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25/05/2019

Zoom Arrière mute et publie son premier livre !

COUVERTUREFace.jpg7 ans après son lancement, le blog Zoom Arrière va boucler la boucle temporelle qu'il avait déraisonnablement entamé en septembre 2012, revisitant alors l'année 1945 sans savoir exactement si la machine à remonter le temps allait pouvoir fonctionner au-delà de quelques mois. En effet, à la fin de l'été, à la rentrée prochaine au plus tard, nous serons en train de vous présenter notre tableau 2018 et nous en aurons terminé avec cet exercice mensuel qui nous a fort occupé et vous a, nous l'espérons, intéressé.

Connaissant cette date de fin et se posant assez tôt la question de "l'après", l'équipe n'a pas attendu le dernier moment pour opérer sa mutation. L'aventure ZA va donc se prolonger sur papier, sous la forme d'un premier ouvrage entièrement consacré à Brian De Palma.

Vous y trouverez (pour une somme modique), répartis sur 138 pages, 55 textes revisitant l'intégralité des 29 longs métrages du cinéaste, et plus encore... Ces articles sont signés par 13 contributeurs ayant tous participé, à un moment ou à un autre, à l'animation de ce blog.

Nous espérons que vous nous suivrez avec plaisir dans cette nouvelle aventure puisque nous comptons constituer, à terme, une véritable collection d'ouvrages de ce type.

Pour un prix de 5 € (+ 4 € de frais de port), l'ouvrage peut être commandé de plusieurs façons, via notre espace boutique :

 

COMMANDER ZA N°1 ICI

Voir le sommaire - Voir la 4e de couverture

 

 

13/11/2016

Sur vos écrans en 1994

EDITORIAL :

Par Vincent J.

carlito00.jpgTrois couleurs, rouge

Avec le recul, les années quatre-vingt ont marqué un profond bouleversement du cinéma. Facile à dire quand on a ce recul et puis c'est sans doute vrai de chaque décennie. Mais celle-ci est la mienne, celle qui me voit passer de l'adolescence à l’âge adulte, celle de mes années d’étudiant propices entre toutes à l'exercice d’une cinéphilie galopante. C'est celle où se forgent les goûts et les dégoûts, où les découvertes marquent pour la vie. Reste que cette période me laisse avec une drôle de saveur dans la bouche. Le cinéma italien s'est écroulé, les promesses du cinéma français n'ont pas été tenues et obligent à se rabattre sur les sûres valeurs du passé (Rohmer, quelqu'un ?), le cinéma américain, mon alpha et mon oméga, a glissé vers un spectaculaire tapageur excluant petit à petit mais avec rapidité, les regards les plus ambitieux.
Les années quatre-vingt dix s'annoncent plus intéressantes, du moins plus aptes à entretenir la flamme du renouveau. Le cinéma asiatique entre nouveautés et (re)découvertes apporte une sacrée bouffée d'air frais. Et en cette belle année 1994, trois films montrent pour moi que tous les espoirs sont permis pour les années à venir. trois films à marquer d'une pierre rouge.


Fin mai, Nanni Moretti enfourche sa Vespa pour traverser Rome au mois d'août. Drôle et mordant, mélancolique et musical, libre comme jamais, Moretti avec son Journal intime laisse tomber le masque transparent de Michele Apicella pour s'adresser à nous à la première personne. Il nous parle de sa ville, de son pays et du monde, un vaste programme auquel il donne une cohérence en restant à la hauteur de Nanni Moretti, dans les rues romaines, d'île en île, de médecin en médecin. Il dit et montre très simplement ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas, du cinéma gore à Jennifer Beals, du souvenir de Pasolini à un numéro musical de Silvana Mangano, de la télévision aliénante au culte de l'enfant roi, de la pharmacie envahissante aux guérisseurs les plus folkloriques. Son style, fluide, vif, fait le reste, aidé par une bande son tout aussi diverse qui mêle Keith Jarrett à Leonard Cohen, le fidèle Nicola Piovani à Khaled. Moretti agrippe à pleines mains cette matière hétéroclite et en ordonne le chaos comme il collectionne les coupures de journaux pour tenter de donner un sens au monde dans lequel il vit. Cinéaste et cinéphile, il fait des listes, classe et donne son canon, le seul qui vaille, celui qui lui est propre. Sa conclusion tient en deux phrases : "Je suis un splendide quadragénaire" et "Boire un verre d'eau le matin ne peut pas faire de mal". En 1994, accédant glorieusement à la trentaine, je ne peux qu'être sensible à cette promesse et me réjouir des lettres rouges du titre qui éclatent sur les devantures des cinémas. Et derrière Moretti se fait jour une nouvelle génération de cinéastes, discrets mais tenaces, Marco Risi, Daniele Luchetti, Gianni Amelio, ou Michele Soavi, annonçant le renouveau d'un cinéma qui me manquait trop.


C’est en mai aussi que la Croisette s'est esclaffée et à frémit pour Pulp fiction, consacrant d'une palme son réalisateur de trente ans, Quentin Tarantino. Comme Moretti, le jeune américain offre un film gigogne à la narration éclatée, d'une forme rigoureuse mais souple qui brasse tout à la fois trente années de cinéma américain, versant populaire, et un portait de l'Amérique contemporaine. Je me souviens d'une discussion avec un critique de radio qui était resté sceptique. Derrière le jeu et la décontraction arrogante, Pulp fiction est un instantané aussi juste d'agaçant de l'Amérique, agaçant parce que juste : mélange des cultures, goût des motos, des armes et des voitures, culte de l’efficacité et de l'argent, mysticisme, rapport tordu à la sexualité, nostalgie des 50's, télescopages musicaux, et la présence envahissante du "big mac". La fiction tape à l’œil de Tarantino est aussi précise que la forme documentaire de Moretti. Il réactive d'anciennes gloires (Travolta, grandiose), s'amuse avec des stars (Willis, Walken), et puise dans le cinéma de genre. Son film est lui aussi, dans un autre registre, musical et libre. Tarantino ne cherche pas à organiser le chaos de cette Amérique dans laquelle il s'ébat avec jubilation. A travers ses héros schématiques et glorieux, il est à l’aise comme le poisson dans son bocal, au risque de la complaisance. Avec lui, c'est la confirmation insolente d'une nouvelle génération indépendante, Hal Hartley, Jim Jarmush, les frères Coen qui renouvelle la grosse machine hollywoodienne. Et comme dans son film précédent, le sang coule à flots, rouge vif, trouvant son apothéose quand il éclabousse les vitres de la voiture de Vincent et Jules après un malencontreux accident qui pulvérise le crâne de leur complice. En 1994 c'est un spectacle qui réjouit mes plus bas instincts.


Rouge, c'est en mars la couleur du manteau de la petite fille qui traverse le ghetto de Cracovie. Tache aveuglante de couleur dans un monde d'horreur en noir et blanc plongé dans le chaos par la barbarie nazie. D'une colline surplombante, Oskar Schindler suit la marche si fragile. Il voit ce que le monde se refuse à voir, la plaie béante de la destruction des juifs d’Europe. Allemand, industriel, opportuniste, membre du parti nazi par intérêt, Schindler est une figure ambiguë mais justement exemplaire pour sa part d'humanité qui ne va pas sombrer, comme pour tant d'autres, et lui permettre d'affronter la folie meurtrière du monde. Ce choix de Steven Spielberg n'est étonnant que pour ceux qui restent à la surface de l’œuvre du réalisateur. Schindler est le médiateur parfait pour s'adresser à l'occidental moyen de 1994 et pour Spielberg, cinéaste à succès, américain, juif, le seul point de vue tenable pour affronter ce sujet délicat entre tous. Spielberg est un cinéaste travaillé par l'histoire et l'ambition d'un cinéma américain en prise sur le monde, celui de John Ford, de George Stevens, de Samuel Fuller, de Frank Borzage, un cinéma qui a conscience de sa force, de sa fragilité parfois, mais qui croit en sa capacité à montrer, raconter et transmettre. En cela la foi de Spielberg en son art s'oppose à la vision d'un Jean-Luc Godard qui ne cesse d'en pointer l'échec. Positions irréconciliables. En France, une partie de la critique, Gérard Lefort et ses larmes ravalées, Jacques Mandelbaum, Louis Skorecki et Claude Lanzmann entonnent l'air du "Il ne faut pas", brandissant les textes sacrés de Jacques Rivette et Serge Daney. La polémique est malgré tout fertile car elle amène à reposer les questions de la représentation, ouvrant des pistes pour l'avenir, pour l'après Shoah quand le dernier témoin se sera tu. Car La liste de Schindler est plus profondément la tentative d'un homme qui n'a connu ni les temps ni les lieux du drame, pour approcher l'indicible et se confronter à la réalité du manteau rouge, jusqu'à ce que sa main tremble et qu'il ait le courage de montrer cette main trembler. Terrible scène des douches si mal comprise ! Qu'il soit un homme catalogué dans le spectacle en est trop pour certains. Mais les limites qu'ils lui donnent ne sont que leurs propres limites, légitimes après tout. La réalité du film, c'est un défi au cœur de Hollywood, un film en noir et blanc, avec des dialogues partiellement en allemand, polonais et yiddish, à la violence sans fard, qui exprime avec lucidité les limites d'un homme et d'un artiste : "Il en faudra beaucoup plus" dit un personnage. "J'aurais pu faire tellement plus" dit Schindler. Le film montre aussi, pour ceux qui suivent et estiment le cinéaste depuis vingt ans, que son œuvre sous son vernis de divertissement, est traversée de visions sombres d'exodes, de camps, d'une violence insoutenable, d'enfances meurtries, de figures du mal incarnées dans le pouvoir, d'un monde livré au chaos où se dressent ça et là de simples hommes qui ont su distinguer la petite robe rouge. En 1994, je ne doute pas d'avoir trouvé le cinéaste de ma vie.

 

LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :

Une liste de 193 longs métrages (sur les 409 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.

  Antoine Céline Christophe Dr.Orlof Edouard FredMJG Jean-Luc Ludovic Nolan Rémi Timothée Vincent
L'Impasse (De Palma)   *** **** **** *** *** ** **** ***   **** ****
Printemps tardif (Ozu)   ***     *** **** ***     ****   ****
Journal intime (Moretti)   **** * **** **** **** *** **     *** ****
Pulp Fiction (Tarantino) *** *** **** ** *** **** ** ** *** *** **** ****
Short Cuts (Altman) *** **** **** ** **** *** ** ** *** ****   ***
Wallace et Gromit (Park) *** *** ***   ****   **   ***     ****
Bonjour (Ozu)   ***   ** ***   *** ***   ****   ***
Le Lâche (Ray)   *** ****   ***              
Trois Couleurs : rouge (Kieslowski)   ***   * *** **** * ***   ** **** ***
Ladybird (Loach)   *   *** *** *** ** ****       ***
L'Etrange Noël de Monsieur Jack (Selick) *** *** * ** **** *** * ** *** **   ****
Exotica (Egoyan)   *** * *** **** ****   **     ** **
Les Roseaux sauvages (Téchiné)   *** **** *** *** *** ** * **      
Veillées d'armes (Ophuls)     ****   ***              
Soleil trompeur (Mikhalkov)   **   ** **     ***     *** ****
Délivrance (Ray)         ****   * ****        
Trois Couleurs : blanc (Kieslowski)   ***   * *** *** * ***   ** *** ***
La Reine de la nuit (Ripstein)   ***   ** ** ****            
Amateur (Hartley)   **   *** ** ****            
Pas très catholique (Marshall)   ***   *** ** ***           **
Petits Arrangements avec les morts (Ferran)   ***   *** ***   **     **    
Délits flagrants (Depardon)   ***   *** ***   **   **      
Au nom du père (Sheridan)         *** ****   ** **   *** *
Regarde les hommes tomber (Audiard)   ****   ** *** *** * **        
L'Eau froide (Assayas)   ** * *** *** *** **     ***    
L'Enfer (Chabrol)   *** ** *** ** *** * ** ** **   ***
Le Grand Saut (Coen)   **   *** ** *** * ** ** **   ***
La Reine Margot (Chéreau) ** ***   ** ° ****     ** **   ***
Les Vestiges du jour (Ivory) ** **   ***   **     **     ***
J'ai pas sommeil (Denis)   ***   ** ** ****   *        
Il était une fois le Bronx (De Niro)     ***     ***       **   **
Salé sucré (Lee)   **   **   ***         ***  
La Jeunesse de la bête (Suzuki)       ** ** ****            
Le Vagabond de Tokyo (Suzuki)       ** ** ****            
Mrs Parker et le cercle vicieux (Rudolph)         ** ****           **
Vivre (Zhang)         *** ** ***          
Trop de bonheur (Kahn)   ***   ** ***              
Le Bazaar de l'épouvante (Heston)           ***       ***   **
Ce lieu sans limites (Ripstein)         ** ****            
L'Empire de la fortune (Ripstein)   ***     ***              
Tiens ton foulard Tatiana (Kaurismäki)       ***   ***            
Blue Chips (Friedkin)                       ****
L'Ange noir (Brisseau)   ** *** *** **   * **        
Quatre Mariages et un enterrement (Newell) * ** * ** ** *** *** * ** * ** ****
La Liste de Schindler (Spielberg)   ** *** ° ** ** ** * ** ** ** ****
The Baby of Mâcon (Greenaway)       ** * ***   **       ***
Entretien avec un vampire (Jordan) * ***   *   ***     ** *   ***
Lettre pour L... (Goupil)       ** ***   **          
Un été inoubliable (Pintilie)   **   ** ***              
Jeanne la pucelle (Rivette)   **   *** ° *** ** **        
Les Patriotes (Rochant) ** ** *   ** ***   ***   °   **
Serial Mother (Waters)   **   **   **     *     ***
Ruby in Paradise (Nunez)     **     ***            
Eté précoce (Ozu)         **   ***          
L'Ile au trésor (Ruiz)       ** ***              
Lamerica (Amelio)         **             ***
The Mask (Russell)   ** *     ***     ** * ** **
La Cité de la peur (Berberian) * * ** ** ° **     ** **** **  
L'Armée des ténèbres (Raimi)       **   **     *     ***
Kika (Almodovar)   ** ° **** ** ** * *       **
Speed (De Bont)   ° ***   ° ***     ** **   **
Grosse Fatigue (Blanc) * **   *** ** *     ** *    
M. Butterfly (Cronenberg)   *   ** ** ***         *  
Fresa y chocolate (Alea)   **   ** ** **   *        
La Vie d'un tatoué (Suzuki)     * **   ***            
La Séparation (Vincent)   **   ** **              
Le Paradis blanc de l'enfer (Nakamura & Kumora)           ***            
La Grande Citrouille (Comencini)         ***              
Romeo Is Bleeding (Medak)           ***            
Baby Cart dans la terre de l'ombre (Misumi)           ***            
Le Territoire des démons (Misumi)           ***            
L'Escorte (Tognazzi)           ***            
Mi vida loca (Anders)           ***            
Fresh (Yakin)     ***                  
Rapa Nui (Reynolds)           ***            
True Lies (Cameron) ° ° *** **   ***   * * ** **  
Tetsuo (Tsukamoto)       * ° ****           **
Rasta Rockett (Turteltaub)           **     ° *** **  
Mina Tannenbaum (Dugowson)   **   **   *           **
Forrest Gump (Zemeckis) ° ** ** ° ** **   * * *** ** *
Le Roi lion (Allers & Minkoff)     **           * * *** *
Le Sabre de la vengeance (Misumi)         * ***            
Trauma (Argento)           ***           *
Texasville (Bogdanovich)                   *   ***
Muriel (Hogan)   *       ***            
Le Cerf-volant bleu (Tian)   **     **              
Belle Epoque (Trueba)           **           **
Le Journal (Howard)           **           **
Backbeat (Softley)           **           **
Bab El Oued City (Allouache)       ** **              
Katia Ismaïlova (Todorovski)       ** **              
Le Goût du riz au thé vert (Ozu)     *   **   **          
The Crow (Proyas)           **     *     **
Le Fils préféré (Garcia)   ***   ** * *   * ** °   *
Maverick (Donner)   **       **     * * *  
Tueurs nés (Stone)   * ° **   ***   * ° °   **
Philadelphia (Demme) ° * ** °   **       *   **
La Machine (Dupeyron)       °   ***   *        
Geronimo (Hill)           **       **   °
Blink (Apted)           **     * *    
Farinelli (Corbiau)   *       **           *
Baraka (Fricke)           **           *
Entre ciel et terre (Stone)   *       **            
Les Sœurs Munakata (Ozu)     *   **              
Hexagone (Chibane)       **       *        
Malice (Becker)           **   *        
Les Leningrad Cowboys rencontrent Moïse (Kaurismäki)       ** *              
Blown Away (Hopkins)           **     *      
Cool World (Bakshi)                       **
Personne ne m'aime (Vernoux)       **                
Grande Petite (Fillières)   **                    
Le Journal de Lady M (Tanner)       **                
Etat second (Weir)           **            
Les Amoureux (Corsini)       **                
Les Aventures de Huckleberry Finn (Sommers)     **                  
Le Retour des morts-vivants 3 (Yuzna)                       **
Les Silences du palais (Tlatli)         **              
La Partie d'échecs (Hanchar)                       **
Clerks (Smith)       **                
I Like It Like That (Martin)           **            
Wonder Boy (Vecchiali)       **                
Le Royaume des diamants (Ray)                        
La Fille de D'Artagnan (Tavernier)   **   ° * *   * * ° ** *
Wolf (Nichols)   *   °   ***     ° *   *
L'Affaire Pélican (Pakula) * °       *     *   **  
Tombstone (Cosmatos)           **     * *   °
Le Sourire (Miller)       ** ° *   *        
Wyatt Earp (Kasdan)           **     * *   °
Danger immédiat (Noyce)     **     *     °     *
L'Homme sans visage (Gibson)           **     ° *    
Neuf Mois (Braoudé)   °   *           **    
Madame Doubtfire (Columbus)   ° ** °   *     ° **    
Le Colonel Chabert (angelo)   °   *   *   *       *
Guet-Apens (Donaldson)           **     °      
Sex and Zen (Mak)       °   **            
Absolom 2022 (Campbell)           *     *      
Killing Zoe (Avary)           *           *
Demolition Man (Brambilla) °         *     ° **    
Sauvez Willy (Wincer)     **       *   ° °    
Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ? (Segal)       *         °   * *
Deux Garçons, une fille, trois possibilités (Fleming)   °   °   *   °       **
Color of Night (Rush)       °   *   ° °     **
Un Indien dans la ville (Palud)     ** °   °     ° *    
Timecop (Hyams)           **     ° °    
Le Client (Schumacher)       °   **     °      
Aux petits bonheurs (Deville)   *   * °              
Bonsoir (Mocky)         °     *       *
Mister Jones (Figgis)           *            
Le Voleur d'arc-en-ciel (Jodorowsky)                       *
Police Story 3 (Tong)                 *      
Critters 3 (Peterson)                   *    
Critters 4 (Harvey)                   *    
L'Histoire du garçon qui voulait qu'on l'embrasse (Harel)       *                
Gilbert Grape (Hallström)                 *      
Le Ballon d'or (Doukouré)                   *    
Police Academy : Mission à Moscou (Metter)                   *    
L'Affaire Karen McCoy (Mulcahy)           *            
Nous les enfants du vingtième siècle (Kanevski)         *              
Pour l'amour d'une femme (Mandoki)           *            
Aux bons soins du docteur Kellogg (Parker)           *            
Gettysburg (Maxwell)                   *    
Casque bleu (Jugnot)       **   °     ° °    
Le Parfum d'Yvonne (Leconte)       ° °     *       *
Léon (Besson) ° ° * °   *   * ° °    
Pas de vacances pour les Blues (Ross)           *     °      
Le Bon Fils (Ruben)           *     °      
L'Irrésolu (Ronssin)       °       *        
Belles de l'Ouest (Kaplan)           *       °    
L'Ours en peluche (Deray)       °       *        
Opération Shakespeare (Marshall)                 ° *    
The Shadow (Mulcahy)           *     °      
Sister Act, acte deux (Duke)           *     ° °    
Piège en eaux troubles (Herrington)           °     ° ° *  
Montparnasse Pondichéry (Robert)       °                
Les Trois Mousquetaires (Herek)           °            
Macho (Luna)       °                
Elles ne pensent qu'à ça (Dubreuil)       °                
Délit mineur (Girod)       °                
Terrain miné (Seagal)           °            
Wayne's World 2 (Surjik)                   °    
Deux Doigts sur la gâchette (Sarafian)           °            
L'Extrême Limite (Harris)           °            
My father, ce héros (Miner)       °                
Milliardaire malgré lui (Bergman)                   °    
Elles n'oublient jamais (Frank)       °   °            
Intersection (Rydell)   °       °            
Priez pour nous (Vergne)       °         °      
A toute allure (Rifkin)           °     °      
L'Expert (Llosa)           °     °      
Les Complices (Shyer)           °     °      
La Famille Pierrafeu (Levant)                 ° °   °
La Vengeance d'une blonde (Szwarc)       °   °     ° °    
Le Flic de Beverly Hills 3 (Landis)       °   °     ° °    
  Antoine Céline Christophe Dr.Orlof Edouard FredMJG Jean-Luc Ludovic Nolan Rémi Timothée Vincent
Inédits :                        
The Lovers (Tsui)     °   ** *** ***       *** ****
Lothringen (Straub & Huillet)       ***                
L'uomo che guarda (Brass)       **                
Leçon de vie (Lehman)       **                

 

LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :

Frédéric :
1- L'Impasse (De Palma) 2- Journal intime (Moretti) 3- J'ai pas sommeil (Denis) 4- Les Roseaux sauvages (Téchiné) 5- Travolta et moi (Mazuy) 6- Pas très catholique (Marshall) 7- Délits flagrants (Depardon) 8- L'Eau froide (Assayas) 9- L'Ange noir (Brisseau) 10- M. Butterfly (Cronenberg) Petits arrangements avec les morts (Ferran)
Inédits : 1- Lothringen ! (Straub/Huillet) 2- Santantango (Tarr) 3- Li per li (Léon)
Anciens : 1- Printemps tardif (Ozu) 2- Eté précoce (Ozu) 3- Bonjour (Ozu) 4- Le Vagabond de Tokyo (Suzuki) 5- Le Goût du riz au thé vert (Ozu) 6- La jeunesse de la bête (Suzuki)

Un simple amateur :
1- Printemps tardif & Bonjour (Ozu) 2- Short cuts (Altman) 3- Les Roseaux sauvages (Téchiné) 4- Délivrance (Ray) 5- L'Impasse (De Palma) 6- Journal Intime (Moretti) 7- Ladybird (Loach) 8- Veillées d'armes (Ophuls) 9- Délits flagrants (Depardon) 10- L'Ange noir (Brisseau)

Mister Arkadin :
**** : Short Cuts (10) ; Pulp fiction (10) ; Veilles d’armes (9)
*** : Ladybird (8) ; Wallace et Gromit (8) ; Le Parfum d’Yvonne (8) ; Journal intime (8) ; Les Roseaux sauvages (8) ; L’Etrange Noël de Monsieur Jack (7) ; Soleil trompeur (7) ; L’Eau froide (7) ; Les Vestiges du jour (7)
** : Clerks (6) ; Exotica (6) ; Quatre Mariages et un enterrement (6) ; L’Enfer (6) ; Trois Couleurs : rouge (6) ; Petits Arrangements avec les morts (6) ; Les Patriotes (6) ; The Mask (5) ; Regarde les hommes tomber (5) ; Amateur (5) ; L’Impasse (5) ; La Reine Margot (5) ; Trois Couleurs : blanc (5) ; Vivre (5) ; Trop de bonheur (5)
* : La Fille de D’Artagnan (4) ; L’Ange noir (4) ; Un été inoubliable (4) ; Philadelphia (4) ; Le Grand Saut (4) ; J’ai pas sommeil (4) ; Il était une fois le Bronx (4) ; Kika (4) ; Belle Epoque (4) ; Le Fils préféré ; Pas très catholique (3) ; la Cité de la peur (3) ; Grosse fatigue (3) ; Aux petits bonheurs (3)
o : L’Ile au trésor (2) ; Lettre pour L… (2)
- (vus, mais plus assez de souvenirs pour noter ; sont par définition absents ceux que j’ai vus, mais qui m’ont laissé tellement peu de souvenirs que je ne m’en rappelle même plus !) : Tiens ton foulard Tatiana ; La Séparation

Pierre :
1-Tetsuo (Tsukamoto) 2-L'impasse (De Palma) 3-L'eau froide (Assayas) 4-L'île au trésor (Ruiz) 5-En compagnie d'Antonin Artaud (Mordillat) 6-Bonjour (Ozu) 7-Soleil trompeur (Mikhalkov) 8-Pulp fiction (Tarantino) 9-J'ai pas sommeil (Denis) 10-Vacas (Medem) 11-L'ange noir (Brisseau) 12-Le journal de lady M (Tanner) 13-Baby cart : le sabre de la vengeance (Misumi) 14-Lettre pour L (Goupil) 15-Ladybird (Loach)
les 19 hors liste restants Le héros (Ray)*** Le dieu éléphant (Ray)*** L'écureuil rouge (Medem)** Baby cart : l'âme d'un père, le coeur d'un fils (Saito)** Le club de la chance (Wang)** Ghost in the machine (Talalay)** Black robe (Beresford)** Ticks (Randel)** Les allumés de Beverly Hills (Spheeris)** Jack l'éclair (Wincer)** Rends la monnaie papa (Deutch)* Quand Harriet découpe Charlie (Schlamme)* Jason va en enfer (Marcus)* L'étudiant étranger (Labro)* Le saint (Noyce)* Max le meilleur ami de l'homme (Laffia)* La maison aux esprits (August)0 Caravan city (Herschmann)0 Giorgino (Boutonnat)00
30 longs-métrages inédits 1-US go home (Denis)*** 2-Aswang (Poltermann et Martin)*** 3-Angel dust (Ishii)*** 4-Roadracers (Rodriguez)*** 5-Red to kill (Tang)*** 6-A chinese chamber torture story (Lam)*** 7-La meute (Risi)*** 8-Jizda (Sverak)*** 9-Wing Chun (Yuen Woo Ping)*** 10-O.C.T.B (Wong)** 11-Le libre penseur (Watkins)** 12-The mangler (Hooper)** 13-Nuits de Chine (Allen)** 14-Demon's house 2 (Trenchard-Smith)** 15-Brainscan (Flynn)** 16-Néfertiti reine du Nil (Gilles)** 17-Les démons du maïs 3 : les moissons de la terreur (Hickox)** 18-Funnyman (Sprackling)** 19-Ring d'acier (Frost)** 20-Jailbreakers (Friedkin)* 21-La chute de Gotti (Young)* 22-Planète Alpha 11 (Metzger)* 23-Les Tronches 4 (Zacharias)* 24-Confessions d'une rebelle (Edel)* 25-Fatherland (Menaul)0 26-Shaolin kids (Yip)0 27-La légende du dragon rouge (Wong Jing)0 28-Les croisés de l'espace (Knoesel et Neuhäuser)0 29-Appartement 512 (Verbong)00 30-Mission extrême (Nagahama)0000
7 moyens-métrages 1-L'enfer d'une mère (Carré)*** 2-Street musicians of Bombay (Robbins)*** 3-Abbas Kiarostami : vérités et songes (Limosin)*** 4-Letters to Katja (Konttinen)*** 5-Marseille en mars (Comolli et Samson)** 6-Caravana de caravanas (Colectivo perfil urbano)* 7-Le voile et la république (Benguigui)*
et pour finir 15 courts-métrages 1-Roadkill (Van Bebber)**** 2-La vie secrète d'émile Frout (Elissalde)**** 3-Ex-child (Drouin)**** 4-Tout droit jusqu'au matin (Guiraudie)*** 5-L'enfance égarée (Ruggia)*** 6-Frutti Chester (Ramm)*** 7-The moon (Ito)*** 8-The spy who caught cold (Lanthorpe)** 9-Histoire de papier (Costa)** 10-Elles (Quinn)** 11-La lune qui rit (Mulloy)** 12-Tyhe deadman 2 : the return of deadman (Kerkhof)** 13-Le cinquième rêve (Avedikian)** 14-Au bord d'un lac (Bokanowski)** 15-Larmes (Von Dusseldorp)*

 

LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :

Quel est le meilleur film sorti en 1994 ? (93 votants)

1- L'Impasse (Brian de Palma) : 21 voix
2- Pulp fiction (Tarantino) : 11 voix
3- Journal intime (Moretti) : 10 voix
4- Les Roseaux sauvages (Téchiné) La Liste de Schindler (Spielberg) 5 voix
6- Short cuts (Altman) : 4 voix
7- L'Etrange Noël de Mr Jack (Selick) : 3 voix
Puis viennent ensuite avec deux voix : Tueurs-nés (Stone), Forrest Gump (Zemeckis), Délits flagrants (Depardon), Le Vagabond de Tokyo (Suzuki), Exotica (Egoyan), Les Vestiges du jour (Ivory), Baraka (Fricke), Baby Cart (Misumi)
Et cités une fois : Soleil trompeur (Mikhalkov), Etat second (Weir), Killing Zoé (Avary), Le Goût du riz vert (Ozu), Tetsuo (Tsukamoto), Ladybird (Loach), The lovers (Tsui), Clerks (Smith), Jeanne la pucelle (Rivette), Rouge (Kieslowski), Quatre mariages et un enterrement (Newell), The mask (Russell), Portrait d'une jeune fille de la fin des années 60 à Bruxelles (Akerman), Le roi lion (Disney), Le client (Schumacher), Salé sucré (Ang Lee), L'armée des ténèbres (Raimi)

 

LE BOX-OFFICE :

1. Le Roi Lion, Rob Minkoff & Roger Allers, 10 135 871 entrées
2. Un Indien dans la ville, Hervé Palud, 7 870 802 entrées
3. Quatre mariages et un enterrement, Mike Newell, 5 791 728 entrées
4. Madame Doubtfire, Chris Columbus, 5 025 829 entrées
5. Forrest Gump, Robert Zemeckis, 3 963 919 entrées

 

LES PRIX ET RECOMPENSES :

- Prix Louis-Delluc : Les Roseaux sauvages (André Téchiné)
- Prix Méliès : Trois couleurs : Rouge (Krzysztof Kieslowski)
- Prix Jean Vigo : Trop de bonheur (Cédric Kahn)
- César du meilleur film : Les Roseaux sauvages (André Téchiné)
- Oscar du meilleur film : La Liste de Schindler (Steven Spielberg)
- Festival de Venise, Lion d'or : Before the rain (Milcho Manchevski) & Vive l'amour (Tsai Ming-liang)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Pulp fiction (Quentin Tarantino)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Au nom du père (Jim Sheridan)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : La Jarre (Ebrahim Forouzesh)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Dias contados (Imanol Uribe)

 

A VOUS LA PAROLE !

A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 1994 sur le site Encyclo-Ciné)

11/10/2015

Sur vos écrans en 1982

EDITORIAL :

Par Jocelyn M.

1982,scott,godard,demy,de palma,carpenter,passer,lustig,aldrich,wenders,paradjanovAussi étonnant que cela puisse paraître - et "scandaleux" serait d’ailleurs un terme plus approprié, en l'espèce, qu' "étonnant" - le meilleur film de l'année 1982 n'apparaît pas parmi les 10 premiers du classement de mes collègues. Pire, il n'apparaît pas même, du tout, dans la liste délivrée ci-dessous. Un comble. Pourtant, une brève visite wikipédienne confirme sans équivoque le regrettable oubli, la triste boulette : il est bien sorti sur les écrans français (et de la planète entière d'ailleurs, simultanément) en 1982. Le 8 juillet pour être exact. Production franco-allemande, avec une participation espagnole - principalement logistique - l'œuvre en question est cependant signée par un réalisateur néerlandais, Charles Corver. Si le titre convoque volontiers les fantômes de Raoul Walsh, de Julien Duvivier, de John Huston, et qu'il ne manque pas de compléter la récente vision d'un JJ Annaud, c'est bien vers le récent Empire Contre-Attaque d'Irvin Kershner (et George Lucas) qu'il lorgne le plus.

Impossible de ne pas voir dans la prestation du dénommé Patrick Battiston un démarquage paresseux d'Harrison Ford en Han Solo statufié et, moins encore, dans celle du sobriqué Platoche un démarquage à peine dissimulé de Mark Hammill dans le pyjama de Luke Skywalker (et ce jusque dans ses promesses de venger son copain terrassé par le côté obscur de la Force). Inutile de revenir non plus sur l'armée de méchants toute de blanc vêtue, allusion à peine voilée aux stormtroopers - tandis que le rouge porté par le bad-ass-en-chef ne dupe personne et ne parvient jamais à maquiller le plagiat éhonté de Darth Vader dont se rend coupable le bondissant Harald Schumacher !

Ceci posé, il n'était pas moins impossible, en juillet 82, de résister à ce concentré d'émotions contraires (titré donc France-Allemagne), ce suspense proprement insoutenable, ce sens du tempo et cette faculté à faire surgir les effets au bon moment qu'orchestrait là monsieur Corver (qui dirige non pas avec un porte-voix mais avec un sifflet). Et il m'apparaît donc ahurissant que notre colonne ait omis une telle œuvre, parmi les plus intenses qu'il nous ait été donné, de mémoire de scrupuleux cinéphile, à voir. Œuvre qui n'a pas pris, au passage, la moindre ride (même si on me dit que certains acteurs aient, en particulier le Luke Skywalker portant numéro 10, mal tourné par la suite, grisé par l'appât du gain et la place du voisin) (*).

Le reste de l'année 82 ne fut par ailleurs pas terne pour autant. Les levées d'écrous opérées par un gouvernement de gauche nouvellement arrivé permit, sous l'impulsion d'un Langien (plus Jack que Fritz), de libérer quelques bobines de tout premier intérêt (Massacre à la tronçonneuse, le premier Mad Max) que la censure giscardienne avait placées sous l’éteignoir, et on en eut donc pour notre argent. C'est ainsi une année où le cinéma de genre s'épanouit plus qu'à l'accoutumée, et en est salué de retour (Blade Runner, The Thing, Maniac tiennent ainsi des marches parmi les meilleures de notre classement, talonnés par le Hooper et le Miller cités plus haut, mais aussi par ET, La Dernière Vague, Poltergeist, Wolfen et même... Virus Cannibale (classé 44ème) !!!) - personnellement il n'en fallait pas plus pour me faire chavirer d'aise. L'espiègle historien(-ne) du cinéma des années 80, ici brillamment naissantes dans leurs diverses manières, appréciera avec le recul l'épilogue par l'Histoire concocté à l'affaire L'As des As vs. Une Chambre en Ville, qui se solde par plus de 150 degrés d'écart dans le bilan Zoom-A, au profit de Demy plutôt qu'Oury. Ce même historien n'aura en revanche toujours pas démêlé l'écheveau Poltergeist : une frange affirmant que c'est bien un film de son réalisateur, Tobe Hooper, tandis qu'une autre scandera toujours qu'il est évidemment l'œuvre de son producteur, Steven Spielberg.

A titre personnel 1982 est sans doute mon année de naissance "cinéphile" - j'ai, civilement, 11 ans. Je vois "en salles" des films que "je décide" de voir, et rêve à d'autres que la VHS me fera rattraper quelques années plus tard. C'est l'aube non pas des morts-vivants (encore que !) mais de mon parcours, buissonnier, louvoyant, désinhibé et innocent, dans la forêt des films, sans hiérarchie ni perspective encore, sans but ni amortissement des investissements. Foin de capitalisation et de mise en perspective. Entre 1982 et 1987, j'étais encore un pur. Ça s'est gâté depuis.

 

(*) au soir de ma trouvaille éditoriale, je m'aperçois que, vingt ans plus tard, à l'été 2002, les Cahiers du Cinéma notaient déjà les matchs de la Coupe du Monde (Frédéric Bonnaud et Charles Tesson attribuant un *** à la rencontre Italie-Corée) dans leur tableau mensuel. Je n'ai donc, une nouvelle fois et avec mon espièglerie coutumière, rien inventé.

 

LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :

Une liste de 207 longs métrages (sur les 614 sortis en salles) et 4 courts, avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.

  Céline Christophe Dr.Orlof Edouard FredMJG Jocelyn Ludovic Nolan Vincent Rémi
Blade Runner (Scott) *** ** ° **** **** **** *** **** **** ****
Passion (Godard) ***   ****   ***   ****     ***
Une chambre en ville (Demy)   **** ****   ***   ***   ***  
Vincent (Burton, cm)      *** *** ****       ****  
Blow Out (De Palma) *** ** *** ** **** **** *** **** *** ***
The Thing (Carpenter)   *** ** ** **** **** ** *** **** ***
Cutter's Way (Passer)   **** ** *** **** ***        
Maniac (Lustig)     **   *** ****     ****  
Deux Filles au tapis (Aldrich)   ***   *** ***   ***   ****  
L'Etat des choses (Wenders) ***   ** *** **** ****     ***  
Sayat nova, couleur de la grenade (Paradjanov) ***   *** ** ****          
Coup de cœur (Coppola)   **   *** ****   ** ** ***  
Identification d'une femme (Antonioni) ***   ** ** ****   ***      
Mad Max 2 (Miller)     ° *** **** ****   *** **** **
Dernier Caprice (Ozu)     ** ***           ****
ET l'extraterrestre (Spielberg) *** **** ° * ** **** ** ** **** ***
Massacre à la tronçonneuse (Hooper) ** * **** ** **** **** * ** **** ***
Georgia (Penn)   ****   *** ***       **  
La Nuit de San Lorenzo (Taviani) ****     ***     ***   ***  
Le Secret de Veronika Voss (Fassbinder)     *** ** ***       ***  
Les Femmes de la nuit (Mizoguchi)   ***     ****          
Manille (Brocka)   ****     ***          
Le Père Noël est une ordure (Poiré) * *** *** *** *** **** * *** ** ***
Comédie érotique d'une nuit d'été (Allen) **   **** ** *** *** **   ****  
Fitzcarraldo (Herzog) ** * ** ** *** **** ***   *** ***
Victor Victoria (Edwards) **** *** ** ** **** ** ** * ****  
L'Ange de la vengeance (Ferrara)         *** ***     ***  
San Clemente (Depardon)     ** *** ****          
Mourir à trente ans (Goupil)     *** *** ***          
Dressé pour tuer (Fuller)   ****   * ****   *      
Les Cadavres ne portent pas de costard (Reiner)     ** ** *** *** **   ***  
Querelle (Fassbinder) ** * ** *** ****   ***      
Le Beau Mariage (Rohmer) ** ** *** ** **   ** * *** ****
Les Fantômes du chapelier (Chabrol)   * ** *** *** *** ** **    
Hammett (Wenders)     *** ** *** ** ** ** ***  
La Dernière Vague (Weir)     ** ** ***   **   ** ***
Poltergeist (Hooper)     **     ****   * *** **
Pixote, la loi du plus faible (Babenco)   **   ** ****   **      
Brisby et le secret de Nimh (Bluth)   ****       ***        
Le Pont du nord (Rivette)     **   ****          
Mur Murs (Varda)     ** ** ****          
Paradis pour tous (Jessua)         ** *** ***      
Wolfen (Wadleigh)         *** ***     **  
Cinq et la peau (Rissient)         ***   ***      
Virus cannibale (Mattei)           **     ****  
Jaguar (Brocka)         ****          
La Vengeance est à moi (Imamura)         ****          
Mad Max (Miller) **   ° ** **** **** * ** **** *
Bandits bandits (Gilliam)     ** ** *** **     **  
Missing (Costa-Gavras) ** **   ** ** ** **   **  
La Femme tatouée (Takabayashi)     ** ** ***          
La Fièvre au corps (Kasdan)       ** ***       **  
La Maîtresse du lieutenant français (Reisz)   ***     ***   *      
Le Prince de New York (Lumet)   *     ****       **  
Ragtime (Forman)         ****   *   **  
Conte de la folie ordinaire (Ferreri)     ** * ***   **   **  
La Féline (Schrader)     * ** ***   **   **  
Diner (Levinson)   ***     **          
Gallipoli (Weir)         ***       **  
L'Incroyable Alligator (Teague)         ** ***        
Le Bateau (Petersen)         **       ***  
Pink Floyd the Wall (Parker) * ** *** ** *** ** * * * **
La Dernière Maison sur la gauche (Craven)     *** ° ***   *   **  
Yol (Güney & Gören)   **   ** ***   *     **
Espion lève-toi (Boisset)     **   ** * **   **  
Supervixens (R. Meyer)     **   ** **     ** *
L'Honneur d'un capitaine (Schoendoerffer)   *     **   ***      
La Maison du lac (Rydell) **           *   ***  
La Maison près du cimetière (Fulci)     *   ***       **  
Reds (Beatty)   ***     **   *      
Y a-t-il un Français dans la salle ? (Mocky)     **     ** **      
En rachâchant (Huillet & Straub, cm)                 ***  
Epouvante sur New York (Cohen)                 ***  
Et tout le monde riait (Bogdanovich)                 ***  
Killer of Sheep (Burnett)         ***          
Le Larron (Festa-Campanile)                 ***  
Les Jeux de la comtesse Dolingen de Gratz (Binet)         ***          
Les Sorties de Charlerine Dupas (I : l'été) (Morder, cm)                 ***  
Police frontière (Richardson)         ***          
The French (Klein)           ***        
The Mafu Cage (Arthur)         ***          
Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ (Yanne) *   ** * ** ** * ** ** **
Conan le barbare (Milius) ° *   ° *** ***   * *** **
Tron (Lisberger) *   °   *** *** ° ** ** *
Docteurs in Love (Marshall)     **     *** °   **  
Les Misérables (Hossein) *       ** ** *   **  
Blue Holocaust (Massaccesi)         * ***        
Britannia Hospital (Anderson)         ** **        
Incubus (Hough)         *** *        
La Ferme de la terreur (Craven)         ** **        
La Truite (Losey)         **   **      
Les Années de plomb (Von Trotta)     *   ***          
Les Maîtres du temps (Laloux) **     **            
Meurtres à la Saint-Valentin (Mihalka)         *       ***  
Shoot the Moon - l'Usure du temps (Parker)   **   **            
Pour cent briques t'as plus rien (Molinaro) *   ** ** * **   * ** *
Halloween II (Rosenthal)     °   ** ***        
La Folle Histoire du monde (M. Brooks)           **   * **  
Litan (Mocky)           ** ***   °  
Anthropophagous (Massaccesi)     °   *** **     *  
La Nuit de Varennes (Scola)   *     **   *     **
La Passante du Sans-Souci (Rouffio) **   *   **   *      
Mille Milliards de dollars (Verneuil)         * ** **   *  
Tout feu tout flamme (Rappeneau)     ** ° * * * * **  
La Balance (Swaim) *       * * *   **  
Le Retour de Martin Guerre (Vigne) **     * *   *     *
Que les gros salaires lèvent le doigt ! (Granier-Deferre)     *   * *** °      
Star Trek 2 : la Colère de Khan (N. Meyer)           **   ° * **
Meurtre au soleil (Hamilton)         **     * *  
Happy Birthday, souhaitez ne jamais être invité (Lee-Thompson)           *     **  
Josépha (Frank)         *   **      
La Galaxie de la terreur (Clark)           *     **  
Lettres d'amour en Somalie (Mitterrand)     **       *      
Meurtres en direct (R. Brooks)         **   *      
Un justicier dans la ville 2 (Winner)         * **        
Venin (Haggard)           *     **  
Absence de malice (Pollack)                 **  
Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable (Kaczender)             **      
C'est ma vie après tout (Badham)           **        
Chambre 666 (Wenders, mm)         **          
Descente aux enfers (Sherman)         **          
Divine Créature (Patroni-Griffi)                   **
Hécate (Schmid)         **          
Jeux d'espions (Neame)         **          
L'Anti-Gang (Reynolds)         **          
L'Indiscrétion (Lary)     **              
L'Invitation au voyage (Del Monte)         **          
Le Bourgeois gentilhomme (Coggio)           **        
Le Dragon du lac de feu (Robbins)           **        
Le Fantôme de Milburn (Irvin)           **        
Les Démons de la nuit (Bava)         **          
Les Quarantièmes rugissants (De Chalonge)         **          
Les Yeux de la forêt (Hough)           **        
Maman très chère (Perry)         **          
Pulsion cannibale (Margheriti)           **        
Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ! (Serreau)     **              
Sadomania (Franco)         **          
Super Nanas (Carver)         **          
Taps (Becker)           **        
Terreur à l'hôpital central (Lord)           **        
The Stones in the Park (Woodhead, Durden-Smith & Grigsby)           **        
Trop tôt trop tard (Huillet & Straub)     **              
Tir groupé (Missiaen) °       ** * *   *  
Classe 1984 (Lester)           ** °   *  
L'Etoile du Nord (Granier-Deferre)     *   * *        
Le Tueur du vendredi (Miner)         * **     °  
Le Quart d'heure américain (Galland) °   **   *   ° ° **  
L'As des as (Oury) * ** * *   * ° ° °  
Firefox, l'arme absolue (Eastwood)       * ** °   °    
Annie (Huston)       °   **        
Cannibal Ferox (Lenzi)     °   **          
Cauchemar à Daytona Beach (Scavolini)           *     *  
L'Avion de l'Apocalypse (Lenzi)           **     °  
Le Dernier Vol de l'Arche de Noé (Jarrott)           * *      
Les Guerriers du Bronx (Girolami)           **     °  
Les Tueurs de l'éclipse (Hunt)         * *        
Nestor Burma, détective de choc (Miesch)         **          
Riches et célèbres (Cukor)   *     *          
Ma femme s'appelle reviens (Leconte) °   ***   *   ° ° *  
Elle voit des nains partout (Sussfeld)     °   °   *   **  
Le Grand Pardon (Arcady)   ** °   *   ° ° * °
Légitime Violence (Leroy)         ° *     *  
Tête à claques (Perrin) °       ° **        
Alexandre le Grand (Angelopoulos)       *            
Banana Joe (Steno)           *        
Brantôme 81 ou Vie de courtisanes (Bénazéraf)         *          
Carnage (Maylam)           *        
Déviation mortelle (Franklin)           *        
Il était une fois des gens heureux, les Plouffe (Carle)             *      
Ilsa la tigresse du goulag (Lafleur)         *          
L'Homme de Prague (Jarrott)         *          
Leçons très particulières (Myerson)             *      
Les Risques de l'aventure (Raffill)           *        
Opération Green Ice (Day)         *          
SAS à San Salvador (Coutard)             *      
T'empêches tout le monde de dormir ! (Lauzier)     °   ° ** °      
La Boum 2 (Pinoteau) *   °   ° *       °
Les Diplômés du dernier rang (Gion) ° * °     *        
Ça va faire mal (Davy)     °       *      
Les Bleus (Reitman)           *       °
Te marre pas, c'est pour rire (Besnard)     °     *        
La Créature du marais (Craven)     °   * °        
Le Choc (Davis)         ° ° *      
Plus beau que moi tu meurs (Clair)           * ° °    
Les Sous-Doués en vacances (Zidi) °   ° °   ° ° °   *
Le Cadeau (Lang)     *   °   °      
Le Gendarme et les gendarmettes (Girault) °   ° °     ° ° ° °
Aphrodite (Fuest)     °   °   °      
L'Abîme des morts-vivants (Franco)     °     °     °  
Mon curé chez les nudistes (Thomas)     ° °     °      
Porky's (Clark)       ° ° °        
Grease 2 (Birch)             °     °
On n'est pas sorti de l'auberge (Pecas)     °     °        
Qu'est-ce qui fait courir David ? (Chouraqui) °           °      
Black Emanuelle en Amérique (Massaccesi)             °      
Butterfly (Cimber)         °          
Guy de Maupassant (Drach)         °          
La Baraka (Valère)             °      
Le Corbillard de Jules (Penard)             °      
Le Droit de tuer (Glickenhaus)         °          
Le Rose et le blanc (Pansard-Besson)   °                
Le Tombeur, le frimeur et l'emmerdeuse (Davidson)           °        
Le Trio pervers (Aured)     °              
Les P'tites Têtes (Menez)             °      
Megaforce (Needham)               °    
N'oublie pas ton père au vestiaire (Balducci)     °              
On s'en fout... nous on s'aime (Gérard)             °      
Parsifal (Syberberg)                 °  
Passions déchaînées (Pierson)     °              
Qu'est-ce qui fait craquer les filles ? (Vocoret)     °              
T'es folle ou quoi ? (Gérard)     °              
  Céline Christophe Dr.Orlof Edouard FredMJG Jocelyn Ludovic Nolan Vincent Rémi

Et ceux que l'on attendra encore longtemps sur nos écrans :

  Céline Christophe Dr.Orlof Edouard FredMJG Jocelyn Ludovic Nolan Vincent Rémi
Made in Britain (Clarke)       *** ****          
Piscine sans eau (Wakamatsu)     **   ****          
Attention poésie (Courant)     **           ***  
L'art, c'est se perdre dans les châteaux du rêve (Courant)     **           ***  
L'œuvre d'art est utile car elle consolide notre liberté (Courant)     **           ***  
Passions (Courant)     **           ***  
Some kind of hero (Pressman)                 **  

Jean-Luc :
**** : Passion
*** : Blade Runner / Sayat nova, couleur de la grenade / Coup de cœur / Identification d'une femme / Dernier Caprice / ET l'extraterrestre / Le secret de Veronika Voss
** : Blow out / Cutter's way / Deux filles au tapis / Georgia / Mourir à trente ans / Dressé pour tuer / Querelle / Le Beau Mariage / Le Pont du nord / La Dernière Maison sur la gauche
* : The Thing / L'Etat des choses / Mad Max 2 / Massacre à la tronçonneuse / La Nuit de San Lorenzo / Comédie érotique d'une nuit d'été / Fitzcarraldo / Victor Victoria / Les Fantômes du chapelier / Hammett / Mad Max / Firefox, l'arme absolue

Antoine :
**** : Blade Runner
*** : Cutter's way / Coup de cœur / Fitzcarraldo / Les Fantômes du chapelier
** : Le Père Noël est une ordure / Comédie érotique d'une nuit d'été / Victor Victoria
* : Brisby et le secret de Nimh / Pink Floyd the Wall / Yol / Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ / Pour cent briques t'as plus rien
° : Nestor Burma, détecive de choc / Ma femme s'appelle reviens / Les Diplômés du dernier rang / Les Sous-Doués en vacances / Le Cadeau

Timothée :
**** : The Thing
*** : Blade Runner / Coup de cœur / Mad Max 2 / ET l'extraterrestre / Massacre à la tronçonneuse / Dressé pour tuer
** : Blow out / Identification d'une femme / Le Père Noël est une ordure / Comédie érotique d'une nuit d'été/ Mad Max / Tron
* : Les Sous-Doués en vacances / Le Gendarme et les gendarmettes

 

LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :

Pierre :
1-Alexandre le grand (Angelopoulos), 2-La maison près du cimetière (Fulci), 3-Les démons de la nuit/Shock (Bava), 4-Traitement spécial pour pervers sexuel / Water power (Damiano), 5-L'avion de l'apocalypse (Lenzi), 6-Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux? (Serreau), 7-La dernière maison sur la gauche (Craven), 8-Le père noël est une ordure (Poiré), 9-L'ange de la vengeance (Ferrara), 10-Tron (Lisberger)
Les 20 hors liste restant : Rembrandt fecit 1669 (Stelling)***, Parasite (Band)***, Les démons du karaté/ Shaolin contre ninjas (Liu Chia Liang)***, Ping et Pong il était une fois en Chine (Yu Kan Ping)**, Le nôtre parmi les autres (Mikhalkov)**, Vers le sud (Van der Keuken)**, Un tueur dans la ville (Mastroianni)**, Les paumées du petit matin (Rollin)**, Avec les compliments de l'auteur (Bogdanovitch)**, La louve se déchaîne / La louve sanguinaire (Di Silvestro)**, Interdit aux moins de 13 ans (Bertucelli)**, Vacances à Ibiza (Kikoïne)**, La vallée de la mort (Richards)*, Jackie et Bruce défient le maître du karaté (Wu-Chia Chun)*, Une glace avec deux boules (Lara)*, Les folles nuits de Caligula (Bianchi-Montero)*, Pirate movie (Annakin)*, Boulevard des assassins (Tioulong)°, Les fascinants dobermans (Chudnow)°, Un été à St Tropez (Hamilton)°
12 longs-métrages inédits : 1-Made in Britain (Clarke)***, 2-Le making of de Fanny et Alexandre (Bergman)***, 3-Mil sexos tiene la noche (Franco)***, 4-Der fan (Schmidt)***, 5-Conquest (Fulci)***, 6-The deadly spawn (Mc Keown)***, 7-Wild style (Ahearn)***, 8-La tempête d'images (Van der Keuken)***, 9-Buddha's palm (Wong)**, 10-Ator (D'Amato)**, 11-La bimba di satana (Bianchi)*, 12-Target eagle (De la loma)*
Moyens-métrages : 1-Le bal (Seidl et Linder)***, 2-Chambre 666 (Wenders)*
Courts-métrages 1-Vincent (Burton) ****, 2-Ombres chinoises (Ruiz) ***, 3-Le bouton (Grinberg)***, 4-Bouzid (Slim)***, 5-Autrefois nous étions des oiseaux (Bardine)***, 6-Shadows (Williams)**

Un simple amateur :
1- Sayat nova, couleur de la grenade/Nran guouïn de Sergueï (Paradjanov), 2- Les femmes de la nuit/Yoru no onnatachi (Kenji Mizoguchi), 3- Une chambre en ville (Demy), 4- Cutter's Way (Passer), 5- Georgia (Penn), 6- Killer of sheep (Burnett), 7- Blade Runner (Scott), 8- Manille (Brocka), 9- La Nuit de San Lorenzo (Taviani), 10- Dressé pour tuer/White dog (Samuel Fuller)

Frédéric :
1- Identification d'une femme (Antonioni) La Vengeance est à moi (Imamura) 3- Loin de Manhattan (Biette) 4- Passion (Godard) Trop tôt, trop tard (Straub-Huillet) Victor Victoria (Edwards) 7- Et tout le monde riait (Bogdanovich) 8- Blow Out (De Palma) Le Pont du Nord (Rivette) Toute une nuit (Akerman) Une chambre en ville (Demy)
Anciens : Dernier Caprice (Ozu) Les Femmes de la nuit (Mizoguchi) Sayat Nova (Paradjanov)

Mister Arkadin :
**** : Mad Max II (8) ; Massacre à la tronçonneuse (8) ; Comédie érotique d’une nuit d’été (8)
*** : Blow Out (7) ; Deux Filles au tapis (7) ; Le père Noël est une ordure (7) ; La Maîtresse du lieutenant français (7)
** : Conan le Barbare (6) ; Blade Runner (6) ; Mad Max I (5)
* : Le Retour de Martin Guerre (4) ; Supervixens (4) ; L’As des as (3) ; Victoria Victoria (3) ; La Féline (3)
o : Black Emmanuelle en Amérique (2) ; Riches et célèbres (2) ; Ma femme s’appelle reviens (2) ; Les Misérables (2) ; Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ (2) ; Le Quart d’heure américain (2) ; Les Sous-Doués en vacances (1) ; Les Gendarmes et les gendarmettes (1) ; On n’est pas sorti de l’auberge (1)
- (vus, mais plus assez de souvenirs pour noter, ou vus trop jeune pour avoir vraiment une opinion ; sont par définition absents ceux que j’ai vus, mais qui m’ont laissé tellement peu de souvenirs que je ne m’en rappelle même plus !) : Les Fantômes du chapelier ; La Fièvre au corps ; Conte de la folie ordinaire ; Pour cent briques t’as plus rien ; La Nuit de Varennes ; La Passante de Sans-Souci

 

LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :

Quel est le meilleur film sorti en 1982 ? (77 votants)

1er (12 voix) "Blow Out" (De Palma)
2ème (10 voix) "The Thing" (Carpenter) et "Blade runner" (Scott)
4ème (7 voix) "Une chambre en ville" (Demy)
5ème (5 voix) "Coup de cœur" (Coppola)
6ème (3 voix) "L'état des choses" (Wenders), "Identification d'une femme" (Antonioni), "Victor, Victoria (Edwards)
9ème (2 voix) "Massacre à la tronçonneuse" (Hooper), "Sayat Nova" (Paradjanov), "Georgia" (Penn)
Et cités une seule fois : "Dressé pour tuer" (Fuller), "Supervixens" (Meyer), "Missing" (Costa-Gavras), Passion (Godard), "L'ange de la vengeance" (Ferrara), "Les maîtres du temps" (Laloux), "La vengeance est à moi" (Imamura), "Toute une nuit" (Akerman), "La dernière vague" (Weir), "Comédie érotique d'une nuit d'été" (Allen), "Le prince de New York" (Lumet), "Les fantômes du chapelier" (Chabrol), Killer of sheep (Burnett), "Fitzcarraldo" (Herzog), "Le retour de Martin Guerre" (Vigne), "Les cadavres ne portent pas de costards" (Reiner), "La fièvre au corps" (Kasdan) et "Mourir à 30 ans" (Goupil)

 

LE BOX-OFFICE :

1. E.T. l'extra-terrestre, Steven Spielberg, 9 419 695 entrées
2. L'As des as, Gérard Oury, 5 452 598 entrées
3. Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ, Jean Yanne, 4 601 239 entrées
4. Le Gendarme et les Gendarmettes, Jean Girault, 4 209 139 entrées
5. La Balance, Bob Swaim, 4 192 189 entrées

 

LES PRIX ET RECOMPENSES :

- Prix Louis-Delluc : Danton (Andrzej Wajda)
- Prix Méliès : Une chambre en ville (Jacques Demy)
- Grand prix du cinéma français : Le Beau Mariage (Eric Rohmer)
- Prix Jean Vigo : L'Enfant secret (Philippe Garrel)
- César du meilleur film : La Balance (Bob Swaim)
- Oscar du meilleur film : Les Chariots de feu (Hugh Hudson)
- Festival de Venise, Lion d'or : L'Etat des choses (Wim Wenders)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Missing (Costa-Gavras) & Yol (Yilmaz Güney & Serif Gören)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Le Secret de Veronika Voss (Rainer Werner Fassbinder)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Démons dans le jardin (Manuel Guttierez Aragon)

 

A VOUS LA PAROLE !

A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 1982 sur le site Encyclo-Ciné)

12/05/2015

Sur vos écrans en 1977

EDITORIAL :

Par Céline

anniehall00.jpgBe kind, rewind. Pas besoin de remonter ma montre pour revenir en 1977. Cette année, les montres sont à quartz : "la magie quotidienne à votre poignet". Si Roger Moore n’est pas l’espion que j’aime le plus, j’ai adopté sa Seiko à affichage digital qui égrène heures, minutes et secondes, comme le compte à rebours d’une année explosive. Tic, tac, tic, tac... Non, ces trucs là ne font pas un bruit. Alors, "Silence on (re)tourne !"

Janvier
Deux regards intenses du cinéma en couverture de La Revue du Cinéma et de Cinéma 77, Klaus Kinski dans Nuit d’or et Marcello Mastroianni dans Todo Modo. Dans Positif, les films du mois La Rose et la flèche, Le Coup de grâce, Moi, Pierre Rivière…, Jonas, qui aura vingt-cinq ans en l’an 2000 et Nuit d’or. Le programme est chargé et, comme le dit une jeune lectrice dans le courrier de La Revue du cinéma, "les prix étudiants, une blague ! Les samedis-dimanches, les jours de fêtes, comme par miracle, nous avons droit au tarif normal." Heureusement, les étudiants de la faculté de Nancy organisent le 2ème Festival Universitaire du Film Underground. On y découvre Anger, Morrissey et Brakhage. Entre "Cinéma et luttes des minorités" et "Erotisme et Underground", les amphis font le plein. L’année cinématographique commence et Henri Langlois s’en va…

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Février
"Les traits creusés, mais l’allure toujours sportive, une pilosité à faire pâlir d’envie Burt Reynolds, les gestes parfois mécaniques, le regard souvent vague." Mais qui peut bien être cet acteur interrogé dans les pages de Cinéma 77 ? Il n’avait plus tourné depuis 1932 parce qu’"on voulait me faire faire n’importe quoi : pendant la guerre, combattre à Pearl Harbour, me battre en duel avec Zorro, rencontrer les basketteuses soviétiques et, dernièrement, détourner des avions sur Kampala." S’il a accepté de rejouer ce rôle, c’est parce qu’il était "attaché sentimentalement à cette histoire d’amour". L’acteur ne regrette rien, mais formule quelques réserves sur ce nouveau film, qui ne laisse "plus beaucoup de place pour l’inconnu, pour l’imaginaire" et sa partenaire "plus terre à terre, plus en chair" qui n’a pas l’"allure diaphane", l’"aspect immatériel" de la première. King Kong a la dent dure.
Sur la façade des cinémas, Ferracci illustre magistralement Providence d’Alain Resnais, puis Le Casanova de Fellini. La belle affiche tente d’attirer le spectateur vers le grand écran alors que le petit propose un programme qui donne le tournis. Voir et revoir.

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Mars
La saison des Festivals commence et il y en a pour tous les goûts : science-fiction et fantastique au Grand Rex ou à Clermont-Ferrand, "La Femme dans le cinéma" à Bruxelles, courts métrages français à Epinay, humour à Chamrousse ou Festival  du film des droits de l’homme à Strasbourg. Dans Positif, on revient sur la cinquième édition du Festival d’Avoriaz. Le jury présidé par Steven Spielberg a remis le Grand prix à Carrie et une mention spéciale à Sissy Spacek pour son interprétation. Alain Garsault s’interroge sur la disparition du fantastique traditionnel, "qui ne survit que par le satanisme" et l’ingérence de la science-fiction. L’heroic fantasy pointe aussi son nez avec Les Sorciers de la guerre de Ralph Bakshi, "branche de la science-fiction" qui, lit-on, ne peut "se développer sur l’écran autrement que par l’animation, tant elle exige de décors, de personnages, d’événements, éloignés de la réalité".
Connaissez-vous le célèbre PINOTALZIBERMAN ? La revue consacre cinq pages à ce metteur en scène d’un film unique "utilisant l’ensemble des codes culturels, les maniant et les remaniant, avec des procédés rhétoriques propres à ceux employés par la pub." Pendant ce temps sur FR3, dans l’émission L’Homme en question, Claude Chabrol déclare que "la connerie est plus intéressante car sans limites".

Avril
Retour sur un week-end Cahiers à Nantes dans les Cahiers du Cinéma. Quelques mots de Serge Daney résonnent : "Nous avons besoin aujourd’hui de films qui mettent le son moins fort. Qui obligent autant à tendre l’oreille qu’à bander le regard".
Dans la nuit du 8 au 9 avril, une salle d’Art et d’Essai de Perpignan est victime d’un vol avec effraction : 3 films, une caméra 16 mm et divers autres objets. Le 26 avril, un certain Comité perpignanais pour la paix sociale (que personne ne connaît) envoie au cinéma une lettre de chantage, exigeant la projection du film L’Arnaque et bien d’autres revendications fantaisistes comme le lâcher de poissons rouges dans la rivière ou le chauffage dans la guérite du policier de garde devant la préfecture. A suivre.

Mai
Rebondissements dans l’affaire du cinéma d’Art et d’Essai de Perpignan. Le 3 mai, un coup de téléphone au nom du Comité pour la paix sociale informe le cinéma que trois bobines volées se trouvent à la cité universitaire. Le 12 mai, après un nouveau coup de téléphone, un film est retrouvé brûlé. D’après la revue Cinéma 77, "la vraie raison (sans doute) de ce vol et de la destruction du film, réside dans cette phrase située au centre d’un dernier coup de téléphone : "on te forcera à donner des films pornos"".
13 mai : c’est l’ouverture du trentième Festival de Cannes et Maurice Bessy dresse un bilan noir de la situation du cinéma français : "Et si ce festival était celui de la dernière chance ?". 28 mai : le Festival de Cannes s’achève. A la télévision, le bilan contrasté se dresse depuis la plage de la Croisette. En effet, c’est en maillot de bain que la journaliste Monique Pantel et José Artur livrent leur point de vue sur le palmarès. On aura tout vu.

Juin
Il présidait le plus grand festival de cinéma du monde il y a encore quelques jours, Roberto Rossellini s’éteint le 3 juin. Dans la chronique des lecteurs de Cinéma 77, on s’emporte contre le tableau de la cote des films : "Quel est l’ostrogoth qui a osé n’accorder qu’une seule étoile à Hello Dolly ? Croyez-moi, c’est le Potemkine de la comédie musicale !". Au lendemain d’une nouvelle augmentation du prix des places de cinéma (15,50 francs en juin), on fait aussi le récit de projections catastrophiques : le son qui baisse jusqu’à devenir inaudible et la taille réduite de l’écran "qui commence à nous rapprocher du cinéma amateur à domicile : à quand les salles de cent personnes devant un écran de télévision ?". Le lecteur-spectateur craint d’y voir "les dernières cartouches d’une industrie à bout de souffle faute d’avoir compris que, sans cesser d’être une industrie, elle pouvait être autre chose de plus…" Rien ne va plus.

Juillet-Août
Sur les plages de France, on écoute en boucle Comme un oiseau. A Paris, une jeune fille d’à peine quinze ans traîne sa planche à roulettes au Trocadéro. Elle est belle et parle un français parfait. On ne sait pas très bien si elle travaille ou est en séjour linguistique à Paris. Une main attentive entre dans le champ de la caméra pour la coiffer alors qu’elle répond au journaliste. Rayonnante, Jodie Foster rappelle aux jeunes adolescents qui l’entourent qu’on "ne dit pas des gros mots sur les télés". Elle tourne Moi, fleur bleue.

Septembre
Dark Vador est la star en couverture de Positif qui consacre quinze pages au film de George Lucas. La Guerre des étoiles y est décrit comme "un divertissement pour speed freaks en blue jeans, une extravaganza de surfeur cosmique". "La Guerre des étoiles se situe à une époque indéterminée, dans une galaxie non spécifiée : elle peut avoir lieu dans un passé bien révolu ou dans un avenir vertigineusement lointain. Luke Skywalker accepte tout ce qui lui arrive avec un sentiment de familiarité, comme quelqu’un que l’inattendu n’étonnera jamais, un abonné de l’extraordinaire. Un univers nouveau, un mode de vie inédit répondent pour lui au : "what’s new ?" de l’étudiant californien devant un point d’herbe bien roulé. L’éternité pour lui est un rollercoaster, une attraction pop. (…) Pas de message occulte dans ce tohu-bohu spatial où les monstres et les fusées renvoient aux animaux familiaux et à la première bagnole d’adolescent. Le seul lien, presque involontaire, de ce film avec l’Histoire, c’est que par un caprice monumental de la consommation, George Lucas a (jusqu’au prochain record de recettes) bouleversé l’Histoire du Showbiz. (…) La Guerre des étoiles avec sa panoplie de voyageurs dans le temps digne d’un Abercrombie and Fitch du programme Apollo nous ramène à l’âge béni où les valeurs se télescopent, et où Le Conquérant de la planète Mars se lit d’une traite comme Les Trois mousquetaires ou Les Illuminations de Rimbaud. Cette jouvence qui réhabilite les genres a quelque chose du cadeau de Noël. Il contient lui aussi sa dialectique : elle est sur le seuil de votre porte, dans la bouteille de lait." Trip to the stars.

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Octobre
16 octobre 1977, une bombe explose dans le Ridgetheatre de San Francisco qui projette Cet obscur objet du désir. Quatre bobines sont volées et on retrouve sur les murs des inscriptions injurieuses. Une des inscriptions est signée Mickey Mouse. Buñuel racontera plus tard cet événement en précisant d’abord qu’il avait tenu "à installer un climat d’attentats et d’insécurité, celui que nous connaissons tous, où que nous vivions dans le monde". L’explosion finale (ou réelle) n’effacera pas le trouble de la dernière image ; cette main qui reprise soigneusement la déchirure d’une dentelle blanche ensanglantée… Au fait, il paraît que de nombreux spectateurs n’ont pas remarqué qu’elles étaient deux…

Novembre
C’est l’heure des comptes. "Irrésistible descente", le nombre de spectateurs décroît de façon vertigineuse. On s’inquiète, on réclame des réformes, on montre du doigt le petit écran, le prix des places, les exploitants… Entre restrictions et incitations, certains cherchent des solutions. "L’absence de photos à l’entrée d’un cinéma, leur remplacement par des affichettes ne comportant que du texte, signalent traditionnellement les films à caractère pornographique. Néanmoins, cette méthode a été utilisée lors de la sortie à Paris d’un film fantastique interdit aux moins de 13 ans." Cinq affichettes pour un film :

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Décembre
Numéro 200 de Positif. Ils ont répondu à l’appel lancé au début de l’année 1977 et ont envoyé des correspondances, des projets, des scénarios originaux ou des dessins. L’ensemble est d’une richesse inouïe, mais il en manque un… Il s’en est allé le jour de Noël. Goodbye, the Tramp.

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LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :

Une liste de 205 longs métrages (sur les 691 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.

  Buster Céline Christophe Dr.Orlof Edouard FredMJG Jean-Luc Jocelyn Ludovic Vincent
Annie Hall (Allen) *** *** **** **** *** **** *** **** *** ****
Cet obscur objet du désir (Buñuel) **** **** *** *** *** **** ***   **** ***
L'Homme qui aimait les femmes (Truffaut) **** *** *** *** *** *** *** **** *** ****
Providence (Resnais) ** **** *** **** *** **** ***   ** ****
Le Casanova de Fellini (Fellini) **** *** * *** **** **** *   **** ***
L'Esprit de la ruche (Erice) *** *** ** *** *** **** **     ***
L'Ami américain (Wenders) *** *** ° ** **** **** ** **** **** ***
Un seul bras les tua tous (Chang)           ****       ****
Obsession (DePalma) *** *** ** ** *** **** *** *** *** ****
Carrie (DePalma) ** ** *** **** ** **** * **** *** ****
Alice dans les villes (Wenders) *** **   **** *** **** **   *** **
Padre padrone (Taviani) ** **** * ** **** *** **   **** ***
Suspiria (Argento) *** *** * *** ** **** *** **** *** ****
Les Frissons de l'angoisse (Argento) ***   * ** ** **** ** **** *** ****
Le Fond de l'air est rouge (Marker) ** ****   *** ***   ***      
Pique-Nique à Hanging Rock (Weir) **   ** *** *** ****   ****   ***
Une journée particulière (Scola) ** *** **   *** *** ** *** *** ***
L'Œuf du serpent (Bergman) **     ** *** **** **   *** **
Network (Lumet) **   *** **
 ** *** *   **  
Dites-lui que je l'aime (Miller) ***   ** *** *** **     ***  
Sœurs de sang (DePalma) **   * ***   ****   ***   ***
La Ballade de Bruno (Herzog) ***     ** *** ***        
New York New York (Scorsese) ** *** ** ** ** *** ** ***   ****
Maman Küsters s'en va au ciel (Fassbinder) ***     *** * **** **      
L'Argent de la vieille (Comencini) ***   ***   ** *** **     **
Rage (Cronenberg) **     ** ** *** ** ****    
La Dentellière (Goretta) ** ***   *** *** **     * ***
Quand la panthère rose s'emmêle (Edwards) * **   *** ** **   **** ** **
Nous irons tous au paradis (Robert) ** * **** ** ** ** * *** ** ***
La Rose et la flèche (Lester) *   **   *** *** **   ** ***
Keoma (Castellari)     °   *** **** ** ***   ****
Le Dernier Nabab (Kazan) **   **   ** *** **   ** ***
L'Homme qui venait d'ailleurs (Roeg) *   ***     ***   *** ** **
Vertiges (Bolognini) ****   *     **     ** ***
Bubu (Bolognini) ***   **           *** **
La Communion solennelle (Féret) **       ***         ***
Trois Femmes (Altman) ***     *   ****        
L'Héritage (Bolognini)     ***     ***        
Les Révoltés de l'an 2000 (Ibañez-Serrador)           ****   **    
Gloria (Autant-Lara)     ****              
Duellistes (Scott) *   *   ** ****     ** **
Alice ou la Dernière Fugue (Chabrol) **     ** ** *** *   ** ***
Le Crabe-Tambour (Schœndorffer) **   *   *** * **   ***  
Mort d'un pourri (Lautner) *         **   **** ***  
Roulette chinoise (Fassbinder) **     ** * **** **      
Rocky (Avildsen) ** * ****   ** **   *** * **
La Guerre des étoiles (Lucas) * ** ** ° ** *** ** ** * ***
Un flic sur le toit (Widerberg)   **   ** ** ***        
Ames perdues (Risi) **   **     ***        
Harlan County USA (Kopple) **     ** ***          
La Question (Heynemann)       *   ***       ***
La Théorie des dominos (Kramer) **