21/12/2020
Sur vos écrans en 1936
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 102 longs métrages (sur les 638 sortis en salles) avec, pour les étoiles colorées, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus
(vous pouvez consulter la liste de tous les films de long métrage sortis en France en 1936 sur le site Encyclo-Ciné)
06/09/2020
Sur vos écrans en 1938
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 99 longs métrages (sur les 634 sortis en salles) avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus
(vous pouvez consulter la liste de tous les films de long métrage sortis en France en 1938 sur le site Encyclo-Ciné)
11/04/2020
Sur vos écrans en 1942
EDITORIAL :
Extraits de La France de Pétain et son cinéma, Jacques Siclier, Éditions Henri Veyrier, 1981, et Ramsay Poche Cinéma, 1990 :
"Lorsque nous, spectateurs, voyions apparaître au générique d'un film le sigle de la Société Continental, un large C majuscule inscrit dans un cercle, nous ne savions pas que cette société était dirigée par un Allemand et se trouvait liée à Berlin. Si on nous l'avait dit, nous aurions eu du mal à le croire. Les films produits par la Continental étaient, à nos yeux, des films français comme les autres, relevant de "genres" éprouvés, réalisés par des cinéastes connus, interprétés par des vedettes, des acteurs et actrices que nous aimions. Qu'une griffe allemande s'y fût posée, nous en sommes tombés des nues après la Libération, quand de violentes attaques furent portées publiquement contre la Continental et spécialement contre Henri-Georges Clouzot et Le Corbeau. J'insiste là-dessus. En dehors de Paris, des milieux professionnels, le nom d'Alfred Greven, le fonctionnement de la firme dont il était le chef étaient ignorés du grand public. Ce mot Continental avait toujours évoqué, pour moi, un numéro musical de La Joyeuse Divorcée, film américain avec Fred Astaire et Ginger Rogers. La chanson Continental, Continental... m'était restée dans la tête. Si ces "révélations", qui tombèrent dru comme grêle, me surprirent, elles ne provoquèrent chez moi aucune indignation rétrospective ni l'impression d'avoir été endoctriné malgré moi par les Allemands, les autorités d'occupation. Je n'ai pas attendu la "réhabilitation" du Corbeau pour considérer ce film comme une œuvre importante du cinéma français, et Clouzot, dont j'avais suivi la carrière avec le plus vif intérêt, comme un des grands cinéastes révélés à cette époque."
"Le succès du Dernier des six et du couple Pierre Fresnay-Suzy Delair incita la Continental à produire une suite. Ce fut L'assassin habite au 21, que Clouzot fut chargé de réaliser. Le personnage de Mila Malou y prit une grande importance et fit de Suzy Delair une vedette. Clouzot remania considérablement le roman de Steeman, dont l'action se passait à Londres et où n'apparaissait pas le commissaire Wens, mais la police de Scotland Yard. En fait, il en garda la trame - une enquête dans une pension de famille dont l'un des locataires est un assassin - et l'idée originale du meurtrier en trois personnes. (...) L'assassin habite au 21 n'était pas dénué d'humour, et Clouzot y manifestait son réalisme noir. Dans le climat pittoresque de la pension évoluait une faune ambiguë, dont chaque représentant pouvait être un assassin en puissance, sous le couvert d'un anonymat soigneusement établi pour brouiller les pistes. On retrouvera cette ambiguïté - magnifiquement amplifiée - dans Le Corbeau. Les dialogues caustiques et mordants, la mise en scène bien construite de L'assassin habite au 21 révélèrent un cinéaste-auteur dont l'univers, la vision du monde, portaient un certain trouble. Jean Tissier, Pierre Larquey et Noël Roquevert, acteurs très typés, étaient distribués à contre-emploi, ce qui accentuait l'étrangeté, le "non-conformisme" (envers le genre policier) du film."
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 41 longs métrages (sur les 322 sortis en salles) avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
A VOUS LA PAROLE !
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(vous pouvez consulter la liste de tous les films de long métrage sortis en France en 1942 sur le site Encyclo-Ciné)
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04/02/2020
Sur vos écrans en 1944
EDITORIAL :
Par Christophe
En 1944, les sorties au cinéma subirent évidemment les répercussions de la grande Histoire. Après quatre ans de cinéma occupé et occupant, les films américains faisaient un timide retour sur les écrans parisiens. Cette année charnière fut l'occasion pour une large partie du public français de comparer les films de propagande anglais, américains et soviétiques entre eux. En effet, si Goebbels limitait l'exploitation de ses bandes de propagande militaire en France (cette année, on note quand même un Stukas), les soldats alliés arrivèrent avec dans leurs valises: Victoire du désert, Ceux qui servent en mer, Bombardier, Convoi vers la Russie, Espion nazi...Face aux Anglo-américains, les Russes, quoique non présents militairement sur le territoire français, n'étaient pas en reste avec Stalingrad, L'arc-en-ciel ou encore Un jour de guerre en URSS. C'était le résultat d'une politique d'export culturel qui, appuyée par le PCF, n'avait rien à envier à l'impérialisme américain. Dans ses intentions du moins car pour ce qui est des résultats, l'Histoire a tranché.
Rétrospectivement, le plus étonnant demeure la sortie à Paris (au Max Linder), en un mois de juin 1944 fort peu propice à l'exploitation cinématographique, d'un film de guerre japonais: Les volontaires de la mort. Ce film célébrant l'attaque de Pearl Harbour réalisé par le mentor de Kurosawa, Kajiro Yamamoto, fut sauvé par le patron de la Toho de la destruction qu'ordonna le général MacArthur des bandes de propagande nipponnes et on peut donc aujourd'hui apprécier son exceptionnel intérêt documentaire et spectaculaire. Comme de juste, Lucien Rebatet encensa ce chef d'œuvre fasciste dans Je suis partout. La critique collaborationniste était aux premières loges pour promouvoir le cinéma de l'allié asiatique, d'une qualité déjà remarquée et fort peu diffusé en Occident. L'initiative du groupe Collaboration, présidé par Alphonse de Châteaubriant, de projeter Les enfants dans le vent au cinéma Normandie le 17 mars ressortait aussi de cette politique de rapprochement culturel avec l'Axe. Cette merveille nullement propagandiste de Hiroshi Shimizu, présentée au Festival de Venise en 1938, était en effet montrée dans le cadre d'un gala au profit du Comité Ouvrier de Secours Immédiat et des Sinistrés du Cinéma, organisme créé conjointement par le PPF et le RNP pour aider les familles ouvrières mises à la rue par les bombardements alliés avec un fond abondé par les spoliations de biens juifs.
Quant aux sorties françaises, la plus notable est sans nul doute Le ciel est à vous. Outre que, tel qu'en témoigne notre classement, sa postérité est la plus favorable, il est intéressant de constater que ce grand succès de la fin de l'Occupation fut encensé aussi bien par les vichystes, qui y voyaient l'apologie des vertus pétainistes, que par les Résistants, qui y voyaient une célébration de leur esprit. Même un nazi convaincu, Lucien Rebatet, lui consacra, fait exceptionnel pour un hebdomadaire généraliste tel que Je suis partout, deux critiques dithyrambiques, deux semaines de suite. Dans le second, il répondait longuement à un lecteur qui lui avait écrit "je ne comprends pas que aimiez un film aussi typiquement vichyssois"... L'accueil du Ciel est à vous fut comme le miroir inversé de celui d'un autre chef d'œuvre de l'Occupation: Le corbeau, violemment détesté par les deux camps.
Enfin, les cinéphiles étaient bien sûr ravis de retrouver Hollywood. Si, tant en terme de qualité que de quantité, l'usine à rêve n'avait pas encore sorti l'artillerie lourde (relisez nos années 1946 et 1947 pour y constater la déferlante de films yankees), cela n'empêchait pas un Roger Leenhardt, dans Les lettres françaises, de saluer le retour de la comédie américaine avec un titre qu'il considérait pourtant tout à fait mineur: Eve a commencé.
Pour finir, la chanson du grand succès de l'année :
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 31 longs métrages (sur les 169 sortis en salles) avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus
(vous pouvez consulter la liste de tous les films de long métrage sortis en France en 1944 sur le site Encyclo-Ciné)
10/02/2013
Sur vos écrans en 1951
EDITORIAL :
Par Edouard S.
1951, une année "miroir" pour Hollywood ? Que le cinéma se regarde lui-même, ce n'est certes pas une nouveauté mais il ne l'avait peut-être jamais fait de façon aussi précise, jusqu'à en faire ressortir toute la cruauté qui peut caractériser son mode de fabrication. Les deux films ayant rallié le plus de suffrages parmi nos contributeurs cette année, Boulevard du Crépuscule et Eve, se plaisent ainsi à raconter brillamment et sans concession des histoires souvent glaçantes d'acteurs, de scénaristes, de producteurs, de réalisateurs. Cette vague porte une nouvelle génération de cinéastes apparus il y a peu. Billy Wilder et Joseph L. Mankiewicz n'ont que la quarantaine et moins de dix films à leur actif, mais ils ont su imposer leur signature et sont devenus aujourd'hui des réalisateurs qui comptent à Hollywood (Boulevard du Crépuscule a cumulé onze nominations aux Oscars et Eve quatorze !). Notons par ailleurs que cette mode du "film sur le cinéma" ne semble pas passagère : devraient sortir dans les prochains mois un drame de Vincente Minnelli sur la vie d'un producteur et une comédie musicale située à l'époque du passage du muet au parlant réalisée par le tandem Gene Kelly et Stanley Donen qui confirmera, nous l'espérons, les promesses formulées par Un jour à New York, leur première œuvre collective, enfin parvenue sur nos écrans cette année.
1951, une année "western" ? Anthony Mann (qui est de la même génération que Wilder et Mankiewicz) a réalisé avec le surprenant Winchester 73 son meilleur film à ce jour, s'associant avec bonheur avec le grand James Stewart (si l'on en croit les rumeurs, leur collaboration devrait se poursuivre bien au-delà de cette seule expérience). A côté d'un nouveau John Ford (Rio Grande), d'un passionnant "auto-remake" de Raoul Walsh (La Fille du désert, sur le même canevas de La Grande évasion) et d'un Delmer Daves qui aura marqué les esprits par sa façon très respectueuse de montrer les Indiens (La Flèche brisée), les propositions, dans des registres et des économies différentes, de George Sherman, Henry Hathaway, Allan Dwan ou Hugo Fregonese ont démontré, d'après les quelques rédacteurs qui ont pu les recenser, la vigueur actuelle du genre.
1951, une année de néoréalisme "changeant" ? Radicalisant encore sa démarche, Roberto Rossellini s'est cette fois-ci tourné vers le passé pour donner Onze fioretti de François d'Assise magnifiquement dépouillés. Pour son premier long métrage de fiction, Chronique d'un amour, Michelangelo Antonioni a cherché à étudier au plus près le comportement et l'esprit humains. Quant à Vittorio De Sica, il a fortement divisé en versant dans la fantaisie onirique avec Miracle à Milan. Le néoréalisme italien évolue. Certains disent (nous n'en sommes personnellement pas) qu'il s'abâtardit.
1951, une année "catholique" ? C'est un fait : le questionnement de la foi et l'attention à Dieu et ses serviteurs ont été au centre de plusieurs films sortis cette année. Robert Bresson a poursuivi son entreprise ardue en adaptant Bernanos avec son austérité coutumière (Le Journal d'un curé de campagne), Rossellini s'est intéressé à Saint François d'Assise et ses disciples, l'écrivain Curzio Malaparte s'est mis au cinéma pour aborder le thème du martyre christique (Le Christ interdit)... et Claude Autant-Lara a poussé le moine Fernandel dans une auberge d'assassins (L'Auberge rouge, qui n'a, c'est le moins que l'on puisse écrire, pas fait rire tout le monde dans notre équipe).
A propos de 1951, il y aurait sans doute beaucoup à dire encore : sur Albert Lewin et l'aboutissement de Pandora, sur les fulgurants débuts de Nicholas Ray (Les Amants de la nuit), sur le retour fracassant de l'immense Luis Buñuel (Los Olvidados), sur le premier Renoir en couleurs (Le Fleuve), sur un Sacha Guitry faisant enfin l'unanimité au sein de notre rédaction (La Poison), sur un Hitchcock en roue libre (Le Grand alibi), sur un Marcel Pagnol (Topaze), un Marcel Carné (Juliette ou la clé des songes) et un Julien Duvivier (Sous le ciel de Paris) qui peinent à vraiment convaincre à nouveau, sur un Fritz Lang en difficulté aux Philippines (Guérillas), sur la permanence du film noir...
Mais l'événement de l'année s'est peut-être finalement passé en dehors de nos frontières. A la Mostra de Venise, le jury, beaucoup plus inspiré que celui de Berlin (qui, il est vrai, essuyait les plâtres pour ce nouveau festival de cinéma), a décerné le Lion d'or à Rashomon d'Akira Kurosawa. Pour la première fois, un film japonais obtient une récompense internationale à ce niveau. Il sera visible chez nous en avril prochain. Espérons que le voie est dorénavant ouverte pour l'arrivée de représentants d'une cinématographie importante, tenue depuis trop longtemps éloignée de nos écrans.
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 92 longs métrages (sur les 559 sortis en salles) et de 1 court métrage avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
Antoine | Buster | Christophe | Dr.Orlof | Edouard | Jean-Luc | Jocelyn | Ludovic | Nolan | Timothée | Vincent | |
Boulevard du Crépuscule (Wilder) | **** | **** | * | *** | **** | *** | **** | **** | **** | **** | **** |
Eve (Mankiewicz) | *** | **** | *** | **** | *** | **** | **** | *** | **** | ||
Winchester 73 (Mann) | **** | *** | **** | *** | *** | *** | **** | *** | *** | *** | **** |
Pandora (Lewin) | ** | **** | **** | *** | *** | **** | *** | **** | |||
Les Amants de la nuit (Ray) | ** | **** | *** | **** | **** | *** | ** | **** | |||
Les Onze Fioretti de François d'Assise (Rossellini) | **** | *** | ** | **** | ** | **** | **** | ||||
Los olvidados (Buñuel) | *** | *** | **** | *** | *** | *** | **** | ||||
Le Fleuve (Renoir) | **** | **** | *** | *** | *** | ** | *** | *** | |||
La Poison (Guitry) | **** | **** | *** | *** | *** | ** | *** | ||||
La Fille du désert (Walsh) | *** | *** | ** | *** | *** | *** | *** | **** | *** | ||
Mark Dixon détective (Preminger) | *** | *** | *** | *** | *** |
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Le Journal d'un curé de campagne (Bresson) | **** | *** | ** | ** | ** | *** | *** | ||||
Le Violent (Ray) | *** | **** | *** | * | *** | ||||||
La Flèche et le flambeau (Tourneur) | *** | *** | *** | ** | ** | *** | |||||
La Renarde (Powell & Pressburger) | *** | ** | ** | ** | **** | *** | |||||
Edouard et Caroline (Becker) | *** | **** | ** | ||||||||
Un jour à New York (Donen & Kelly) | * | *** | ** | *** | *** | *** | |||||
Chronique d'un amour (Antonioni) | *** | * | *** | ** | *** | *** | |||||
Rio Grande (Ford) | ** | *** | *** | ** | ** | ** | ** | *** | |||
La Flèche brisée (Daves) | *** | ** | ** | ** | *** | ** | ** | ** | |||
Les Désemparés (Ophuls) | *** | *** | **** | *** | |||||||
Deburau (Guitry) | ** | **** | ** | ** | |||||||
Menaces dans la nuit (Berry) | ** | *** | *** | ||||||||
Oh ! quel mercredi (Sturges) | *** | *** | |||||||||
Midi gare centrale (Maté) | *** | *** | |||||||||
Quand les tambours s'arrêteront (Fregonese) | *** | *** | |||||||||
Avant de t'aimer (Lupino) | **** | ||||||||||
Le Mystérieux Docteur Korvo (Preminger) | *** | * | *** | ** | *** | * | ** | ||||
La Femme à abattre (Walsh) | ** | ** | ** | ** | *** | ||||||
L'Ile au trésor (Haskin) | ** | *** | *** | * | |||||||
Alice au pays des merveilles (Disney) | *** | * | ** | *** | * | ** | |||||
Le Grand Alibi (Hitchcock) | ** | ** | ** | ** | * | ** | ** | ** | ** | ||
Allons donc papa (Minnelli) | ** | ** | ** | ** | ** | ||||||
La Femme à l'écharpe pailletée (Siodmak) | ** | *** | |||||||||
Le Père de la mariée (Minnelli) | *** | ** | |||||||||
L'Attaque de la malle-poste (Hathaway) | ** | *** | |||||||||
Tomahawk (Sherman) | ** | *** | |||||||||
Hôtel des Invalides (Franju, cm) | ** | *** | |||||||||
Samson et Dalila (De Mille) | ** | *** | * | ** | |||||||
Sous le ciel de Paris (Duvivier) | ** | ** | * | *** | |||||||
Miracle à Milan (De Sica) | ** | ° | ° | *** | *** | *** | |||||
L'Auberge rouge (Autant-Lara) | * | * | ** | * | ** | *** | * | *** | |||
Topaze (Pagnol) | ** | * | ** | ** | ** | ||||||
Entrons dans la danse (Walters) | ** | ** | ** | ||||||||
Comment l'esprit vient aux femmes (Cukor) | *** | ** | * | ||||||||
Harvey (Koster) | * | ** | *** | ||||||||
Ville haute, ville basse (Le Roy) | *** | ||||||||||
La Belle du Montana (Dwan) | *** | ||||||||||
Le Roi du tabac (Curtiz) | *** | ||||||||||
Si Paris l'avait su (Darnborough & Fisher) | *** | ||||||||||
L'Ombre d'un homme (Asquith) | *** | ||||||||||
Le Signe des renégats (Fregonese) | *** | ||||||||||
Knock (Lefranc) | * | * | * | ** | *** | ||||||
Incident de frontière (Mann) | ** | ** | |||||||||
Le Fils de d'Artagnan (Freda) | *** | * | |||||||||
La Main noire (Thorpe) | ** | ** | |||||||||
La Rue de la mort (Mann) | ** | ** | |||||||||
Trafic en haute mer (Curtiz) | **** | * | |||||||||
Les Contes d'Hoffmann (Powell & Pressburger) | ** | ** | |||||||||
Juliette ou la clé des songes (Carné) | * | ** | ** | ||||||||
Le Passe-Muraille (Boyer) | ° | * | ** | ** | |||||||
Caroline chérie (Pottier) | * | ** | |||||||||
Sur le territoire des Comanches (Sherman) | * | ** | |||||||||
Adhémar ou le Jouet de la fatalité (Fernandel) | ** | * | |||||||||
Pittsburgh (Seiler) | ** | ||||||||||
Dans une île avec vous (Thorpe) | ** | ||||||||||
Le Rossignol de l'empereur de Chine (Trnka & Makovec) | ** | ||||||||||
Les Années difficiles (Zampa) | ** | ||||||||||
La Fille de Neptune (Buzzell) | ** | ||||||||||
Le Bagarreur du Kentucky (Waggner) | ** | ||||||||||
Le Mensonge d'une mère (Matarazzo) | ** | ||||||||||
Capitaine sans peur (Walsh) | ** | ||||||||||
De minuit à l'aube (Douglas) | ** | ||||||||||
Le Convoi maudit (Rowland) | ** | ||||||||||
Le Fauve en liberté (Douglas) | ** | ||||||||||
Les Furies (Mann) | ** | ||||||||||
Okinawa (Milestone) | ** | ||||||||||
Voyage sans retour (Farrow) | ** | ||||||||||
Mademoiselle Julie (Sjöberg) | ** | ||||||||||
Guérillas (F. Lang) | * | ** | ° | ||||||||
Atoll K (Joannon) | ° | ** | |||||||||
Lénine en octobre (Romm) | * | ||||||||||
Tondelayo (Thorpe) | * | ||||||||||
Le Masque de Dimitrios (Negulesco) | * | ||||||||||
Bim le petit âne (Lamorisse) | * | ||||||||||
La Brigade des stupéfiants (Benedek) | * | ||||||||||
De l'or en barres (Crichton) | * | ||||||||||
L'Etrange Madame X (Grémillon) | * | ||||||||||
Le Christ interdit (Malaparte) | * | ||||||||||
Les Mines du roi Salomon (Bennett & Marton) | * | ||||||||||
Le Voyage fantastique (Koster) | * | ||||||||||
Treize à la douzaine (W. Lang) | ° | ||||||||||
Un grand patron (Ciampi) | ° | ||||||||||
Antoine | Buster | Christophe | Dr.Orlof | Edouard | Jean-Luc | Jocelyn | Ludovic | Nolan | Timothée | Vincent |
Et ceux que l'on attendra encore longtemps sur nos écrans :
Antoine | Buster | Christophe | Dr.Orlof | Edouard | Jean-Luc | Jocelyn | Ludovic | Nolan | Timothée | Vincent | |
Eté précoce (Ozu) | **** | ** | *** | *** | |||||||
Miss Oyu (Mizoguchi) | *** | *** | **** | ** | ** | ||||||
L'Idiot (Kurosawa) | *** | ° | *** | *** | *** | ||||||
La Dame de Musachino (Mizoguchi) | *** | *** | ** | ||||||||
Le Repas (Naruse) | *** | *** | ** | ||||||||
Le Grand Attentat (Mann) | ** | ** | ** | ** | |||||||
Le Film est déjà commencé ? (Lemaître) | *** | ||||||||||
Carmen revient au pays (Kinoshita) | ** | * |
LES CHOIX DE NOS AMIS, LECTEURS ET AUTRES CONTRIBUTEURS :
Mister Arkadin :
**** : Winchester 73 / La Flèche et le flambeau
*** : Trafic en haute mer / La Flèche brisée / Deburau / Menaces dans la nuit / Les Amants de la nuit
** : Le Grand attentat / Le Mystérieux Doctor Korvo / Un jour à New York / Le Journal d’un curé de campagne / Cas de conscience / Knock / Rio Grande / Max Dixon, détective / Comment l’esprit vient aux femmes / L’Auberge rouge / L’Idiot
* : La Renarde / Miracle à Milan / Capitaine sans peur
- (vus, mais plus assez de souvenirs pour noter ; sont par définition absents ceux que j’ai vus, mais qui m’ont laissé tellement peu de souvenirs que je ne m’en rappelle même plus !) Le Masque de Dimitrios / Samson et Dalila / Topaze / Le Passe-muraille / L’Île au trésor / Juliette ou la clé des songes / Guérillas / Les Mines du roi Salomon / Les olvidados / Kim / Hôtel des Invalides
FredMJG (Les nuits du chasseur de films) :
La treizaine prodigieuse : Pandora / Eve / Mark Dixon détective / Winchester 73 / Rio Grande / Les amants de la nuit / Le violent / Boulevard du crépuscule / Les contes d’Hoffmann / Menaces dans la nuit / Le fauve en liberté / Chronique d’un amour / La flèche et le flambeau
Le classique : Los olvidados
Les excellentes pelloches : La flèche brisée / La poison / Le loup-garou / Le grand alibi / La renarde / La porte s’ouvre / Edouard et Caroline / La femme à abattre / La main noire / Quand les tambours s’arrêteront / Le masque de Dimitrios / Le mystérieux Docteur Korvo
L’aventure, c’est l’aventure : Trafic en haute mer / L’ile au trésor / Les mines du roi Salomon
Les nanars magnifiques : Messaline / Caroline chérie / Samson et Dalila
(le détail ICI)
Benjamin (La Kinopithèque) :
**** : Le Fleuve / Boulevard du crépuscule
*** : Los Olvidados / Rio Grande / La Flèche brisée
** : Alice au pays des merveilles / Le loup-garou
Rémi (Il a osé !) :
**** : Les Amants de la nuit / Boulevard du crépuscule / Eve / Los Olvidados / Le Fleuve / Winchester 73
*** : Le journal d'un curé de campagne
** : Les désemparés / Harvey,
* : Topaze / Juliette ou la clé des songes
° : L'auberge rouge
Mister Arkadin :
**** : Winchester 73 (10) / La Femme à abattre (9) / La Flèche et le flambeau (8)
*** : Eve (8) / Trafic en haute mer (8) / Pandora (8) / La Flèche brisée (8) / La Poison (8) / Menaces dans la nuit (8) / Deburau (7) / Le Grand Alibi (7) / Les Amants de la nuit (7)
** : Boulevard du Crépuscule (6) / Le Grand attentat (6) / Le Mystérieux Doctor Korvo (6) / Un jour à New York (6) / Le Journal d’un curé de campagne (6) / Cas de conscience (6) / Knock (6) / Rio Grande (6) / Max Dixon, détective (6) / Comment l’esprit vient aux femmes (6) / L’Attaque de la malle-poste (6) / La Belle du Montana(6) / L’Auberge rouge (5) / L’Idiot (5)
* : Capitaine sans peur (4) / La Renarde (3) / Miracle à Milan (3)
- (vus, mais plus assez de souvenirs pour noter ; sont par définition absents ceux que j’ai vus, mais qui m’ont laissé tellement peu de souvenirs que je ne m’en rappelle même plus !) Le Masque de Dimitrios / Samson et Dalila / Topaze / Le Passe-muraille / L’Île au trésor / Juliette ou la clé des songes / Guérillas / Les Mines du roi Salomon / Les olvidados / Kim / Hôtel des Invalides / La Fille du désert / Edouard et Caroline
Frédéric :
1- Le Fleuve, 2- Un jour à New-York, 3- Les Onze Fioretti de François d'Assise, 4- La Fille du désert, 5- Deburau, 6- La Poison, 7- Les Amants de la nuit, 8- Journal d'un curé de campagne, 9- Boulevard du Crépuscule, 10- Le Mystérieux Docteur Korvo
Oriane :
**** : Boulevard du Crépuscule / Eve / Alice au pays des merveilles
*** : Winchester 73 / Le Rossignol de l'empereur de Chine / Eté précoce
** : Marx Dixon, détective / Juliette ou la clé des songes
* : Los Olvidados
° : L'Auberge Rouge
Julien :
1. Los Olvidados ****, 2. Sunset Boulevard ****, 3. Les amants de la nuit ****, 4. Pandora ***, 5. La fille du désert ***, 6. Le violent ***, 7. Winchester 73 ***, 8. La flèche brisée ***, 9. Le poison ***, 10. Eve **
Un simple amateur :
1- Le Fleuve (Renoir) 2- Los olvidados (Buñuel) 3- Les Onze Fioretti de François d'Assise (Rossellini) 4- Journal d'un curé de campagne (Bresson) 5- Eve (Mankiewicz) 6- Winchester 73 (Mann) 7- Les Amants de la nuit (N.Ray) 8- La Fille du désert (Walsh) 9- Boulevard du Crépuscule (Wilder) 10- Pandora (Lewin)
LE BOX-OFFICE :
1. Samson et Dalila, Cecil Blount DeMille, 7 116 442 entrées
2. Andalousie, Robert Vernay, 5 735 113 entrées
3. La Flèche et le Flambeau, Jacques Tourneur, 4 287 220 entrées
4. Les Mines du roi Salomon, Compton Bennett & Andrew Marton, 4 108 770 entrées
5. Le Roi des Camelots, André Berthomieu, 4 059 172 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Méliès : Le Journal d'un curé de campagne (Robert Bresson)
- Oscar du meilleur film : Eve (Joseph L. Mankiewicz)
- Festival de Cannes, Grand Prix : Mademoiselle Julie (Alf Sjöberg) & Miracle à Milan (Vittorio De Sica)
- Mostra de Venise, Lion d'or : Rashomon (Akira Kurosawa), sortie prévue en 1952
- Festival de Berlin, Ours d'or : Quatre dans une jeep (Leopold Lindtberg), Justice est faite (André Cayatte), Sans laisser d'adresse (Jean-Paul Le Chanois) & Cendrillon (Walt Disney)
REFERENDUM :
Les meilleurs films de 1951 selon les collaborateurs et amis des Cahiers du Cinéma (publié dans le n°10, mars 1952) :
1. Le Fleuve (Jean Renoir), 2. Le Journal d'un curé de campagne (Robert Bresson), 3. Miracle à Milan (Vittorio De Sica), 4. Los Olvidados (Luis Buñuel), 5. Eve (Joseph L. Mankiewicz), 6. Mademoiselle Julie (Alf Sjöberg), 7. Chronique d'un amour (Michelangelo Antonioni), 8. Boulevard du crépuscule (Billy Wilder), 9. Edouard et Caroline (Jacques Becker), 10. Onze fioretti de François d'Assise (Roberto Rossellini) & Les Miracles n'ont lieu qu'une fois (Yves Allégret)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 1951 sur le site Encyclo-Ciné)
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