdue / Coup de torchon / Garde à vue / Quelques jours de la vie d'Oblomov
* : Les Charriots de feu
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Francisca, La Porte du paradis, Le Salon de musique, La Tragédie d'un homme ridicule, 5- Charulata, Les Contes des chrysanthèmes tardifs, La Femme de l'aviateur, 8- Allemagne, mère blafarde, L'Année des treize lunes, Pulsions, Stalker
Mister Arkadin :
**** : Stalker (10) ; La Porte du paradis (9) ; Raging Bull (8)
*** : Coup de torchon (8) ; La Chèvre (7)
** : Pour la peau d’un flic (6) ; Pulsions (6) ; Beau-père (6) ; Garde à vue (6) ; Excalibur (6) ; Les Aventuriers de l’arche perdu (6) ; La Femme d’à côté (6) ; Le Salon de musique (6) ; Les Bas-Fonds (5) ; Clara et les chics types (5) ; Rox et Rouky (5) ; La Guerre du feu (5)
* : A nous la victoire (4) ; Rien que pour vos yeux (4) ; Diva (4) ; Le facteur sonne toujours deux fois (4) ; Eaux profondes (4) ; Les Fourberies de Scapin (4) ; L’Amour nu (4) ; Popeye (3) ; Les Fruits de la passion (3)
o : Belles, blondes et bronzées (2) ; L’Amant de Lady Chatterley (2) ; La Soupe aux choux (2) ; Pétrole ! Pétrole ! (2) ; Les hommes préfèrent les grosses (2) ; Viens chez moi, j’habite chez une copine (2) ; Le Maître d’école (2)
- (vus, mais plus assez de souvenirs pour noter, ou vus trop jeune pour avoir vraiment une opinion ; sont par définition absents ceux que j’ai vus, mais qui m’ont laissé tellement peu de souvenirs que je ne m’en rappelle même plus !) : Elephant Man ; Le Choix des armes ; Lola une femme allemande ; Une étrange affaire ; Eugenio ; Les Uns et les autres ; Noces de sang ; Le Professionnel ; Condorman ; Flash Gordon
Foxart :
Stalker (Tarkovski), Beau-Père (Blier), Un étrange voyage (Cavalier), L'au-delà (Fulci), La femme d'à coté (Truffaut), Polyester (Waters), Documenteur & Murs murs(Varda), Mad Max 2 (Miller), Blow out (DePalma), Le loup garou de Londres (Landis), Les aventuriers de l'Arche perdue (Spielberg), L'année des 13 lunes (Fassbinder), La porte du paradis (Cimino)
Pierre :
Top 10 : 1- Stalker (Tarkovski), 2-La porte du paradis (Cimino), 3-La tragédie d'un homme ridicule (Bertolucci), 4-L'au-delà (Fulci), 5-Beau-père (Blier), 6-Out of the blue-Garçonne (Hopper), 7-La 36ème chambre de Shaolin (Liu Chia Liang), 8-Les fruits de la passion (Terayama), 9-L'année des treize lunes (Fassbinder), 10-La grande escroquerie du rock'n roll (Temple)
Hors liste : -La brune et moi (Puycouyoul)***, -La princesse Chang Pin (Woo)***, -Votre enfant m'intéresse (Carré)*** -La maison au fond du parc (Deodato)*** -Les années lumière (Tanner)*** -Chaudes adolescentes / Ballets roses (Kikoïne)***, -Héros d'apocalypse (Margheriti)***, -Mephisto (Szabo)***, -La nuit des extra-terrestres / Le jour de la fin des temps (Cardos)***, -Virus (Fukasaku)**, -La révolte des boxers (Chang cheh)**, -Survivance (Lieberman)**, -Les longues vacances de 36 (Camino)**, -Le zombie venu d'ailleurs (Warren)**, -Moto massacre (Massi)**, -Chaleurs collectives / Sissy's hot summer (Colberg), -Mondo cannibale (Franco)**, -ça plane les filles (Lyne)**, -La nuit fantastique des morts-vivants/ Demonia (D'Amato)**, -Terreur express (Baldi)**, -L'homme des cavernes (Gottlieb)**, -Retourne moi c'est meilleur / Pensionnat de jeunes filles (Kikoïne)**, -Les motos sauvages (Rose)*, -Histoire d'Adrien (Denis)*, -Le lion sort ses griffes (Siegel)*, -Putain d'histoire d'amour (Béhat)*, -Les soirées d'une épouse pervertie (Bernard-Aubert)°, -Tarzan l'homme singe (Derek)°, -Un amour infini (Zeffirelli)°, -Téhéran 43 (Alov et Naoumov)°°
14 longs-métrages inédits : 1-Il pianeta azzuro (Piavoli et Poli) ***, 2-L'homme du bois Brésil (De Andrade) ***, 3-Djeli conte d'aujourd'hui (Kramo-Lanciné)***, 4-Ils ne portent pas de smoking (Hirzman)***, 5-Tête à tête (Robinson)***, 6-The nights of terror (Bianchi)***, 7-Nice dreams (Chong)**, 8-Samouraï reincarnation (Fukasaku)**, 9-Dragon princess (Kodeira)**, 10-La petite Ida (Mikkelsen)**, 11-Little hero (Cheng Hung Ming)**, 12-Point de mire (Lori)*, 13-L'aube des zombies (Agrama)*, 14-Starcrash 2 (Albertini)*
Un moyen métrage (documentaire) : Une vallée contre un empire (De Ponfilly et Bony)**
3 courts métrages : 1-Le bunker de la dernière rafale (caro et jeunet) ***, 2-La tendresse du maudit (Costa)***, 3-Epoussette mon blues (Grimberg)**
Un simple amateur :
1- Stalker (Tarkovski) 2-Le Salon de musique (Ray) 3-La porte du paradis (Cimino) 4-Raging Bull (Scorsese) 5-Charulata (Ray) 6-Un étrange voyage (Cavalier) 7-La femme de l'aviateur (Rohmer) 8-Quelque part dans le temps (Szwarc) 9-Elephant Man (Lynch) 10-La Femme d'à côté (Truffaut)
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 1981 ? (73 votants)
1- La porte du paradis (Cimino) et Raging Bull (Scorsese) (9 voix)
3- Elephant man (Lynch) et Stalker (Tarkovski) (6 voix)
5- Excalibur (Boorman) (5 voix)
6- Garde à vue (Miller), Les aventuriers de l'arche perdue (Spielberg) (4 voix)
8- In girum imus nocte et consumimur igni (Debord), La femme d'à côté (Truffaut), Le salon de musique (Ray), Le solitaire (Mann) (3 voix)
2 voix : Pulsions (De Palma), New-York 1997 (Carpenter), Beau-père (Blier)
1 voix : Un étrange voyage (Cavalier), Hurlements (Dante), Charulata (Ray), Le loup-garou de Londres (Landis), La femme de l'aviateur (Rohmer), Coup de torchon (Tavernier), Possession (Zulawski), Le professionnel (Lautner), Rien que pour vos yeux (Glen), Francisca (Oliveira), Outland (Hyams) et Hôtel des Amériques (Téchiné)
LE BOX-OFFICE :
1. La Chèvre, Francis Veber, 7 080 137 entrées
2. Rox et Rouky, Art Stevens, Richard Rich, Ted Berman, 6 687 862 entrées
3. Les Aventuriers de l'arche perdue, Steven Spielberg, 6 397 117 entrées
4. Le Professionnel, Georges Lautner, 5 243 511 entrées
5. La Guerre du feu, Jean-Jacques Annaud, 4 951 574 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Une étrange affaire (Pierre Granier-Deferre)
- Prix Méliès : Coup de torchon (Bertrand Tavernier) & Garde à vue (Claude Miller)
- Grand prix du cinéma français : Garde à vue (Claude Miller)
- Prix Jean Vigo : Le Jardinier (Jean-Pierre Sentier)
- César du meilleur film : La Guerre du feu (Jean-Jacques Annaud)
- Oscar du meilleur film : Des gens comme les autres (Robert Redford)
- Festival de Venise, Lion d'or : Les Années de plomb (Margarethe von Trotta)
- Festival de Cannes, Palme d'or : L'Homme de fer (Andrzej Wajda)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Vivre vite ! (Carlos Saura)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Chakra (Rabindra Dharmaraj)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Conte de la folie ordinaire (Marco Ferreri)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 1981 sur le site Encyclo-Ciné)