02/03/2018
Sur vos écrans en 2002
EDITORIAL :
Par Oriane
Lorsque notre big boss ZA Edouard m'offrit la possibilité de participer à l'excitant retour en arrière cinématographique, je réclamais tout de suite l'éditorial de 2002. 2002, c'est mon premier edito pour ZA, et c'est surtout ma première année de cinéphile. Dès dix ans, je commence à me transformer inconsciemment en cette étrange créature que nous sommes tous à présent : mes yeux papillonnent avidement pour les prochains films de mes réalisateurs et acteurs fétiches, ma bouche récite des répliques célèbres ou fredonne des soundtracks en passe de devenir cultes, le cerveau commence à associer les plans, délimiter les cadrages, critiquer sans vergogne.
Cette année-là, je me vois rejouer les scènes du Voyage du Chihiro avec mes jouets, je me fais offrir le Fabuleux Album d'Amélie Poulain et abonner à Studio Magazine. Je me mets aussi à collectionner les mensuels du Caméo, l'incontournable cinéma Art et Essai de Nancy (clin d’œil à Céline), je réclame à voir la Palme d'Or (mes parents, fort responsables, heureusement refusent), et il y a des films dont je connais les affiches et les bandes-annonces par cœur, sans pour autant les avoir vus.
Mettons de côté la madeleine (de Liverdun, la meilleure au monde) : que nous réserve l'année 2002 ?
Beaucoup d'intimité française, entre les films de Nolot, Amalric, Civeyrac, Gomis, Deville, Goupil, Bonnell... mais aussi de franchouillardise aux castings de stars (Astérix et Obélix, 8 Femmes, Monsieur Batignole, 3 Zéros, Le Boulet, L'Auberge espagnole...). Mine de rien, la mode des biopics de festivals se dessine, entre Ali, Un Homme d'exception ou Le Pianiste. Ce dernier se dispute par ailleurs la représentation de la Shoah avec Amen.
Outre l'histoire, la géographie comme la géopolitique sont vivement convoqués dans une série de films sur le conflit israélo-palestinien - inoubliable Intervention divine, ainsi que Promesses et Kedma. La cicatrice du 11 septembre est encore vive, et pourtant un ensemble de courts- métrages sort déjà (trop tôt ?) sur le sujet. Ensuite, il faut souligner l'abondance de films africains sortis en France cette année-là, des films musicaux, aux frontières, perdus dans le satin rouge ou le rêve du python, qui plument le pays ou qui ont des couilles d'éléphant (malheureusement je n'en ai vu aucun, d'où ce rapide raccourci linguistique). Les sorties asiatiques sont quant à elles marquées par l'apparition d'un précieux Lee Chang-dong, avec deux films fous, et celle d'un Apichatpong Weerasethakul, déjà chouchou onirique à Cannes où il reçoit la Caméra d'Or.
2002 est aussi l'année des « suites », qui arrachent des débats enflammés chez les fans de certaines franchises : des questionnements quant au ridicule ou pas du retour de Gandalf dans Les Deux Tours, quant à l’absence de jeu ou pas d'Hayden Christensen dans Star Wars l'Attaque des clones, quant à la bonne représentation ou pas de la Chambre des secrets... A noter aussi l'apparition de deux longues franchises qui inonderont, souvent avec peu de pertinence, les écrans sur les années suivantes : Spiderman et L'Âge de glace.
2002 fut aussi une magnifique année pour l'animation - pas un hasard avec votre éditorialiste de ce mois-ci – puisque sortirent le meilleur Ghibli et le meilleur Pixar à ce jour. Le Voyage de Chihiro fit le double-exploit historique d'être le seul film d'animation à recevoir l'un des trois grands prix européens, et de rafler, en 2003, l'Oscar du Meilleur Film d'Animation au nez et à la barbe des autres superproductions américaines. Si l'on oublie la disgrâce Ice Age, le tableaux se clôt avec la sortie de deux réjouissants films de Bill Plympton, ainsi qu'une belle
adaptation de Metropolis (le-manga-d'Osamu-Tezuka-qui-lui-même-adapte-le-film-de-Fritz-Lang) par Rintaro.
A Cannes, un Palmarès engagé après une année 2001 secouée en événements géopolitiques. Lynch Président consacre la fresque historique, l'humanisme finlandais, l'originalité palestinienne, l'audace américaine et la rigueur belge. Roman Polanski et Woody Allen furent tous deux mis à l'honneur, l'un en obtenant la Palme d'Or pour Le Pianiste – dont l'émotion tient aussi beaucoup au roman autobiographique de Wladyslaw Szpilman – l'autre en recevant celle de l'honneur. Le féminisme s'en serait donné à cœur joie cette année-là, mais l'aspect scandale du festival est réservé à Gaspar Noé avec Irréversible.
Venise salue Peter Mullan et Lee Chang-dong, tandis que Berlin fait le grand écart entre la tension d'un Greengrass et le merveilleux d'un Miyazaki.
Côté box-office, Astérix et Obélix Mission Cléopâtre explose les records et va remplir toutes les cours de récrés de l'époque par les répliques du film – c'est par ailleurs avec ce film que j'apprends le mot « cannabis » et qu'Otis est une marque d'ascenseur.
Pêle-mêle, du bon et du moins bon : Wes Anderson fait encore des films regardables ; Godard une adaptation de Shakespeare ; Almodovar filme Pina Bausch et Kiarostami des femmes en voiture ; Fincher enfermait Jodie ; Vincent Rottiers et Adèle Haenel ne sont encore que des gamins ; Tom Cruise fait joujou avec les écrans tactiles ; Sophie Marceau réalise un film et reçoit un prix à Montreal ; Soderbergh sort un film de casse et prouve qu'il n'est pas seulement brillant, mais aussi cool ; Donnie Darko sera le film fétiche de ma baby-sitter et des adolescents de l'époque ; Joue-la comme Beckham celui des pré-ado ; et Être et avoir celui des adultes.
En résumé, l'année 2002 commence à dresser les contours du cinéma des dix années suivantes, cinéma partagé entre trois univers contrastés. D'une part, les nombreuses géographies intimes, nichées entre les murs d'auteurs attentifs au détail, au domaine du privé, ou à la recherche d'une redéfinition du documentaire. D'autre part, la densification des cinématographies émergentes, en particulier issues d'Afrique et d'Orient. Au début de cette décennie, de nombreux festivals dédiés aux films africains apparaissent, et accompagnent un nouveau regain d'intérêt sur le sujet. Naît, de même, ce concept du « cinéma asiatique » dans les grands festivals européens, et déjà visible à travers les sorties de Ghibli, mais aussi de cinéastes comme Hirokazu Kore-eda ou Apichatpong Weerasethakul. Enfin, dernière corde qu'il ne faut pas ignorer, la mise en place de films à fort succès commerciaux, fondés sur des succès littéraires ou encore sur le remodelage du super-héros américain. Spiderman comme Harry Potter deviendront en effet les portes d'entrées aux actuels Avengers ou Hunger Games. Trois berceaux de création à l'équilibre difficile, aux écarts voyants, mais pourtant clés essentielles pour comprendre les débuts du siècle cinématographiques à venir.
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 206 longs métrages (sur les 476 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Blissfully Yours (Weerasethakul) 2- Choses secrètes (Brisseau) Femme fatale (De Palma) Intervention divine (Suleiman) Mishka (Stévenin) Le Principe de l'incertitude ( Oliveira) Le Sourire de ma mère (Bellocchio) Signes (Shyamalan) Ten (Kiarostami) Le Voyage de Chihiro (Myazaki) + un inédit : Liberté et patrie (Godard)
Un simple amateur :
1- Le Voyage de Chihiro (Miyazaki) 2- Parle avec elle (Almodovar) 3- Ivre de femmes et de peinture (Im Kwon-taek) 4- Ten (Kiarostami) 5- L'Homme sans passé (Kaurismaki) 6- Le Sourire de ma mère (Bellocchio) 7- Peppermint Candy (Lee Chang-dong) 8- Intervention divine (Suleiman) 9- Blissfully Yours (Weerasethakul) 10-Spider (Cronenberg)
Foxart :
Parle avec elle: **** Monstres et compagnie: **** Intervention divine: *** Spider: *** Ivre de femmes et de peinture: **** Choses secrètes: *** Minority Report: **** Le Pianiste: **** Ghost World: ** Le Sourire de ma mère: *** Le Voyage de Chihiro: **** Les Neuf Reines: *** Spider-Man: **** Sex Is Comedy: *** Le Sang des innocents: *** Femme fatale: *** Donnie Darko: **** Sweet Sixteen: **** Marie-Jo et ses deux amours: **** Mischka: *** Lantana: *** Bloody Sunday: *** Dans ma peau: *** Hollywood Ending: 0 Etre et avoir: * Le Fils: **** Amen.: *** Ocean's Eleven: ** L'Echine du diable: **** L'Adversaire: * La Famille Tenenbaum: * Zoolander: * Vanilla Sky: 0 Insomnia: **** Nid de guêpes: ** Le Seigneur des anneaux : les Deux Tours: **** Signes: *** Les Sentiers de la perdition: 0 Carnages: *** Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre: ** Vendredi soir: ** L'Age de glace: **** Simone: ** Audition: *** The Navigators: *** Calculs meurtriers: * Emprise: *** La Sixième Victime: **** Dancing at the Blue Iguana: ** Le Poids de l'eau: ** Salton Sea: * L'Amour extra-larg: * Bowling for Columbine: *** L'Auberge espagnole: *** Panic Room: * Se souvenir des belles choses: 0 Une affaire privée: * Jeepers Creepers: *** Full Frontal: 0 Lucia & le sexe: ** Blade II: *** Huit Femmes: *** Créance de sang: * From Hell: ** Demonlover: * Dix-Sept Fois Cécile Cassard: **** Austin Powers dans Goldmember: 0 Irréversible: * Star Wars épisode 2: ** Harry Potter et la chambre des secrets: * Monsieur Batignole: 0 Mes chers voisins: *** Embrassez qui vous voudrez: ** Ring 2: ** Photo obsession: * La Chatte à deux têtes: *** C'est le bouquet !: * La Guerre à Paris: ** Dog Soldiers: ** La Fiancée de Dracula: * Men in Black 2: * Filles perdues, cheveux gras: 0 Une virée en enfer: ** Irène: * Le Boulet: 0 La Repentie: 0 Mon idole: 1 Treize Fantômes: 0 La Prison de verre: 0 Sam je suis Sam: 0 La Sirène rouge: 0 Dragon rouge: ** Monique: * Une femme de ménage: *** Féroce: 0 K-Pax: ** Une pure coïncidence: ** A plus Pollux: * Allumeuses !: ** Bloody Mallory: 0 Arac Attack: * Quelqu'un de bien: 0 Décalage horaire: 0 Ali G: 0 Rue des plaisirs: * Scooby-Doo: 0
Pierre :
1-Le voyage de Chihiro (Miyazaki) 2-Irréversible (Noé) 3-La famille Tenenbaum (Anderson) 4-L'échine du diable (Del Toro) 5-L'homme sans passé (Kaurismaki) 6-Apartment 5#C (Nadjari) 7-Choses secrètes (Brisseau) 8-Les larmes du tigre noir (Sasanatieng) 9-Windtalkers (Woo) 10-La route (Omirbaev) 11-Le pianiste (Polanski) 12-Invincible (Hill) 13-La fiancée de Dracula (Rollin) 14-Le métier des armes (Olmi) 15-Promesses (Goldberg, Shapiro, Bolado) 16-Deux ans après (Varda) 17-Ali (Mann) 18-Mes chers voisins (De la Iglesia) 19-La vie nouvelle (Grandrieux) 20-Romance de terre et d'eau (Duret et Sartana)
Les 50 hors liste Rollerball (Mc Tiernan)*** Les cent pas (Giordana)*** Tierra (Medem)*** Les diables (Ruggia)*** Swing (Gatlif)*** Sia le rêve du python (Kouyate)*** Lillian (Williams)*** Les mutants de l'espace (Plympton)*** Angela (Torre)*** Une part du ciel (Liénart)*** Lagaan (Gowariker)*** Cheval de vent (Aoulad-Syad)*** L'oiseau d'argile (Masud)*** Lan Yu (Kwan)*** Bones (Dickerson)*** Mille millièmes (Waterhouse)*** Ma caméra et moi (Loizillon)*** K19, le piège des profondeurs (Bigelow)*** Jalla jalla (Fares)*** Fausto 5.0 (Ollé, Ortiz, Padrissa)** Anita n'en fait qu'à sa tête (Pons)** La mort d'un bureaucrate (Alea)** Bruiser (Romero)** Cœurs perdus en Atlantide (Hicks)** La princesse du désert (Kim Sung Su)** Le roi scorpion (Russell)** Le règne du feu (Bowman)** La spagnola (Jacobs)** Happy times (Yimou)** Slackers (Nicks)** La turbulence des fluides (Briand)** Invincible (Herzog)** jeunesse dorée (Ghrorab-Volta)** Hardball (Robbins)** 1943 l'ultime révolte (Amiel)* The extremists (Duguay)* Le 51 ème état (Yu)* René (Cavalier)* Gangsters (Marchal)* Sex academy (Gallen)* The château (Peretz)* Top chrono (Frakes)* Resident evil (Anderson)* Dommage collateral (Davis)0 The dish (Sitch)0 Viktor Vogel directeur artistique (Kraume)0 Flagrant délire (Daywalt et Schneider)0 Le papillon (Muyl)00 Entre chiens et loups (Arcady)00 Versus l'ultime guerrier (Kitamura)000
Les 47 longs inédits 1-La maison des mille morts (Zombie)**** 2-Suicide club (Sion)*** 3-Les derniers zapatistes, héros oubliés (Taboada Tabone)*** 4-City of ghosts (Dillon)*** 5-L'ennemi intime (Rotman)*** 6-Aragami (Kitamura)*** 7-Guerre sans images (Soudani)*** 8-Kordon (Markovic)*** 9-The revolution will not be televised / Chavez, le film (Bartley et O'Briain)*** 10-La voix de Jean Moulin (Amat)*** 11-L'amant bulgare (De la Iglesia)*** 12-Dagon (Gordon)*** 13-Box 507 (Urbizu)*** 14-Drunken monkey (Liu Chia Liang)** 15-Drôle de genre (Carré)** 16-La danse des hommes (Razykov)** 17-Yonden (Jaoul de Poncheville)** 18-Radio favela (Ratton)** 19-La mer regarde (Kamei)** 20-Une décennie sous influence (Demme et Lagravenese)** 21-Racines lointaines (Vandeweerd)** 22-Visitors (Franklin)** 23-Naqoyakatsi (Reggio)** 24-Kassablanka (De Thys et Boekmans)** 25-Karine Waehner, l'empreinte du sensible (Ghibaudo et Lawton)** 26-Moonlight (Van der Oest)** 27-Bikini bandits : experience (Grasse)** 28-Hitcher 2 (Morneau)** 29-Voyna (Balabanov)** 30-Returner (Yamazaki)* 31-Village police (Mir)* 32-Teenage caveman (Clark)* 33-Tongan ninja (Stutter)* 34-Garage days (Proyas)* 35-Laurel canyon (Cholodenko)* 36-Levity (Solomon)* 37-Goodman town (Sriboonak)* 38-Retour de flammes (Schnitzler)* 39-2002 lost memories (Lee Myung Se)* 40-Blood heat (Shimoyama)0 41-Alive (Kitamura)0 42-Terminal invasion (Cunningham)0 43-Itty bitty titty and eighteen 2 (De Giuseppe)0 44-Méchant menteur (Lévy)0 45-Krone (Borgers)0 46-Imagine 17 ans (Porter)0 47-Fidel & Che (Atwood)0
36 courts-métrages 1-Nosferatu tango (Horvath)**** 2-Fancy fancy being rich (Maddin)**** 3-Les contes du monde flottant (Escullé)**** 4-Le canard à l'orange (Bokanowski)**** 5-Space invaders (Barker)*** 6-Anglobilly Fererson (Rosto)*** 7-Le bal des lucioles (Riduze et Cimemrmanis)*** 8-Le cri d'angoisse de l'oiseau prédateur (Moretti)*** 9-Petite lumière (Gomis)*** 10-200 dirhams (Marrakchi)*** 11-Dans le noir du temps (Godard)*** 12-Quichotte (Vanz de Godoy)*** 13-Chambre avec vue sur le quartier des affaires (Dartnig)*** 14-Le trésor du tétard salé (Fredon)*** 15-Duck children (Walker)*** 16-Eclats d'Orphée (Bokanowski)*** 17-Invasion 2 (Mulloy)*** 18-La révolte des machètes (Gringoyo prod)*** 19-Kela (Davies)** 20-Paradisco (Ly-Cuong)** 21-Vide pour l'amour (Guillaume)** 22-Tierras si aviones no (Gringoyo prod)** 23-Rhytmixxx (Gray)** 24-Alice (Ballyot)** 25-Docteur Peluche (Jacobs)** 26-Merci ! (Rabette)** 27-Le silence d'abord (Filmon)** 28-Earthquake (Brett)** 29-Merle (Schmid)** 30-De Mesmer con amor o té para dos (Aguirre et Lubecki)** 31-Papillon (Rossler)** 32-Mon père c'est un lion (Baier)* 33-Les ramoneurs de cerveaux (Bouchard)* 34-Tag 26 (Samland)* 35-La cible (Czajla)* 36-Deux personnes (Vicari)*
16 moyens-métrages 1-La maternité d'Elne (Goldbronn)**** 2-Opération Lune (Karel)**** 3-Addio del pasato (Bellocchio)**** 4-Dominique Bagouet ou l'aventure constante (Vilfrid)*** 5-L'alphabet afghan (Makhmalbaf)*** 6-L'exilé (Colomer)** 7-Tours de piste (Dero)** 8-Sangatte station balnéaire (Bouferkas, Potin,Durand,Zahzouma)** 9-Bahia (Moati)** 10-Pâques au tison (Doyen)** 11-Mémoires de sauvageons (De Lestrade)** 12-René Vautier, cinéaste franc-tireur (Malek et Soulier)** 13-Hugo Chavez, président du Vénézuela (Blanco)** 14-J'ai rêvé d'une grande étendue d'eau (Petit-Jouvet)** 15-l'astronome et l'indien (Castillo et Blum)** 16-Oyapock (Bambozzi)0
JoaoM :
1. Blissfully yours - Apichatpong Weerasethakul 2. A Silent Day - Takashi Ito 3. Gerry - Gus Van Sant 4. L'arche russe - Alexandre Sokourov 5. Le fils - Luc Dardenne, Jean-Pierre Dardenne 6. L'Homme sans passé - Kaurismaki Aki 7. 28 jours plus tard - Danny Boyle 8. Sweet Sixteen - Ken Loach 9. Minority Report - Steven Spielberg 10. Pour un garçon - Chris Weitz, Paul Weitz
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 2002 ? (79 votants)
1- Le Voyage de Chihiro (Miyazaki) (19 voix)
2- Parle avec elle (Almodovar) (10 voix)
3- Minority Report (Spielberg) (6 voix)
4- L'Homme sans passé (Kaurismaki) (5 voix)
5- Le Pianiste (Polanski) (4 voix)
Cités 2 fois : Le Fils (Dardenne), Le Sourire de ma mère (Bellocchio, Blissfully Yours (AW), Avalon (Oshii), L'échine du diable (Del Toro), Ghost World (Zwigoff), Signes (Shyamalan), Femme fatale (De Palma)
Cités 1 fois Gosford Park (Altman), Intervention divine (Suleiman), Jeepers Creepers (Salva), Se souvenir des belles choses (Breitman), 1974, Une partie de campagne (Depardon, Monstres et Cie (Pixar), Mes chers voisins (de la Iglesia), Amen (Costa-Gavras), Dancing at the blue iguana (Radford), La Mémoire dans la peau (Liman), Choses secrètes (Brisseau), Neuf reines (Bielinsky), 8 femmes (Ozon), Ali (Mann), Vendredi soir (Denis), Sweet Sixteen (Loach), Goldmember (Roach), Irréversible (Noé), Donnie Darko (Kelly)
LE BOX-OFFICE :
1. Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, Alain Chabat, 14 559 509 entrées
2. Harry Potter et la Chambre des Secrets, Chris Columbus, 9 144 701 entrées
3. Le Seigneur des Anneaux : Les Deux Tours, Peter Jackson, 7 070 194 entrées
4. Spider-Man, Sam Raimi, 6 477 438 entrées
5. Star Wars épisode II : L'Attaque des clones, George Lucas, 5 713 593 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Être et avoir (Nicolas Philibert)
- Prix Méliès : Être et avoir (Nicolas Philibert)
- Prix Jean Vigo : Royal Bonbon (Charles Najman)
- César du meilleur film : Le Pianiste (Roman Polanski)
- Oscar du meilleur film : Un homme d'exception (Ron Howard)
- Festival de Venise, Lion d'or : The Magdalene Sisters (Peter Mullan)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Le Pianiste (Roman Polanski)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Le Voyage de Chihiro (Hayao Miyazaki) & Bloody Sunday (Paul Greengrass)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Das Verlangen (Iain Dilthey)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Les Lundis au soleil (Fernando Leon de Aranoa)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 2002 sur le site Encyclo-Ciné)
| Tags : 2002, almodovar, docter, suleiman, cronenberg, im, lee, brisseau, spielberg, kaurismäki, polanski | Lien permanent | Commentaires (12) | Imprimer | Facebook | | |
24/12/2017
Sur vos écrans en 2000
EDITORIAL :
Par Nolan
L’an 2000, c’était le futur quand j’étais petit.
L’an 2000, c’est la chronique stylée en mondovision car le cinéma de tous horizons nous offre une flopée de films … qui parlent du passé, du présent mais alors pas trop du futur...
Et jetons plutôt un œil sur le top 10 en faisant quelques statistiques,
c'est édifiant :
Époque durant laquelle se déroule le film :
Y a hyper longtemps genre les mecs avaient des châteaux forts ou des histoires de familles plus ou moins nobles | Y a super longtemps genre on disait « chemin de fer » ou « prends garde ! » | Y a pas trop longtemps genre les téléphones avaient encore des fils | Le présent de l'an 2000, cette période où l'on portait des baggies. | Le futur | |
In The Mood For Love | √ | ||||
Princesse Monoke | √ | ||||
Man On The Moon | √ | ||||
The Yards | √ | ||||
Il Etait une Fois en Chine | √ | ||||
Magnolia | √ | ||||
Les Savates du Bon Dieu | √ | ||||
La Secte du Lotus Blanc | √ | ||||
Le Chant de la fidèle Chunhyang | √ | ||||
Chicken Run | √ | ||||
RESULTATS | 20,00% | 20,00% | 30,00% | 30,00% | 0,00% |
Grosse zouille de Tsui Hark avec des films tournés dans les années 90.
- Points d'attention de cette année 2000 :
Tout le monde s'en fout du futur alors que c'est l'an 2000 !
Wong Kar Wai et Hayao Miyazaki sont enfin reconnus par le grand public français
Quelques grands cinéastes américains sortent un opus réussi au sein d’une filmographie déjà bien riche, avec également un œil dans le rétro : Tim Burton et son Sleepy Hollow se déroulant à l’aube du XVIIIe siècle, O’brother des frères Coen dans les années 30, Summer of Sam de Spike Lee dans les années 70 et Martin Scorsese qui réactive l’imaginaire de Taxi Driver et son association avec Paul Schrader pour À Tombeau Ouvert
Jim Carrey a des problèmes d'identité et fait une grande année avec Man On The Moon de Milos Forman et Fous d'Irene des frères Farrelly.
- Récompenses Zoom Arrière attribué par un jury composé d'un juré (moi) :
• Catégorie « première (et dernière) incursion américaine » (mais réussie)
Takeshi Kitano pour Aniki mon frère
(Rentre aussi dans la catégorie « baguettes dans le pif »)
• Catégorie « Remake réussi » :
Le Talentueux Mr Ripley d'Anthony Minghella
(Rentre aussi dans la catégorie « pagaie dans la tronche »)
• Catégorie « Gêne absolue et roi du box office » :
Taxi 2 de Gérard Krawczyk
• Catégorie « Le titre fait penser à une bonne grosse comédie franchouillarde » :
Les Savates du Bon Dieu (grosses barres de rire en perspective, vous êtes prévenus)
• Nolan Christopher de Memento :
« L'envers à film » Catégorie
• Catégorie « Coup de théâtre réussi » :
Sixième Sens de M. Night Shyamalan
• Catégorie « Coup de théâtre raté » :
Incassable de M. Night Shyamalan
• Catégorie « Ce bon vieux temps où Kevin Spacey avait la cote » :
American Beauty de Sam Mendes
- Bilans et perspectives :
Ce n’est pas une grande année cinéma mais elle offre quelques bons voire grands crus de cinéastes reconnus et propose quelques nouveaux visages.
Pendant ce temps, il paraît que David Lynch a tourné le pilote d'une nouvelle série pour ABC mais qui a été abandonnée. Il va peut-être trouver les fonds et reprendre le tournage pour en faire un long-métrage... A suivre
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 231 longs métrages (sur les 561 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Eureka (Aoyama), The Yards (Gray), 3- La Captive (Akerman), La Vallée close (Rousseau), 5- Les Savates du bon Dieu (Brisseau), Merci pour le chocolat (Chabrol), Mission to Mars (De Palma), 8- In the Mood for Love (Kar-wai), Space Cowboys (Eastwood), Yi Yi (Yang)
Deux inédits : As I Was Moving Ahead Occasionally I Saw Brief Glimpses Of Beauty (Mekas), Sogobi (Benning)
Deux courts métrages : De l'origine du XXIe siècle (Godard), Outer Space (Tscherskassky)
Mister Arkadin :
**** : Princesse Mononoke (9) ; Chansons du deuxième étage (9)
*** : Chicken Run (8) ; In the Mood for Love (8) ; Fous d'Irène (7) ; Les Rois du désert (7)
** : Fast Food, fast Woman (6) ; Harry, un ami qui vous veut du bien (6) ; Le Chant de la fidèle Chunhyang (6) ; Yi Yi (6) ; Le Goût des autres (6) ; Ressources humaine (5) ; Mission impossible 2 (5) ; O Brother (5) ; Une vraie jeune fille (5) ; Tigre et Dragon (5) ; American Beauty (5) ; Merci pour le chocolat (5) ; Il était une fois en Chine (5) ; Incassable (5) ; Le Voyage de Felicia (5) ; Princes et princesses (5) ; Erin Brockovich, seule contre tous (5) ; Scènes de crime (5) ; Bread and Roses (5)
* : Sade (4) ; Beau Travail (4) ; Baise-moi (4) ; Gladiator (4) ; "Laissons Lucie faire" (4) ; Accords et désaccords (4) ; Sleepy Hollow (4) ; Tabou (4) ; Escrocs, mais pas trop (3) ; A la verticale de l'été (3) ; Virgin Suicides (3) ; Les Acteurs (3) ; Révélations (3) ; A tombeau ouvert (3)
o : La Veuve de Saint-Pierre (2) ; L'Enfer du dimanche (2) ; Dancer in the Dark (2)
- (vus, mais plus assez de souvenirs pour noter ; sont par définition absents ceux que j’ai vus, mais qui m’ont laissé tellement peu de souvenirs que je ne m’en rappelle même plus !) : La Vie moderne ; Le Petit Voleur ; La Fausse Suivante ; Scary Movie ; Scream 3
Un simple amateur :
1- Yi-Yi (Yang) 2- Princesse Mononoke (Miyazaki) 3- Eureka (Aoyama) 4- In the mood for love (Wong Kar-Wai) 5- The Yards (Gray) 6- Le Chant de la fidèle Chunhyang (Kwon-taek Im) 7- Révélations (Mann) 8- Man on the Moon (Forman) 9- Magnolia (PTA) 10- Les Savates du bon Dieu (Brisseau)
Pierre :
1-In the mood for love (Wong kar Wai) 2-Freedom (Bartas) 3-Suzhou river (Lou Ye) 4-License to live (Kurosawa) 5-Dancer in the dark (Von Trier) 6-Yi Yi (Yang) 7-Fantasmes (Jang Sun Woo) 8-Esther Kanh (Despléchin) 9-Bloody angels (Julsrud) 10-Bronx Barbès ( De Latour) 11-Les cendres d'Angela (Parker) 12-Mission to Mars (De Palma) 13-Expérience (Kiarostami) 14-La guerre des otages (Preminger) 15-Une vraie jeune fille (Breillat) 16-Incassable (Shyamalan) 17-Kippour (Gitaï) 18-Combat d'amour en songe (Ruiz) 19-Tabou (Oshima) 20-The yards (Gray)
les 51 hors liste restant : Le premier jour (Salles et Thomas)*** Zero Kelvin (Molland)*** Girlfight (Kusama)*** Julien Donkey boy (Korine)*** Charbons ardents (Carré)*** Topsy turvy (Leigh)*** Babylon USA (Mendelssohn)*** Nationale 7 (Sinapi)*** La saison des hommes (Tlatli)*** Civilisées (Chahal Sabbagh)*** Vengo (Gatlif)*** Human traffic (Kerrigan)*** Merci pour le geste (Faraldo)*** Luna papa (Khudojnazarov)*** Le harem de madame Osmane (Moknèche)*** Divine (Ripstein)*** Pour l'amour du jeu (Raimi)*** Acid house (Mc Guigan)*** Cuban feliz (Dridi)** Gemini (Tsukamaoto)** La nuit des chauves-souris (Morneau)** Docteur Wong contre les pirates (Tsui Hark)** Tragédie burlesque (Markovic)** He got game (Lee)** Stardom (Arcand)** Mademoiselle Julie (Figgis)** Les trois vies de Rita Vogt (Schloendorf)** Cours toujours (Desarthe)** Bullworth (Beatty)** Liste d'attente (Tabio)** Il était une fois en Chine : le tournoi du lion (Tsui Hark)** The crow 3 (Balluri)** Roméo doit mourir (Bartkowiak)** Citizen Welles (Ross)** Komodo (Lantieri)** Fortress 2 (Murphy)* Trixie (Rudolph)* Morceaux choisis (Arau)* Marie-Line (Charef)* Supernova (Hill, Scholder...)* Urban legend 2 (Ottman)* Le phare de l'angoisse (Hunter)/ Heavy metal 2000 (Lemire et Coldwey)* Splendeur (Araki)0 Blair witch 2 (Berlinger)0 Princesses (Verheyde)0 Guinevere (Wells)0 Résurrection (Mulcahy)000 Amazone (De Broca)000 Entropy (Joanou)000 L'échange (Hackford)0000
43 longs métrages inédits 1-Utsushimi (Sono)**** 2-Beaucoup passionnément à la folie (Carré)**** 3-Freeze me (Ishii)*** 4-Les combattants de l'ordre (Krausz et Demetriades)*** 5-Uzumaki (Higuchinsky)*** 6-Goulag (Pasternak et Chatelain)*** 7-Ju-on (Shimizu)*** 8-JSA (Park Chan Wook)*** 9-Groove (Harrison)*** 10-Flickering lights (Jensen)*** 11-Brava gente brasileira (Murat)*** 12-Gojoe (Ishii)*** 13-Durian Durian (Chan)*** 14-Juliet in love (Yip)*** 15-Robert Doisneau tout simplement (Jeudy)*** 16-Traveller (Davis et Mc Sweeney)*** 17-Porno film (Kozole)** 18-Bang Rajan (Jitnukul)** 19-Barking dogs (Bong Joon Ho)** 20-Km 0 (Iborra et Garcia Serrano)** 21-Ring 0 (Tsuruta)** 22-La cité des âmes perdues (Miike)** 23-Brat 2 (Balabanov)** 24-En vie (Poutte)** 25-Sanctimony (Boll)** 26-Prostitute killer (Shu Pui Hoo)** 27-Tricheurs ! (Stockwell)** 28-Les neuf reines (Bielinsky)** 29-Société secrète (Kummel)** 30-Celui au pasteur (Baier)** 31-Transgressing (Brass)** 32-Psycho beach party (King)** 33-Hoop baskets (Rogers)* 34-Bichunmoo (Kim Young Jun)* 35-Dark angel (Cameron)* 36-Cherry falls (Wright)* 37-Eclosion (Elkayem) * 38-Mission Kashmir (Chopra)0 39-The dish (Sitch)0 40-La géographie de la peur (Mantila)0 41-Daydream believers (Shamlan)00 42-La fin du monde (Mulcahy)00 43-Serial suspect (Angelo)0000
23 courts-métrages 1-Dust (Sen)**** 2-The heart of the world (Maddin)**** 3-La jeune fille et les nuages (Schwizgebel)**** 4-Pewma Jadkulu, el conflicto en el sueno (Henriquez)**** 5-Intolérance 1 : l'invasion (Mulloy)*** 6-Jerks say don't fuck (Zhao Liang)*** 7-La station (Loznitsa)*** 8-Bored youth (Zhao Liang)*** 9-The land of silence (Jayasundara)*** 10-Il est difficile de tuer quelqu'un même un lundi (Valette)*** 11-Une femme pour Souleymane (Gaye)*** 12-Lucie Aubrac en plein cœur (Laborie)*** 13-Der Schlangemann (Renberg et Hansson)*** 14-Confessions d'un chasseur de têtes (Riley)** 15-Fade (Mira)** 16-Epidermique (Canning)** 17-CDD (Loustau)** 18-El ojo en la nuca (Pla)** 19-Les filles de mon pays (Caumon)** 20-Lost (Kennedy)** 21-Le pain (Abbas)** 22-Le mur (Bensaïdi)* 23-Que faire quand tout est noir (Pin)*
9 moyens métrages (100% docs) 1-Mémoires de la terre de feu (Pacull)*** 2-La vie contaminée (Muestrali et Desramé)*** 3-Esprit de bière (Pazienza)*** 4-L'affaire Dominici par Orson Welles (Coignet)** 5-Envie de justice (Mercurio)** 6-La mission de Victor Martin (Ruven et Krack)** 7-Bleu de travail et bleu du ciel (Galvan)** 8-Que qui peut puisse (Le Grelle)* 9-Sao Paulo ( Billon)*
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 2000 ? (85 votants)
1- In the mood for love (Wong Kar-Wai) (12 voix)
2- Yi-Yi (E.Yang) Princesse Mononoke (Miyazaki) Magnolia (PTA) (7 voix)
5- Man on the Moon (Forman) (5 voix)
6- The Yards (Gray) Révélations (Mann) Incassable (Shyamalan) (4 voix)
9- Les Glaneurs et la glaneuse (Varda) American Beauty (Mendes) O Brother (Coen) (3 voix)
Viennent ensuite avec 2 voix : Fucking Amal (Moodysson), Sleepy Hollow (Burton), Fantasmes (Jang), Billy Elliot (Daldry), Virgin Suicides (Coppola), Spinal tap (Reiner)
Enfin cités une fois : Harry, un ami qui vous veut du bien (Moll), Saving Grace (Cole), Love me (Vernoux), Esther Kahn (Desplechin), Beau travail (Denis), Aniki mon frère (Kitano), La Ligne verte (Darabont), Space cowboys (Eastwood), Pitch Black (Twohy),Institut Benjamenta (Quay), Amours chiennes (Innaritu), La Bostella (Baer), Memento (Nolan), Il était une fois la Chine 2 (Tsui Hark)
LE BOX-OFFICE :
1. Taxi 2, Gérard Krawczyk, 10 349 454 entrées
2. Sixième Sens, M. Night Shyamalan, 7 799 130 entrées
3. Dinosaure, Eric Leighton & Ralph Zondag, 5 156 328 entrées
4. Gladiator, Ridley Scott, 4 806 654 entrées
5. Toy Story 2, Ash Brannon, John Lasseter & Lee Unkrich, 4 531 702 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Merci pour le chocolat (Claude Chabrol)
- Prix Méliès : Les Glaneurs et la glaneuse (Agnès Varda)
- Prix Jean Vigo : Saint-Cyr (Patricia Mazuy) & De l'histoire ancienne (Orso Miret)
- César du meilleur film : Le Goût des autres (Agnès Jaoui)
- Oscar du meilleur film : American Beauty (Sam Mendes)
- Festival de Venise, Lion d'or : Le Cercle (Jafar Panahi)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Dancer in the dark (Lars von Trier)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Magnolia (Paul Thomas Anderson)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Baba (Wang Shuo)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : La Perdicion de los hombres (Arturo Ripstein)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 2000 sur le site Encyclo-Ciné)
20/09/2016
Sur vos écrans en 1992
EDITORIAL :
Par Edouard S.
En 1992, fidèle abonné, je lis Les Inrockuptibles, publication ayant je crois disparu depuis. Le début d’année est celui d’une tornade provoquée par une jeune fille frêle mais teigneuse du Dorset. Le magazine présente la demoiselle et l'orage monte sur les trois numéros de printemps : une demi-page, puis deux entières, puis sept et la couverture. PJ Harvey a 21 ans et vient de sortir son premier disque. Le bien nommé Dry, 24 ans après, trône toujours tout en haut de ma pyramide discographique personnelle (le single Dress en live d'époque, ici). Autre découverte, celle de Dominique A. L'album La Fossette débarque de nulle part et me saisit tout de suite. J’entends encore Bernard Lenoir en parler dans son émission sur France Inter, ému de trouver là, enfin, un chanteur d’ici capable de reprendre le flambeau de Manset/Murat, et passer tous les soirs ou presque Va t'en ou Le Courage des oiseaux, candidat sérieux au titre de meilleure chanson française de tous les temps. Dans le même temps, arrive le deuxième album de Ride, groupe s’étant hissé quelques mois auparavant, d’un coup d’un seul, sur le haut de la vague noisy pop anglaise. Going Blank Again s’ouvre sur un Everest guitaristique, un single improbable et ahurissant. Pendant les 8 minutes que dure Leave them all behind, Ride se propulse à des années lumières, ne cesse de monter, touche les étoiles, va là où l’on ne respire plus depuis longtemps. Le reste de l’album, pourtant bon, est dans l’incapacité de se remettre totalement de cette ascension fulgurante comme une attaque de Claudio Chiappucci sur le Tour de France 92. Ensuite, le groupe produira deux albums quelconques et s’évanouira. Leave them all behind était donc un sommet et un adieu. En ce temps-là, je les vois cependant sur scène sans me douter de la suite. Étudiant bordelais, je fréquente les lieux emblématiques du circuit rock, du Théâtre Barbey au Jimmy, de la Médoquine au Krakatoa ou au Chat Bleu, afin d'y voir The House Of Love, The Jesus and Mary Chain, The Wedding Present, Yo la Tengo, Television fraîchement reformé ou, bien sûr, un peu partout, Noir Désir. Achetant CD sur CD, je choisis mon Top 10 de l'année ainsi : 1. PJ Harvey - Dry, 2. Dominique A. - La Fossette, 3. Pavement - Slanted and Enchanted, 4. R.E.M. - Automatic for the people, 5. Yo la Tengo - May I sing with me, 6. The Pharcyde - Bizarre Ride II the Pharcyde, 7. John Cunningham - Shankly Gates, 8. John Cale - Fragments for a rainy season, 9. Nick Cave and the Bad Seeds - Henry's dream, 10. DC Basehead - Play with toys
Mais, me direz-vous, ici, c’est Zoom Arrière, pas Rétro Disco.
Donc, en 1992, je laisse tomber définitivement Première, je continue à acheter de temps à autre les Cahiers du Cinéma et je tombe pour la première fois sur Positif. Le numéro qui m’attire alors s’orne d’une photo de Tim Robbins dans The Player de Robert Altman. Le film m’enthousiasme dans la foulée. Je choisis donc mon camp, pour de longues années. Et j’établis mes programmes en premier lieu sur la foi des conseils positivistes avant de me rendre au Cinéma Jean Eustache de Pessac ou au Centre Jean Vigo dans Bordeaux.
En 1992, se poursuit la folie Twin Peaks. Ayant suivi la diffusion de la série mythique sur La Cinq (chaîne qui l’est un peu moins, mythique, ou alors pour d’autres raisons), j’attendais comme tout le monde énormément du film de cinéma que Lynch avait décidé de tourner, incapable d’abandonner sa Laura Palmer dans la "Black Lodge". Or, passé son extraordinaire prologue convoquant David Bowie (ou son fantôme), Fire walk with me laisse sur un goût d’inachevé, de légère déception. Tout le contraire de deux premiers longs métrages qui me retournent la tête (et parfois l’estomac) : Reservoir Dogs coup d’essai, coup de poing, coup de maître de Quentin Tarantino et La Sentinelle d’Arnaud Desplechin, étoile tout à fait inattendue dans le ciel d’un cinéma français, qui, il est vrai continue d'assurer (très bonnes cuvées de Rohmer, Tavernier, Sautet, Brisseau, Deville) et de bouger (Bar des Rails de Cédric Kahn, Nord de Xavier Beauvois et, pour certains, Les Nuits fauves de Cyril Collard). Je suis également impressionné par les dernières livraisons de deux cinéastes que l’on pouvait alors croire installés dans leur routine : avec Impitoyable, Clint Eastwood, tout en créant le modèle-type du western crépusculaire prouve, à la suite du Kevin Costner de Danse avec les loups, que le genre n’est toujours pas mort, tandis que Woody Allen prend tout le monde à contre-pied avec son rugueux et risqué Maris et Femmes.
En 1992, je compte parmi ceux qui doivent à un Gérard Depardieu transformé en distributeur la découverte des films de John Cassavetes dont les deux merveilleux inédits en salles françaises que sont Faces et Opening Night. A Positif et aux Cahiers, plutôt qu’à Première, je dois celle des beaux Et la vie continue d'Abbas Kiarostami, La Chasse aux papillons d'Otar Iosseliani, Le Chêne de Lucian Pintilie, Les Équilibristes de Nico Papatakis, Une vie indépendante de Vitali Kanevski, Crush d'Allison MacLean, Bhumika de Shyam Benegal... Côté américain, Tim Burton réussit l'impossible avec un deuxième volet batmanien des plus sombres, Gus Van Sant passe un nouveau cap (My Own Private Idaho), Tim Robbins retient bien les leçons ironiques de Robert Altman (Bob Roberts), Oliver Stone maîtrise son JFK, Steven Soderbergh se sort brillamment du piège Kafka mais Martin Scorsese se plante dans les grandes largeurs avec son remake des Nerfs à vif... J’évite alors consciencieusement tout un tas de grosses productions à succès comme le Basic Instinct de Paul Verhoeven. L’impudique croisé-décroisé de Sharon Stone me rattrapera des années plus tard et me démontrera que, dans ce cas précis, j’avais eu tort de faire mon rebelle. A l’époque, je ne passe malheureusement pas à côté d’un autre "phénomène", le regrettant amèrement : je sors absolument dégoûté du film dégueulassement piégé qu'est C’est arrivé près de chez vous. Là est l’origine, sans aucun doute, de mon allergie persistante au comique cinématographique et télévisuel de Benoît Poelvoorde.
Mais oublions cette sombre idiotie. 1992, c’est surtout l’année Hal Hartley. Nous avons découvert Trust Me en mars, The Unbelievable Truth en septembre et Simple Men en octobre. Qu’à partir d’Amateur, sorti deux ans plus tard, la belle mécanique s’enraye, puis cale totalement par la suite importe peu. Pendant quelques mois, sur nos écrans, Hal fut le cinéaste le plus classe, ses actrices et ses acteurs les plus beaux (Adrienne Shelly, Elina Löwensohn, Karen Sillas, Martin Donovan, Robert Burke, William Sage), ses musiques les mieux choisies (Yo la Tengo, Sonic Youth), ses films les plus rock, les plus sexys, les plus drôles et les plus émouvants, ses fins les plus touchantes et les plus encourageantes, ses idées de mise en scène, même empruntées à Godard, les plus emballantes (car elles créaient une distance et dans le même temps, par on ne sait quel tour de magie, elles nous attachaient plus encore aux personnages), ses dialogues les plus à même d'être amoureusement retenus ("Respect, admiration and trust equal love", "I know what you need... you need a woman", "Why do women exist ?").
Au milieu de Simple Men, Martin Donovan déboule en pick-up, en sort, arrache sa casquette et hurle "I can’t stand the quiet !" Dans la seconde, débute la meilleure scène de danse du monde, au son du bien nommé (lui aussi) Kool Thing de Sonic Youth (et Chuck D de Public Enemy). Dans mon fauteuil du cinéma Jean Vigo, je n’en reviens pas. A cet instant se cristallise tout ce que j’aime dans mes deux arts favoris, le cinéma et le rock, pour toujours. Plus encore que devant le Mauvais Sang de Carax, découvert peut-être un peu trop jeune. Là, ayant déjà succombé, quelques semaines auparavant, aux charmes des deux premiers Hartley et ayant fait de Goo, l'album de Sonic Youth dont est extrait Kool Thing, l'un de mes favoris de l'année 90, j'ai le sentiment d’être vraiment dans le présent, de vivre l’instant au bon moment et au bon endroit. Cet incroyable éclair, je sais que je ne le revivrai plus jamais au cinéma. Mais je ne dis pas cela de façon triste : il me suffit d'en avoir été frappé une fois.
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 175 longs métrages (sur les 373 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
Antoine | Céline | Christophe | Dr.Orlof | Edouard | FredMJG | Jean-Luc | Ludovic | Nolan | Rémi | Timothée | Vincent | |
Impitoyable (Eastwood) | **** | **** | **** | ** | **** | **** | *** | **** | **** | *** | **** | *** |
Opening Night (Cassavetes) | **** | *** | **** | **** | **** | *** | **** | |||||
Maris et femmes (Allen) | **** | **** | **** | **** | *** | *** | ||||||
Faces (Cassavetes) | **** | *** | **** | **** | *** | *** | **** | *** | ||||
Céline (Brisseau) | *** | **** | *** | *** | *** | *** | **** | |||||
The Player (Altman) | **** | **** | * | ** | **** | **** | ** | *** | *** | *** | *** | **** |
Conte d'hiver (Rohmer) | *** | *** | *** | *** | *** | *** | **** | **** | *** | ** | ||
La Sentinelle (Desplechin) | **** | *** | **** | *** | *** | *** | *** | ** | ||||
Batman, le défi (Burton) | **** | **** | ** | ** | *** | **** | ** | **** | ** | ** | **** | |
Trust Me (Hartley) | *** | *** | **** | *** | *** | |||||||
Le Chêne (Pintilie) | **** | ** | *** | **** | ||||||||
The Unbelievable Truth (Hartley) | *** | *** | *** | **** | ||||||||
Le Petit prince a dit (Pascal) | **** | ** | *** | *** | *** | *** | ||||||
Reservoir Dogs (Tarantino) | *** | *** | ** | ** | **** | *** | ** | ** | *** | ** | *** | **** |
Simple Men (Hartley) | *** | ° | **** | **** | **** | |||||||
La Guerre sans nom (Tavernier) | *** | *** | **** | |||||||||
Un cœur en hiver (Sautet) | **** | *** | ** | *** | *** | ° | *** | ** | *** | **** | ||
Le Festin nu (Cronenberg) | *** | *** | *** | **** | ** | ** | ||||||
Le Dernier des Mohicans (Mann) | *** | *** | ** | ** | *** | **** | ||||||
Talons aiguilles (Almodovar) | *** | **** | **** | ** | **** | ** | ** | * | ** | |||
Betty (Chabrol) | *** | **** | ** | *** | ** | ** | *** | |||||
My Own Private Idaho (Van Sant) | *** | ° | ** | *** | **** | *** | ** | **** | ||||
Versailles rive gauche (Podalydès) | *** | *** | ** | *** | ** | *** | ||||||
Aux cœurs des ténèbres (Coppola, Bahr & Hicklenlooper) | *** | *** | *** | |||||||||
City of Hope (Sayles) | *** | *** | *** | |||||||||
Twin Peaks, Fire walk with me (Lynch) | *** | ** | * | **** | ** | **** | *** | * | ||||
Nord (Beauvois) | *** | ** | *** | *** | ||||||||
Bob Roberts (Robbins) | *** | ** | *** | *** | ||||||||
Qiu Ju, une femme chinoise (Zhang) | *** | ** | *** | *** | ||||||||
Ombres et brouillard (Allen) | *** | ** | *** | ** | *** | * | *** | |||||
Retour à Howards End (Ivory) | ** | ** | ** | *** | ** | ** | ** | **** | ||||
JFK (Stone) | ** | ** | *** | ** | * | *** | ** | *** | ||||
L 627 (Tavernier) | ** | * | *** | *** | ** | ** | *** | |||||
Kafka (Soderbergh) | *** | * | *** | ** | *** | |||||||
Bar des rails (Kahn) | *** | ** | *** | ** | ||||||||
Et la vie continue (Kiarostami) | *** | ** | *** | ** | ||||||||
L'Esprit de Caïn (De Palma) | ** | **** | ** | |||||||||
La Vie de bohème (Kaurismäki) | *** | ** | *** | |||||||||
Toutes peines confondues (Deville) | *** | ** | *** | |||||||||
Une vie indépendante (Kanevski) | ** | *** | *** | |||||||||
La Chasse aux papillons (Iosseliani) | ** | *** | *** | |||||||||
Truly, Madly, Deeply (Minghela) | ** | **** | ||||||||||
Histoires de fantômes chinois 2 (Ching) | **** | ** | ||||||||||
Bhumika (Benegal) | *** | *** | ||||||||||
Crush (MacLean) | *** | *** | ||||||||||
Spetters (Verhoeven) | **** | |||||||||||
Incident à Oglala (Apted) | **** | |||||||||||
Les Nuits fauves (Collard) | ** | *** | *** | ** | ** | ** | * | |||||
Alien 3 (Fincher) | ** | ** | *** | ** | ** | ** | ** | |||||
Les Aventures d'un homme invisible (Carpenter) | ** | *** | * | *** | ||||||||
Basic Instinct (Verhoeven) | ** | ** | *** | ° | *** | ** | ** | * | *** | * | ** | ** |
Le Ciel de Paris (Bena) | *** | ** | ** | |||||||||
Frankie et Johnny (Marshall) | ** | ° | ** | ** | **** | |||||||
Le Sous-sol de la peur (Craven) | ** | *** | * | *** | * | |||||||
Les Equilibristes (Papatakis) | ** | *** | ||||||||||
Amoureuse (Doillon) | *** | ** | ||||||||||
Border Line (Dubroux) | *** | ** | ||||||||||
Ballroom Dancing (Luhrmann) | ** | *** | ||||||||||
Leolo (Lauzon) | ** | *** | ||||||||||
Lunes de fiel (Polanski) | ** | *** | ** | ** | * | * | ** | |||||
Confessions d'un barjo (Boivin) | ** | ** | ** | ** | ||||||||
Deux Yeux maléfiques (Argento & Romero) | ** | ** | ** | ** | ||||||||
Dead Again (Brannagh) | * | * | ** | ** | ** | *** | ||||||
La Crise (Serreau) | ** | ** | ** | ** | * | ** | ||||||
JF partagerait appartement (Schroeder) | ** | ** | ** | ** | ** | * | * | |||||
Diên Biên Phu (Schoendoerffer) | * | ** | ** | *** | * | |||||||
Le Quatrième Homme (Verhoeven) | * | * | **** | |||||||||
La Maison du sourire (Ferreri) | *** | ** | * | |||||||||
Johnny Stecchino (Benigni) | *** | |||||||||||
Faute de preuves (Moore) | *** | |||||||||||
Star Trek 6 : Terre inconnue (Meyer) | *** | |||||||||||
Les Enfants volés (Amelio) | *** | |||||||||||
Le Mirage (Guiguet) | *** | |||||||||||
Cœur de tonnerre (Apted) | *** | |||||||||||
Edward II (Jarman) | *** | |||||||||||
La Famille Addams (Sonnenfeld) | * | * | *** | * | ** | ** | ||||||
Fatale (Malle) | * | * | ** | *** | ** | * | ||||||
La Belle et la bête (Trousdale & Wise) | ** | ° | * | **** | ||||||||
Riens du tout (Klapisch) | ** | ** | * | ** | ||||||||
Les Nerfs à vif (Scorsese) | ** | ** | * | ° | ** | * | * | ** | ** | * | ** | |
C'est arrivé près de chez vous (Belvaux, Bonzel & Poelwoorde) | ** | ° | *** | ° | *** | ** | ** | ° | ||||
Beignets de tomates vertes (Avnet) | * | ** | ° | *** | ** | |||||||
Les Blancs ne savent pas sauter (Shelton) | * | *** | ||||||||||
Ville à vendre (Mocky) | ** | ** | ||||||||||
Marcellino (Comencini) | ** | ** | ||||||||||
Des souris et des hommes (Sinise) | ** | ** | ||||||||||
In the Soup (Rockwell) | ** | ** | ||||||||||
Beau fixe (Vincent) | ** | ** | ||||||||||
Hamlet (Zeffirelli) | * | ** | ** | |||||||||
Le Petit Homme (Foster) | ** | ** | * | |||||||||
Mon cousin Vinny (Lynn) | * | ** | ** | * | ||||||||
L'Accompagnatrice (Miller) | * | ** | * | ** | ||||||||
La Mort vous va si bien (Zemeckis) | *** | * | * | * | * | * | * | |||||
Hook (Spielberg) | ** | * | * | ° | * | ** | ** | * | ||||
Des hommes d'honneur (Reiner) | * | * | * | ° | ** | ** | ||||||
Le Retour de Casanova (Niermans) | ° | * | * | *** | ||||||||
Bugsy (Levinson) | * | ** | * | * | ||||||||
Sang chaud pour meurtre de sang-froid (Joanou) | * | * | * | ** | ||||||||
L'Arme fatale 3 (Donner) | ** | ° | ** | |||||||||
Max et Jérémie (Devers) | ** | * | ||||||||||
Billy Bathgate (Benton) | ** | |||||||||||
L'Homme qui a perdu son ombre (Tanner) | ** | |||||||||||
Le Passager (Kiarostami) | ** | |||||||||||
Rambling Rose (Coolidge) | ** | |||||||||||
En liberté dans les champs du seigneur (Babenco) | ** | |||||||||||
Grand Canyon (Kasdan) | ** | |||||||||||
La Prise de Beverly Hills (Furie) | ** | |||||||||||
Le Cercle des intimes (Kontchalovski) | ** | |||||||||||
Rush (Zanuck) | ** | |||||||||||
Time Bomb (Nesher) | ** | |||||||||||
Medicine Man (McTiernan) | ** | |||||||||||
Le Roi ébahi (Uribe) | ** | |||||||||||
Le Vent sombre (Morris) | ** | |||||||||||
Rock-O-Rico (Bluth) | ** | |||||||||||
Ruby (MacKenzie) | ** | |||||||||||
La Nuit déchirée (Garris) | ** | |||||||||||
Silvestre (Monteiro) | ** | |||||||||||
L'Architecture du chaos (Cohen) | ** | |||||||||||
Mac (Turturro) | ** | |||||||||||
La Fille de l'air (Bagdadi) | ** | |||||||||||
Siméon (Palcy) | ** | |||||||||||
Bingo (Robbins) | ||||||||||||
Le Dernier Samaritain (Scott) | * | ° | ** | ° | ** | |||||||
Arrête ou ma mère va tirer (Spottiswoode) | * | ° | ** | |||||||||
Jeux de guerre (Noyce) | * | ° | ** | |||||||||
Indochine (Wargnier) | * | ° | ° | ** | * | * | ||||||
Le Bal des casse-pieds (Robert) | ° | ° | ** | * | * | |||||||
Wayne's World (Spheeris) | * | ° | ** | * | ° | |||||||
Antigone (Huillet & Straub) | ° | ** | ||||||||||
Le Prince des marées (Streisand) | ° | ** | ||||||||||
La Fin de Freddy : l'ultime cauchemar (Talalay) | * | * | ||||||||||
Un privé en escarpins (Kanew) | * | * | ||||||||||
Horizons lointains (Howard) | * | * | ||||||||||
L'Amant (Annaud) | * | ° | * | ** | ° | ° | * | |||||
Mille quatre cent quatre-vingt-douze, Christophe Colomb (Scott) | ° | ** | ° | * | ||||||||
IP 5, l'île aux pachydermes (Beineix) | ** | ° | ° | ° | * | * | ||||||
La Cité de la joie (Joffé) | * | * | ° | ° | * | * | ||||||
Sister Act (Ardolino) | ° | ° | ** | ° | * | |||||||
Une lueur dans la nuit (Seltzer) | * | ° | * | |||||||||
Cinq cent quatre-vingt-huit, rue Paradis (Verneuil) | * | |||||||||||
Year of the Gun (Frankenheimer) | * | |||||||||||
La Voix (Granier-Deferre) | * | |||||||||||
Ricochet (Mulcahy) | * | |||||||||||
L'Affût (Bellon) | * | |||||||||||
Promenades d'été (Féret) | * | |||||||||||
Sam Suffit (Thévenet) | * | |||||||||||
Trahie (Harris) | * | |||||||||||
L'Homme de ma vie (Tacchella) | * | |||||||||||
Bezness (Bouzid) | * | |||||||||||
My Girl (Zieff) | * | |||||||||||
Sans rémission (Olmos) | * | |||||||||||
La Main sur le berceau (Hanson) | * | |||||||||||
Obsession fatale (Kaplan) | * | |||||||||||
Sables mortels (Donaldson) | * | |||||||||||
Beethoven (Levant) | ° | ** | ° | ° | ||||||||
Maman j'ai encore raté l'avion (Columbus) | ° | ° | ° | ° | ** | |||||||
A quoi tu penses-tu ? (Kaminka) | * | ° | ||||||||||
La Belle Histoire (Lelouch) | ° | * | ||||||||||
Après l'amour (Kurys) | * | ° | ||||||||||
Le Cobaye (Leonard) | * | ° | ||||||||||
Le Souper (Molinaro) | * | ° | ||||||||||
Universal Soldier (Emmerich) | ° | * | ° | ° | ||||||||
Le Zèbre (Poiret) | ° | ° | * | ° | ° | |||||||
Body Guard (Jackson) | ° | ° | * | ° | ° | ° | ||||||
The Long Day Closes (Davies) | ° | |||||||||||
Le Coup suprême (Sentier) | ° | |||||||||||
Face à face (Schenkel) | ° | |||||||||||
Doc Hollywood (Caton-Jones) | ° | |||||||||||
Sup de fric (Gion) | ° | |||||||||||
La P'tite Arnaqueuse (Hughes) | ° | |||||||||||
Boomerang (Hudlin) | ° | |||||||||||
Une équipe hors du commun (Marshall) | ° | |||||||||||
Loulou Graffiti (Lejalé) | ° | ° | ||||||||||
Sexes faibles (Meynard) | ° | ° | ||||||||||
Le Grand Pardon II (Arcady) | ° | ° | ||||||||||
Antoine | Céline | Christophe | Dr.Orlof | Edouard | FredMJG | Jean-Luc | Ludovic | Nolan | Rémi | Timothée | Vincent | |
Inédits : | ||||||||||||
Rapado (Reijtman) | *** | |||||||||||
Basket case 3 (Henenlotter) | ** |
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- Impitoyable (Eastwood) Une belle journée d'été (Yang) Et la vie continue (Kiarostami) 4- La Sentinelle (Desplechin) 5- Agantuk (S.Ray) Borderline (Dubroux) 7- Antigone (Straub-Huillet) Batman, le défi (Burton) L'Esprit de Cain (De Palma) Le Mirage (Guiguet)
+ 4 films anciens : Faces (Cassavetes) Opening Night (Cassavetes) Silvestre (Monteiro) La Rivière Subarnarekha (Ghatak)
Benjamin :
L'arme fatale 3 * / Alien 3 * / Conte d'hiver ** / Impitoyable *** / Retour à Howards End *** / Twin Peaks ** Mais aussi : Basic instint *** / Batman, le défi *** / Reservoir Dogs *** / Un cœur en hiver **** / Le Festin nu * / Talons aiguilles ** / Betty ** / Dead Again **
Un simple amateur :
1-Une belle journée d'été (Yang) 2-Impitoyable (Eastwood) 3-Et la vie continue (Kiarostami) 4-Agantuk (S.Ray) 5-Maris et femmes (Allen) 6-Céline (Brisseau) 7-Conte d'hiver (Rohmer) 8-Un cœur en hiver (Sautet) 9-Le Chêne (Pintilie) 10-La Sentinelle (Desplechin)
+ 2 films anciens : Faces (Cassavetes) Opening Night (Cassavetes)
Mister Arkadin :
**** : Maris et Femmes (9)
*** : Un cœur en hiver (8) ; Reservoir Dogs (8) ; Retour à Howard End (7) ; Batman, le défi (7) ; The Player (7) ; Trust Me / The Unbelivable Truth / Simple Men (7) ; Une vie indépendante (7) ; Et la vie continue (7) ; Conte d’hiver (7) ; C’est arrivé près de chez vous (7)
** : Histoire de fantômes chinois 2 (6) ; L 627 (6) ; La Sentinelle (6) ; Les Nerfs à vif (6) ; Kafka (6) ; Le petit prince a dit (6) ; Faces (6) ; Bob Roberts (5) ; Mac (5) ; Opening Night (5) ; Impitoyable (5) ; Basic Instinct (5) ; Talons aiguilles (5) ; Bar des rails (5) ; La Vie de bohème (5) ; Les Nuits fauves (5) ; JF partagerait appartement (5)
* : Riens du tout (4) ; La Crise (4) ; Céline (4) ; Betty (4) ; Qiu Ju, une femme chinoise (4) ; Le Bal des casse-pieds (4) ; Les Aventures d’un homme invisible (3) ; Des souris et des hommes (3) ; Ombres et brouillard (3) ; Toutes peines confondues (3)
o : L’Amant (2) ; Le Festin nu (2) ; La Chasse aux papillons (1)
- (vus, mais plus assez de souvenirs pour noter ; sont par définition absents ceux que j’ai vus, mais qui m’ont laissé tellement peu de souvenirs que je ne m’en rappelle même plus !) : Versailles rive gauche ; La Fille de l’air ; Le Zèbre ; etc.
Pierre :
1-La sentinelle (Despléchin) 2-Basic instinct (Verhoeven) 3-Le visiteur (Ray) 4-Céline (Brisseau) 5-Le festin nu (Cronenberg) 6-Opening night (Cassavetes) 7-Twin peaks fire a walk with me (Lynch) 8-C'est arrivé près de chez vous (Belvaux) 9-Sylvestre (Monteiro) 10-Le dernier des mohicans (Mann) 11-Subarnarekha (Ghatak) 12-Impitoyable (Eastwood) 13-JFK (Stone) 14-Le passager (Kiarostami) 15-Djembe fola (Chevallier) 16-The long day closes (Davies) 17-Coeur de tonnerre (Apted) 18-Les enfants volés (Amelio) 19-Un coeur en hiver (Sautet) 20-Faces (Cassavetes)
Les 45 hors liste restant Le jour de l'éclipse (Sokourov)*** Autour du désir (Bellocchio)*** La vie sur un fil (Kaige)*** Cerro torre le cri de la roche (Herzog)*** Carne (Noé)*** Killer instinct (Maylam)*** Double vue (Peploe)*** Par l'épée (Kagan) Latino bar (Leduc)*** La vaquilla (Berlanga)*** La divine comédie (de Oliveira)*** Contes (Back)*** Gladiateurs (Herrington)*** Opération Foxbat (Po Chih Leong)*** La putain (Russell)** Fais comme chez toi (Oz)** Luna park (Lounguine)** La puissance de l'ange (Avildsen)** FreeJack (Murphy)** Tito et moi (Markovic)** Portes ouvertes (Amelio)** Valse d'amour (Risi)** Les bicyclettes sont pour l'été (Chavarri)** Johnny Suede (Di Cillo)** Ailes de papillon (Ulloa)** La nuit du défi (Ritchie)** Broken hearts (Ruven)** Golem l'esprit de l'exil (Gitaï)** Cadence (Sheen)** Loin du Brésil (Tilly)** Danzon (Novarro)** Méchant garçon (Gassot)** Le père de la mariée (Shyer)* L'ombre (Goretta)* Un bon flic (Gould)* Mutronics (George et Wang)* La petite amie d'Antonio (Poirier)* Le fils du Mékong (Leterrier)* La peste (Puenzo)0 L'évasion du cinéma liberté (Marczewski)0 Massacres (Roy)0 Les meilleures intentions (August)0 Double arnaque (Winner)000 La gamine (Palud)0000 Room service (lautner)00000
ensuite 42 longs inédits 1-Autumn moon (Law)**** 2-An aria on gaze (Sato)**** 3-Igor, vie intérieure d'un toxicomane (Gallotte)**** 4-Cronos (Del Toro)*** 5-Parpaillon (Moullet)*** 6-Cageman (Cheung)*** 7-Bad channels (Nicolaou)*** 8-Je pense à vous (Dardenne)*** 9-Rapado (Rejtman)*** 10-Cosi fan tutte (Brass)*** 11-tetsuo 2 the body hamer (Tsukamoto)*** 12-One 11 and 103 (Cage et Lohner)*** 13-Knights les chevaliers du futur (Pyun)*** 14-Angel de fuego (Rotberg)*** 15-Don Quichotte (Franco et Welles)*** 16-Le dernier plongeon (Monteiro)*** 17-964n Pinocchio (Fukui)*** 18-The wrecked city (Mak Tai Kit)*** 19-Full contact (Lam)** 20-Narcos (Ferrara)** 21-Double dragon (Tsui Hark et Lam)** 22-Contes et décomptes de la cour (De Latour)** 23-Niki Larson (Wong Jing)** 24-Leprechaun (Jones)** 25-Dances with snakes (Kein Hing Lee)** 26-El amante bilingue (Aranda)** 27-Staline (Passer)** 28-Firehawk (Santiago)** 29-Y a-t-il quelqu'un pour l'ambulance? (Dugan) * 30-Munchie (Wynorski)* 31-Le tchéckiste (Gorozhkin)* 32-Les griffes de l'aigle (Kennedy)* 33-A human murder weapon (Miike)* 34-Christophe Colomb (Glen)* 35-Glutors (Manoogian)* 36-Washing machine (Deodato)* 37-la loi du désert (Tessari) * 38-Jasper's ghost (Wielopolska)* 39-Sommer der liebe (Storch)0 40-Lakota moon (Cain)0 41-Mickey (Dimster-Dansk)000 42-Zipper face (Pourmand)000
7 moyens métrages 1-Midori (Harada)**** 2-Dans ses bras (Kawase)*** 3-Megalopolis 1 : la cité du démon (Rintaro et Katayama)*** 4-Floating (Heslop)*** 5-Les enfants des prisons (Carré)*** 6-Gwar: phallus in wonderland (Wells et Bullhorn)*** 7-La campagne de Provence (Comolli et Samson)**
et pour finir 21 courts 1-La nourriture (Svankmajer)**** 2-King's day out (Kuhns)**** 3-Screenplay (Purves)*** 4-Retour de bâton (Duty)*** 5-The end (Pelechian)*** 6-Las soledades (Ruiz)*** 7-The sawing circle (kern)*** 8-Ding Dong (Mulloy)*** 9-The bitches (Kern)*** 10-Himenoptero (Amenabar)*** 11-Le saut de l'ange (Boccarossa)*** 12-Omnibus (Karman)*** 13-La tendresse (Reinders)** 14-O perigo negro (Sganzerla)** 15-No sex (Coignoux)** 16-La baleine et le ramoneur (Costa)** 17-Vertiges ou la peur de tomber de haut (Vanz de Godoy)** 18-La plage (Bokanowski)** 19-Guerre du golfe : la vérité (Hachet)** 20-Zombi et tous ses zamis (Elissalde)** 21-Bitches (Kern)*
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 1992 ? (72 votants)
1- Twin Peaks, fire walk with me (David Lynch) : 10 voix
2- Impitoyable (Clint Eastwood) : 8 voix
3- The Player (Robert Altman) : 6 voix
4- Conte d'hiver (Eric Rohmer) : 5 voix
5- Opening night (John Cassavetes) : 4 voix
6- Reservoir dogs (Tarantino), Et la vie continue (Kiarostami), Betty (Chabrol) : 3 voix
10 - Le festin nu (Cronenberg), Le Chêne (Pintilie), Le Petit prince a dit (Pascal), La Vie de bohême (Kaurismaki), Batman returns (Burton) : 2 voix
Et cités seulement une fois : Un cœur en hiver (Sautet), Trust me (Hartley), Kafka (Soderberg), C'est arrivé près de chez vous (Belvaux...), Ballroom Dancing (Luhrmann), Indochine (Warnier), Talons aiguilles (Almodovar), Basic instinct (Verhoeven), Le Dernier des mohicans (Mann), Lunes de fiel (Polanski), Simple men (Hartley), Le Quatrième homme (Verhoeven), Toutes peines confondues (Deville), L627 (Tavernier), Beignets de tomates vertes (Avnet), My Own private Idaho (GVS), La Sentinelle (Desplechin), Spetters (Verhoeven), L'Esprit de Caïn (De Palma), Léolo (Lauzon)
LE BOX-OFFICE :
1. Basic Instinct, Paul Verhoeven, 4 615 376 entrées
2. L'Arme Fatale 3, Richard Donner, 4 385 039 entrées
3. La Belle et la Bête, Gary Trousdale, Kirk Wise, 4 189 365 entrées
4. Bodyguard, Mick Jackson, 3 779 343 entrées
5. Hook, Steven Spielberg, 3 404 004 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : Le Petit Prince a dit (Christine Pascal)
- Prix Méliès : Un cœur en hiver (Claude Sautet)
- Prix Jean Vigo : Paris s'éveille (Olivier Assayas)
- César du meilleur film : Les Nuits fauves (Cyril Collard)
- Oscar du meilleur film : Le Silence des agneaux (Jonathan Demme)
- Festival de Venise, Lion d'or : Qiu Ju, une femme chinoise (Zhang Yimou)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Les meilleures Intentions (Bille August)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Grand Canyon (Lawrence Kasdan)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Qiu Yue (Clara Law)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : Un lieu dans le monde (Adolfo Aristarain)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 1992 sur le site Encyclo-Ciné)
| Tags : 1992, eastwood, cassavetes, allen, brisseau, altman, rohmer, desplechin, hartley, pintilie, burton | Lien permanent | Commentaires (10) | Imprimer | Facebook | | |
15/05/2016
Sur vos écrans en 1988
EDITORIAL :
Par notre invité spécial, Pierre Audebert
Journal d'un condamné : après électrotéléportation (simple, brancher Cahiers du cinéma sur Positif!) 507 films, 30 jours de voyage et quelques complicités...
Janvier
"Le changement minimum entre deux plans est le constituant élémentaire du langage cinématographique". Le cinéaste expérimental allemand Werner Nekes le démontre de façon didactique dans Cinémagica, documentaire fleuve sur les images animées. S'y reflète le régime d'images de mon voyage dans le passé (de l'enchaînement minimum entre deux films...). Entrevu la beauté lumineuse d'El sur, presque par hasard. Le second film de Victor Erice acclamé à Cannes en son temps sort à la sauvette après six ans de purgatoire. Première B au lycée L. Tous les mardis soirs, je me rends religieusement à des séances art et essai... Je retrouve parmi les habitués de la ville de P. mon prof d'espagnol. A bonne distance, nous apprécions à l'unisson une programmation rêvée. Son rire résonne encore des premières frasques d'Almodovar. Nous apprécierons successivement Salaam Bombay, Drowning by numbers ou le Sud en version traumatisée de Solanas. Point cardinal récurrent et ancrage de cette année marquée aussi par la découverte de la vraie vie, de la vodka et des nuits blanches. J'ai mal à la mémoire. Je titube sous les coups d'un prix cannois. Un polonais inconnu vient de jeter une ombre sur l'année avec quatre pépites noirissimmes et éblouissantes. Écho d'un chat qu'on étrangle dans une rue de Varsovie et gueule de bois de Remo Forlani qui ne voit sur RTL qu'"insolent navet et œuvre répugnante". Une fille, lunettes noires sur capuche blanche, me glisse un papier dans la poche. "Trois fois Jean-Claude Brisseau s'exerce... Trois fois il raconte la même histoire ou presque... C.".
Février
Quartier latin. Toujours embrumé par les visions et des relents pleins de bruit et de fureur qui me perturberont longtemps. La vietsploitation continue son enfumage, abreuvant les nostalgiques : clip intime et poignant de Dear America, correct mais un peu putassier Saigon, l'enfer pour deux flics et ce bien carré Hamburger hill, avec ses gi's en nems sur barbecue (moins subtil que le pudding flambé d'Angelica!). Devant la fontaine St Michel, le dernier des mac mahoniens rédige des missives pour la postérité. Ça sent le roussi pour les soixante-huitards américains... Mais les mots griffonnés en bout de course ont abandonné l'abrasif du dramaturge et saluent un auteur "délaissant un temps sa panoplie de cinéaste engagé". Brouhaha, flashes. Des hordes de pénitents se traînent vers moi sur leurs genoux à vif, agitant pancartes et chapelets. Explosion...
Quelle époque... Tragédie finale à Ouvéa, première Intifada. Le Building à Bezançon. Le 11 octobre le Gaumont Opéra et le 14 octobre le Beaubourg. Et donc ce 22, attentat et bousculade à la sortie du St Michel. 13 blessés dont quatre graves. Pas de prison ferme pour les membres de l'Agrif. Judas n'a été qu'un mauvais lieutenant. Et pas question d'IVG pour Marie Madeleine. Silence (des anges) au Vatican. Le père Berthier dénonce dans Télérama une vision du monde où le péché est toujours une faute liée à la sexualité...
Mars
Le petit Jésus est donc revenu parmi les siens, plus œcuménique que jamais. La satire façon Free time Chatiliez flatte les brebis (galeuses) du seigneur comme le prolo qui l'œil humide, voit l'esprit Groseille déteindre sur Momo Le Quesnoy. Quatre millions d'ouailles au pays de Bernadette - ne pas oublier ce bide à la noix, grand succès en province. Rire plutôt avec Rob Reiner et Peter Falk, nous replongeant en enfance pour Princess bride, quand John Hughes choisit la vie adulte avec Un ticket pour deux. Un ticket, deux amis pour la vie et un finale à la Capra. Année triomphale pour la comédie populaire. Celle réjouissante du travail en mars – ou comment entrer dans le Moullet ? - ou d'un temps où le merle Mocky vient chatouiller la force tranquille et agiter la génération Mitterrand d'une onde de plaisir dispersive. Jacqueline Maillan enflamme encore le docteur comme un courant alternatif. Stéthoscope à même la vhs, il se lance dans l'autopsie de Tim Burton, nouveau trublion américain, qui trouve "en redonnant naissance à des corps « imparfaits » une incroyable profondeur". Beetlejuice ou le rire de profundis. Quittant la Bourgogne - sans monter à Solutré mais pas sans une offrande à Saint Bouyxou - je suis pris en chasse dans les faubourgs de Ciné city par une horde de Toons déglingués. Oh Zoom arrière, tu n'es pas un long fleuve tranquille...
Avril
"Le film fait ressentir tout de même, à travers ses yeux, quelque chose de la fascination puis de la peur que peuvent inspirer le monde animal (libre mais violent) à un enfant." 1988, un zoo la nuit. Le nageur au long cours qui m'a fait plonger dans ce grand merdier du cinéma populaire ne se doutait pas que 55 ans plus tard, le public coulerait à ces bestioles des yeux de bisounours. 9 millions d'entrées France pour quelques dauphin, la même chose pour un ours, auxquels s'ajoutent 2 millions pour Jean-Paul et les lions. Ce qui finalement fascine les enfants du Grand bleu, ce ne sont pas tant des mammifères marins rigolards mais peu sensuels que l'immersion réussie dans un liquide amniotique pour une longue séance d'antistress. Aussi je m'y adonnerai trois fois cet été là (j'ai perdu ma mère jeune). Par contre, aucune fascination pour les alpages préfabriqués de Jean-Jacques Annaud et la solitude de l'ourson coureur de fond. De quoi faire flipper l'oncle Ed et les dauphins : "Deux heures trente à partager les émotions d'un animal, pour qui n'est pas familier de ces bêtes là, c'est long". Mais vint Chatran et tout d'un coup "Les enfants du ciel sont les étoiles scintillantes, les enfants de la terre sont les champignons, les enfants de l'eau sont les gouttes de rosée, les enfants de la forêt sont les arbrisseaux...". Alors, adieu Crocodile dundee, Roger rabbit, Mowgli et les Aristochats, Rox, Rocky, Bigfoot, Benji sans malice et alouette déplumée.
Mai
Suis allé boire un café à Cannes, j'm'y suis pelé. Préféré repartir pour Bagdad... Une créature de la nuit - entre l'Irma vep de Feuillade et celle d'Assayas - me lance sous la lune ce chant tubulaire ("Calling youuu..."). Elle a gravé à la pointe de la flèche "Décidément à Cannes, on adore la campagne". "Le toujours soporifique Bille August" casse la baraque du cinéma d'auteur indépendant européen et ses fans et les invalides se sentent pousser des palmes. C'est l'épidemic de l'académisme scandinave ! Passé Le chemin du serpent, Gabriel Axel réchauffe les vieilles badernes. Il est vrai que le spectateur français réfléchit mieux le ventre plein. Préfère la brève rencontre du cinéma de Mouratova et autres dégelés du bloc de l'est ou plonger dans les ténèbres poudreux d'Almodovar pour y palper au plus près cette insoutenable légèreté de l'être. Insoutenable fut aussi la dernière collaboration entre Werner Herzog et Klaus Kinski. En reste le venin d'un Cobra verde. Aguirre lui s'est dilué dans l'onirisme d'El Dorado et en fait de trésor, mieux vaut grimper à L'arbre du désir géorgien. Bientôt l'heure du thé sur la méridienne de Genève.
Juin
Grand-messe blanche pour pauv' petits noirs. La lutte des sud africains s'affiche à Hollywood et à Cannes, annonçant une libération proche. Le noir qui lance la pierre n'est plus seulement un sauvage et le regard de Molly se double enfin d'un poing levé. Seules image acceptables - avec la conviction de Jodhi May - du fade récit de Menges, qui déjà succède à un tristounet Cry freedom. Mapantsula véritable cri. Les manifestants anti-apartheid désertent les écrans (sauf pour les clips de Paul Simon, en état de grâce à plusieurs zéro) pour les scènes et les exhibitions du zoulou blanc Johnny Clegg, le "Biko" de Peter Gabriel et terminer ce 11 du mois au concert pour Mandela à Wembley. Black is beautiful. Eastwood se prend le blues, lui qui saura plus tard "prendre plaisir à filmer d’immenses espaces extérieurs (par exemple celui du palais présidentiel) qu’il oppose aux espaces intérieurs et confinés qui, inévitablement, rappellent l’enfermement passé de Nelson Mandela" ainsi que l'a tracé dans le sang un certain vampire. En attendant, cartes postales des colonies et bon sauvage. Chocolat, joli et nostalgique, accouche au moins d'une promesse. Les anglais sont OK là-bas au Kenya, romantique et guindé dans Sur la route de Nairobi. The kitchen toto convainc plus efficacement en adoptant le regard d'un enfant kikuyu terrorisé, mais sans nous épargner le manichéisme de la représentation d'indépendantistes féroces. L'innocence y a un prix et le racisme un ratio : 1 blanc pour 200 africains. L'Afrique s'affranchit des nécrologies et des clichés avec les débuts d'Idrissa Ouedraogo ou avec Papa Wemba dans La vie est belle, et Ferreri y mord à belles dents. Amertume. Un des plus grands films de l'année, signé par l'immense Ousmane Sembene, reste au placard. Camp de Thiaroye égratigne sévère l'image d'une France paternaliste bien avant l'indigent Indigènes.
Juillet
Fin de l'enfance et grandes vacances de la Suède à Taïwan, en passant par la Grèce embrumée. Un typhon japonais souffle sur l'été. Les ados essaient d'affoler Twist and shout. Dans Génération perdue, les vampires new look de Schumacher suivent la piste des nomades Mc Tiernanesques quand la jeunesse dorée de Beverly hills part en bad. Seul Spielberg promène encore sur le champ de bataille son œil d'enfant plein de soleil. La cinématique capte jaillissements et rebuffades des jeunes pousses et laisse fleurir le verbe d'une vie de chien. "Le devoir de désobéissance de l’adolescence entraîne un certain nombre de déconvenues esthétiques". Chez Breillat, qui toujours "brode sur les rapports entre virilité et brutalité - avec ses obsessions personnelles, comme vous pouvez l'imaginer...", elle a les traits d'Etienne Chicot. Normal que Delphine Zentout boude. Et Charlotte chez Claude Miller et les autres, devant la fascination de sa mère Jane Birkin pour le rejeton d'Agnès Varda et Jacques Demy. Et maman s'amuse à filmer le baiser de son déjà grand, la boum l'après-midi, des grappes d'ados un peu saouls qui scandent "Je hais la guerre et je hais la haine !" sur les deux accords des Bérurier noir. Classe 88, nous étions des rebelles... Abracada- Boum !
Août
"C'est comme si tu faisais de la plomberie...". Isabelle Huppert, à Caen veut l'entendre, raconte les conseils de l'ancien de Pharmacie et la difficulté je jouer les faiseuses d'anges. 1988, bonne couvée pour la qualité française et déjà ce "portrait sans concession de la France sous l'occupation, où sont partagées les idées du maréchal Pétain". Ah la province, ses cures à Vichy et sa porcelaine de Limoges (et heureusement ses ciné-clubs). Je saute d'un avis à l'autre, sans pouvoir arrêter une opinion après Quelques jours avec moi. Bientôt le bicentenaire... De Broca fait refleurir les lys de l'ancien régime au pays du fou. Dans le bordelais, Jessua a emprunté Jean Rabier en toute innocence pour des joutes psychologiques et criminelles qui font grincer la critique. Elle préfère les causeries littéraires et la ligne coquine de Miou-Miou à la Deville comme à l'écran. N'oublions pas le couple Adjani-Nuytten. Un film fort bien éclairé, moins figé que dans mon souvenir, où Rodinpardieu s'effrite face au talent conjugué, et de la comédienne, et de l'artiste réincarnée.
Septembre
Les stars américaines jouent les fakirs. Pour un Mc Guffin et deux belles ou Ford chez Polanski. Je fonds devant Emmanuelle-Kryptonite-Seigner, à qui l'on doit la belle renaissance de Roman. Un exalté me secoue à la rentrée : "Vous imaginez si Die Hard, aka Piège de Cristal, s'était appelé "Barefoot and stuck with terrorists in a building ?"". Pas vraiment, aurait fallu oser. Le nouveau high concept de Mc Tiernan est un genre de roman d'apprentissage pour mari en stand by qui déclare sa flamme avec un humour spectaculaire. De quoi prolonger le plaisir pur du cinéma d'action en rénovant la figure du héros nu. Abracada-boumako pour le début de la carrière américaine du hollandais sanglant Verhoeven. "Le début du film reste un traumatisme pour certains d'entre nous, à commencer par moi qui ai vu le film à sa sortie, en 1987, soit à l'âge de 14 mois". Excellent tour de chauffe... Nous on s'enferme dans La bête de guerre et son éprouvant périple afghan. Puis Steven Seagal est arrivé (quand, beaucoup plus dommageable, Nico, la grande prêtresse, nous a quittés.)... Andrew Davis graisse sa série B comme Mamet ses engrenages. Le thriller américain part en goguette à Amsterdam. Ce Dick Maas a du chien, au delà d'un petit côté "office du tourisme" de sa chasse à l'homme-grenouille.
Octobre
L'automne est tombé comme un solo sur le Bird de Clint Eastwood. Mise en scène sobre et colorimétrie soignée, écrasées par la performance du grand Forest Whitaker. Si on a pu dire parfois "Jusque là rien de très original dans l’œuvre du pessimiste joyeux qu'est Woody Allen", voilà qu'il revient par la fenêtre et, pour la première fois depuis Intérieurs, aborde par la gravité "cet instantané d'une nuit privée d'électricité où de maladroits et solitaires intellectuels se blessent les uns les autres de ne savoir vivre ou se parler vraiment". On quitte les années Reagan pour Bush 1er et Coppola en vire au marbre. "Quand et comment doivent faire les cinéphiles pour connaître le moment de partir vers le monde des grandes personnes ? Quand et comment doivent faire les cinéphiles pour calmer la tristesse de ce moment ?" me miaule Chatran, fielleux félin qui préfère la vie au cinéma.
Novembre
Les feuilles et les mortes-vivantes se ramassent à la pelle. Tu vois Vincent, je n'ai pas oublié, ce territoire des morts que tu as labouré... "Il n'est pas innocent, je suppose, que chacun des zombie se distingue par des vêtements qui traduisent son métier et trimbale jusque dans la mort ses outils de travail et les gestes qui vont avec (couperet du boucher, clef du mécanicien, pompe du garagiste, tondeuse du jardinier). Aliénation par le travail mon cher Marx !" Mais en 1988, une batterie de variations imposent d'autres visions décomposées à la nature complexe. Les écorchés de Barker en ont les atours et une certaine décrépitude morale. Chez Carpenter, les suppôts du diable en reprennent la démarche, le teint livide et l'appétit. Chez Lustig, le revenant est vigilante et psycho-killer. Qu'importe le mal tant que la panoplie rafraîchit le thriller urbain. Alors Flic ou zombie ? Après l'attaque d'animaux zombifiés surréalistes dans les cuisines d'un restau chinois, Hong Kong brouille carrément les gênes avec ses fantômes dans un grand bazar survolté, érotique et bleuté. Première salve dans nos salles de leur nouvelle vague. Plus important dans cet élan viral, tout se boucle en Haïti. Craven revisite scientifiquement le vaudou et réalise un mètre étalon du genre. Le politique y est en putréfaction au premier plan et ça n'a rien d'une formule.
Décembre
L'amour à mort inspire Yoshida pour son étrange version de Hurlevent. Eros et Thanatos encore chez Fulci pour de pervers plaisirs de mise en scène. Présence sans fin des défunts ou pressentiment de notre fin inéluctable ? Les lignes deviennent perméables. Tarkovski et Paradjanov sont mis en parallèle dans un court documentaire qui évoque pour l'arménien l'insupportable perte de l'ami russe. Il interroge aussi leur rapport à cet au-delà sans aucune "pornographie de la mort qui fait le prix ignoble de certains documentaires, de montrer sur le vif, si l’on peut dire, en direct, des hommes en train de réellement mourir ; et le scandale de cette mort violente monnayée en document sensationnel ; et le scandale de ce mort ainsi à jamais privé de paix, transformé en histrion de son propre calvaire par le cynisme des projections permanentes." Ces lignes baziniennes de homme qui ne rit jamais (mais marque souvent) ne se prêtent pas d'avantage au long crépuscule du bourreau de Lyon radiographié par Ophuls. Ailleurs dans la fiction, Huston égraine son testament irlandais sur la harpe fragile d'Alex North. Et parce qu'il est conscient de ses mutations, Godard achève le premier chapitre de ses Histoire(s) du cinéma - celui qui nous a tout appris et fait perdre l'esprit. Matilda (et moi) s'envole sur le dernier film de Jacques Demy - début de la fin d'Yves Montand...
Dernier message des étoiles :
Ciné-lecteurs, ciné blogueurs,
une rétro ça peut durer des heures,
Cinextrémiste, Cinéphagique,
Zoom arrière est mon analgésique...
LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :
Une liste de 187 longs métrages (sur les 507 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.
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Antoine | Céline | Christophe | Dr.Orlof | Edouard | FredMJG | Jean-Luc | Ludovic | Nolan | Rémi | Vincent |
De bruit et de fureur (Brisseau) | *** | *** | *** | **** | *** | **** | *** | *** | |||
A bout de course (Lumet) | **** | **** | *** | *** | |||||||
Les Gens de Dublin (Huston) | **** | **** | * | **** | **** | * | *** | **** | |||
Tu ne tueras point (Kieslowski) | **** | ** | **** | **** | * | **** | *** | ||||
Hôtel Terminus (Ophuls) | *** | **** | **** | ||||||||
Drowning by Numbers (Greenaway) | *** | **** | **** | * | **** | ** | |||||
Matador (Almodovar) | **** | *** | *** | **** | * | *** | |||||
Beetlejuice (Burton) | ** | *** | *** | *** | **** | ** | ** | *** | *** | ||
Bird (Eastwood) | *** | ** | ** | *** | **** | ** | *** | ** | ** | **** | |
Drôle d'endroit pour une rencontre (Dupeyron) | *** | ** | *** | *** | *** | ||||||
La Commissaire (Askoldov) | *** | **** | |||||||||
La Bête de guerre (Reynolds) | *** | **** | |||||||||
Le Sud (Solanas) | **** | *** | |||||||||
La Petite Voleuse (Miller) | *** | *** | *** | ** | ** | *** | |||||
Jardins de pierre (Coppola) | *** | ** | **** | ||||||||
L'Emprise des ténèbres (Craven) | *** | **** | ** | ||||||||
Quelques jours avec moi (Sautet) | **** | * | *** | *** | ** | ** | *** | ** | |||
Aux frontières de l'aube (Bigelow) | ** | **** | * | **** | |||||||
Histoires de fantômes chinois (Ching) | *** | **** | * | *** | |||||||
Le Festin de Babette (Axel) | *** | ** |
*** | ** | *** | ||||||
Qui veut la peau de Roger Rabbit ? (Zemeckis) | *** | *** | ** | ° | ** | *** | ** | * | *** | **** | *** |
Engrenages (Mamet) | ** | *** | *** | ** | *** | ||||||
La Loi du désir (Almodovar) | *** | ** | *** | *** | ** | ||||||
L'Empire du soleil (Spielberg) | ** | ** | ** | *** | * | *** | **** | ||||
Frantic (Polanski) | **** | *** | *** | ** | * | ** | ** | *** | * | ||
Robocop (Verhoeven) | ** | *** | * | ** | *** | * | ** | ** | **** | ||
Prince des ténèbres (Carpenter) | ° | *** | * | **** | ** | * | *** | **** | |||
L'Insoutenable Légèreté de l'être (Kaufman) | *** | * | ** | *** | *** | * | *** | ** | |||
Une affaire de femmes (Chabrol) | ** | **** | ** | *** | ** | * | |||||
La Dernière Tentation du Christ (Scorsese) | ** | * | ** | *** | *** | *** | |||||
Hidden (Sholder) | *** | ** | *** | ** | ** | ** | |||||
Sammy et Rosie s'envoient en l'air (Frears) | ** | ** | **** | ** | |||||||
China Girl (Ferrara) | ** | *** | ** | *** | |||||||
Hellraiser - Le Pacte (Barker) | ** | *** | *** | ||||||||
Paysage dans le brouillard (Angelopoulos) | *** | *** | ** | ||||||||
Le Hasard (Kieslowski) | ** | **** | |||||||||
La Table tournante (Grimault & Demy) | *** | *** | |||||||||
Shadows in Paradise (Kaurismäki) | **** | ||||||||||
Piège de cristal (McTiernan) | * | * | *** | ** | ° | **** | ** | ** | **** | ||
La Lectrice (Deville) | *** | ** | ** | *** | * | ** | *** | ||||
September (Allen) | ** | ** | *** | ** | * | *** | |||||
Mort à l'arrivée (Morton & Jankel) | ** | *** | * | *** | |||||||
Epidemic (Von Trier) | ** | ** | *** | ** | |||||||
Jane B. par Agnès V. (Varda) | *** | ** | ** | ||||||||
Maniac Cop (Lustig) | ** | ** | *** | ||||||||
Trois Places pour le vingt-six (Demy) | ** | *** | ** | ||||||||
Wall Street (Stone) | *** | ** | ** | ** | * | * | * | *** | |||
Alouette je te plumerai (Zucca) | *** | ** | |||||||||
Cobra Verde (Herzog) | *** | ** | |||||||||
Elmer, le remue-méninges (Henenlotter) | ** | *** | |||||||||
Une bringue d'enfer (Reynolds) | *** | ** | |||||||||
Urgences (Depardon) | *** | ** | |||||||||
Y'a bon les Blancs (Ferreri) | ** | *** | |||||||||
Princess Bride (Reiner) | ** | ° | ** | *** | * | ** | ** | ° | **** | ||
Good Morning Vietnam (Levinson) | ** | ** | ** | ** | * | * | ** | ** | |||
Colors (Hopper) | *** | ** | * | ||||||||
Corentin ou les Infortunes conjugales (Marbœuf) | * | ** | *** | ||||||||
Dans les ténèbres (Almodovar) | ** | * | *** | ||||||||
Hairspray (Waters) | ** | *** | * | ||||||||
Milagro (Redford) | *** | * | ** | ||||||||
U2 Rattle and Hum (Joanou) | * | *** | ** | ||||||||
Un enfant de Calabre (Comencini) | ** | *** | * | ||||||||
Chocolat (Denis) | ** | ** | ** | ||||||||
Les Possédés (Wajda) | ** | ** | ** | ||||||||
Aux quatre coin-coin du Canard (Baissat) | *** | ||||||||||
Chuck Berry Hail ! Hail ! Rock'n'roll (Hackford) | *** | ||||||||||
L'Amateur (Kieslowski) | *** | ||||||||||
La Sorcière (Bellocchio) | *** | ||||||||||
Le Sang du châtiment (Friedkin) | *** | ||||||||||
Onimaru (Yoshida) | *** | ||||||||||
Pacte avec un tueur (Flynn) | *** | ||||||||||
Stormy Monday (Figgis) | *** | ||||||||||
Sur la route de Nairobi (Radford) | *** | ||||||||||
The Last Movie (Hopper) | *** | ||||||||||
Un ticket pour deux (Hughes) | *** | ||||||||||
Walker (Cox) | *** | ||||||||||
Camille Claudel (Nuytten) | ** | ** | ** | ** | * | * | |||||
Itinéraire d'un enfant gâté (Lelouch) | * | ** | ** | * | ** | ** | * | ||||
Powaqqatsi (Reggio) | * | *** | |||||||||
Balance maman hors du train (De Vito) | ** | ** | |||||||||
Encore (Vecchiali) | ** | ** | |||||||||
Les Enfants de Salem (Cohen) | ** | ** | |||||||||
Les Modernes (Rudolph) | ** | ** | |||||||||
Mémoires d'un Juif tropical (Morder) | ** | ** | |||||||||
Star Trek 4 (Nimoy) | ** | ** | |||||||||
Bagdad Café (Adlon) | * | ** | ** | * | * | * | ** | ||||
Bad Taste (Jackson) | ** | ** | * | ||||||||
Midnight Run (Brest) | ** | * | ** | ||||||||
Trente-Six fillette (Breillat) | *** | ° | ** | * | |||||||
Pelle le conquérant (August) | ** | * | * | ** | |||||||
La Vie est un long fleuve tranquille (Chatiliez) | * | * | ** | * | ** | * | ** | * | ** | ||
Traquée (Scott) | ** | * | * | ° | *** | ||||||
A gauche en sortant de l'ascenseur (Molinaro) | ** | ** | ** | ° | * | ||||||
Willow (Howard) | * | * | ° | ** | * | * | *** | * | |||
Chouans ! (De Broca) | * | ** | ** | * | ° | ||||||
La Maison assassinée (Lautner) | ** | ** | * | * | ° | ||||||
Un prince à New York (Landis) | * | ° | *** | * | |||||||
Amsterdamned (Maas) | ° | ** | * | ** | |||||||
L'Œuvre au noir (Delvaux) | *** | ° | |||||||||
Le Marin des mers de Chine (Chan) | ° | *** | |||||||||
Bonjour l'angoisse (Tchernia) | ** | * | |||||||||
Broadcast News (Brooks) | * | ** | |||||||||
La Comédie du travail (Moullet) | * | ** | |||||||||
Les Saisons du plaisir (Mocky) | ** | * | |||||||||
Meurtre à Hollywood (Edwards) | * | ** | |||||||||
Prison (Harlin) | * | ** | |||||||||
Rendez-vous avec la mort (Winner) | ** | * | |||||||||
Saigon, l'enfer pour deux flics (Crowe) | * | ** | |||||||||
Suspect (Yates) | * | ** | |||||||||
Vices et caprices (Brass) | * | ** | |||||||||
Critters 2 (Garris) | ** | ||||||||||
Dear America, lettres du Vietnam (Couturie) | ** | ||||||||||
Duo à trois (Shelton) | ** | ||||||||||
Eclair de lune (Jewison) | ** | ||||||||||
Eddie Murphy Show (Townsend) | ** | ||||||||||
En toute innocence (Jessua) | ** | ||||||||||
Fréquence meurtre (Rappeneau) | ** | ||||||||||
Hamlet Goes Business (Kaurismäki) | ** | ||||||||||
Kung-Fu Master (Varda) | ** | ||||||||||
L'Arbre du désir (Abouladzé) | ** | ||||||||||
La Basketteuse numéro cinq (Xie) | ** | ||||||||||
La Passerelle (Sussfeld) | ** | ||||||||||
Le Beau-Père (Ruben) | ** | ||||||||||
Made in Heaven - Bienvenue au paradis (Rudolph) | ** | ||||||||||
Miracle sur la Huitième rue (Robbins) | ** | ||||||||||
Patty Hearst (Schrader) | ** | ||||||||||
Salaam Bombay ! (Nair) | ** | ||||||||||
Sans fin (Kieslowski) | ** | ||||||||||
Savannah (Pico) | ** | ||||||||||
Un été chez grand-père (Hou) | ** | ||||||||||
Un zoo la nuit (Lauzon) | ** | ||||||||||
Big (Marshall) | * | ° | * | ° | ** | ** | |||||
Le Grand Bleu (Besson) | ° | * | * | * | * | ** | * | * | ° | * | |
Les Prédateurs de la nuit (Franco) | ° | * | * | ** | |||||||
Liaison fatale (Lyne) | ** | * | * | ° | ° | ||||||
Double Détente (Hill) | ° | ** | |||||||||
Fatal Beauty (T. Holland) | * | * | |||||||||
Hamburger Hill (Irvin) | * | * | |||||||||
La Main droite du diable (Costa-Gavras) | * | * | |||||||||
Randonnée pour un tueur (Spottiswoode) | * | * | |||||||||
Sans peur et sans reproche (Jugnot) | ** | ° | ° | * | |||||||
Génération perdue (Schumacher) | * | * | ° | * | |||||||
Presidio, base militaire, San Francisco (Hyams) | * | ° | * | ||||||||
Blue Jean Cop (Glickenhaus) | * | ||||||||||
Dandin (Planchon) | * | ||||||||||
Etroite Surveillance (Badham) | * | ||||||||||
Flic ou zombie (Goldblatt) | * | ||||||||||
Homeboy (Seresin) | * | ||||||||||
L'Ane qui a bu la Lune (Treilhou) | * | ||||||||||
La Septième Prophétie (Schultz) | * | ||||||||||
Le Complot (A. Holland) | * | ||||||||||
Les Mendiants (Jacquot) | * | ||||||||||
Masquerade (Swaim) | * | ||||||||||
Nuit de folie (Columbus) | * | ||||||||||
Retour de flamme (Cates) | * | ||||||||||
The Gate - la Fissure (Takacs) | * | ||||||||||
Un monde à part (Menges) | * | ||||||||||
Une femme en péril (Yates) | * | ||||||||||
Une nuit à l'Assemblée nationale (Mocky) | * | ||||||||||
Cry Freedom, le cri de la liberté (Attenborough) | ° | * | ° | * | |||||||
L'Ours (Annaud) | * | ° | ° | ° | ° | * | ° | ° | * | * | |
Baby Boom (Shyer) | * | ° | |||||||||
Fantômes en fête (Donner) | * | ° | |||||||||
La Bohème (Comencini) | ° | * | |||||||||
Le Palanquin des larmes (Dorfmann) | ° | * | |||||||||
Le Proviseur (Cain) | * | ||||||||||
Mangeclous (Mizrahi) | ° | * | |||||||||
Ne réveillez pas un flic qui dort (Pinheiro) | * | ° | |||||||||
Running Man (Glaser) | ° | * | |||||||||
Crocodile Dundee 2 (Cornell) | ° | * | ° | ||||||||
La Vénitienne (Bolognini) | ° | ° | * | ||||||||
Nico (Davis) | * | ° | ° | ||||||||
A notre regrettable époux (Korber) | ° | ||||||||||
Benji la malice (Camp) | ° | ||||||||||
Class 89 (Gross) | ° | ||||||||||
Hitman le Cobra (Ho) | ° | ||||||||||
La Chute de la maison Usher (Franco) | ° | ||||||||||
Le Diable rose (Reinhard) | ° | ||||||||||
Le Justicier braque les dealers (Lee-Thompson) | ° | ||||||||||
Les Pyramides bleues (Dombasle) | ° | ||||||||||
Moonwalker (Chilvers & Kramer) | ° | ||||||||||
Police Academy 5 (Myerson) | ° | ||||||||||
Saxo (Zeitoun) | ° | ||||||||||
Trois Hommes et un bébé (Nimoy) | ° | ° | ° | ||||||||
Rambo III (MacDonald) | ° | ° | ° | ° | |||||||
L'Etudiante (Pinoteau) | ° | ° | ° | ° | ° | ||||||
Antoine | Céline | Christophe | Dr.Orlof | Edouard | FredMJG | Jean-Luc | Ludovic | Nolan | Rémi | Vincent | |
Inédits : | |||||||||||
As tears go by (Wong) | **** | *** | **** | ||||||||
I Giorni del commissario Ambrosio (Corbucci) | ** |
LES CHOIX DE NOS AMIS ET LECTEURS :
Frédéric :
1- De bruit et de fureur (Brisseau), 2- Le Sud (Erice), 3- Gens de Dublin (Huston), 4- Encore (Vecchiali), 5- Tu ne tueras point ( Kieslowski), 6- Bird (Eastwood), 7- Jardins de pierre (Coppola), 8- Shadows in Paradise (Kaurismaki), 9- Un été chez grand-père (Hou), 11- Piège de cristal (McTiernan), Prince des ténèbres (Carpenter)
Ancien : Longs Adieux (Muratova)
Orangina Rose :
Piège de Cristal / Princess Bride / Beetlejuice / Le Festin de Babette / Good Morning Vietnam / Bad Taste / Robocop / Qui veut la peau de Roger Rabbit ? / Bird / Histoire de fantômes chinois
Un simple amateur :
1. Hôtel Terminus (Ophuls) 2. Tu ne tueras point (Kieslowski) 3. A bout de course (Lumet) 4. Les Gens de Dublin (Huston) 5. Un été chez grand-père (Hou) 6. Le Sud (Erice) 7. Paysage dans le brouillard (Angelopoulos) 8. De bruit et de fureur (Brisseau) 9. Le Festin de Babette (Axel) 10. Drowning by numbers (Greenaway)
Mister Arkadin :
**** : Les Gens de Dublin (8) ; Tu ne tueras point (8)
*** : Quelques jours avec moi (8) ; De bruit et de fureur (7) ; Bird (7)
** : Frantic (7) ; Histoires de fantômes chinois (6) ; Shadows in Paradise (6) ; September (6) ; Pelle le conquérant (6) ; Un état en grand-père (6) ; La Table tournante (5) ; U2 Rattle an Hum (5) ; Trente-Six fillette (5)
* : Un enfant de Calabre (4) ; Chocolat (4) ; Beetlejuice (3)
o : Rambo III (2)
- (vus, mais plus assez de souvenirs pour noter, ou vus trop jeune pour avoir vraiment une opinion ; sont par définition absents ceux que j’ai vus, mais qui m’ont laissé tellement peu de souvenirs que je ne m’en rappelle même plus !) : Matador ; Sammy et Rosie s’envoient en l’air ; La Lectrice ; Alouette je te plumerai ; L’Amateur ; Sans peur et sans reproche
Pierre :
Top 16 1-Tu ne tueras point (Kieslowski) 2-El sur (Erice) 3-La dernière tentation du christ (Scorsese) 4-Bird (Eastwood) 5-L'amateur (Kieslowski) 6-Gens de Dublin (Huston) 7-Princess bride (Reiner) 8-Piège de cristal (Mc Tiernan) 9-L'arbre du désir (Abouladzé) 10-Onimaru (Yoshida) 11-Shadows in paradise (Kaurismaki) 12-Les prédateurs de la nuit (Franco) 13-Un été chez grand-père (HHH) 14-Krysar le joueur de flute (Barta) 15-Trois places pour le 26 (Demy) 16-Une affaire de femmes (Chabrol)
Les 50 hors liste restants La méridienne (Amiguet)*** Notes pour Debussy (Lettre ouverte à Jean-Luc Godard) (Lebel)*** Plaisirs pervers / le miel du diable (Fulci)*** Trois soeurs (Von Trotta)*** Brèves rencontres (Mouratova)*** La nuit bengali (Klotz)*** Ma vie de chien (Hallstrom)*** Cinemagica (Nekes)*** Dilan (Kiral)*** La rage de jouir / It's my body (Bronson)*** Neige sur Beverly hills (Kanievska)*** Terre de fer, ciel de cuivre (Livanelli)*** Typhoon club (Somaï)*** La vie est belle (Mweze et Lamy)*** Native son (Freedman)*** Les aventures de Chatran (Hata)*** The kitchen toto (Hook)*** Les feux de la nuit (Bridges)*** American chicano (Marin)*** El dorado (Saura)*** Prisonnières (Silvera)*** La petite revanche (Barrera)** Le chemin du serpent (Widerberg)** Le choix (Ouedraogo)** Les aventuriers de l'enfer (Margheriti)** Twist and shout (August)** Poltergeist 3 (Sherman)** Can't buy me love (Rash)** Mapantsula (Schmitz)** Navigator (Ward)** Night demons (Mangine)** Parle à mon psy ma tête est malade (Ritchie)** L'enfer vert (Climati)** Camomille (Charef)** MacBeth (D'Anna)** Les guerriers du futur (Santiago)** Dragnet (Mankiewicz)* Emmanuelle 6 (Zincone)* Rush (Ricci)* Blanc de Chine (Granier-Deferre)* Ballade à Sarajevo/ 19 filles et un marin (Kosovac)* Le retour des morts-vivants 2 (Wiederhorn)* La maison du cauchemar (Lenzi)* L'enfance de l'art (Girod)0 La queue de la comète (Lièvre)0 Ironweed (Babenco)0 Rio zone (Diegues)0 Corps z'a corps (Halimi)00 Deux minutes de soleil en plus (Vergez)00 L'attaque des morts-vivants (Milliken)00
38 longs-métrages inédits en salle 1-Camp de Thiaroye (Sembène)**** 2-Mermaid in a manhole (Hino)**** 3-The firm (Clarke)**** 4-Re-wind (Sato)**** 5-Evil dead trap (Ikeda)**** 6-Celia (Turner)*** 7-A summer story (Haggard)*** 8-As tears go by (Wong Kar Wai)*** 9-Dogora Magura (Matsumoto)*** 10-Tales of the Gimli hospital (Maddin)*** 11-Le vampire de l'espace (Wynorski)*** 12-Parents (Balaban)*** 13-Paperhouse (Rose)*** 14-Marquis de Sade prosperities of vice (Jissoji)*** 15-Peril sur la Lune / Moontrap (Dyke)** 16-Le démon d'Halloween (Winston)** 17-Waxwork (Hickox)** 18-L'été d'Aviya (Cohen)** 19-Hanussen (Szabo)** 20-Catacombes (Schmoeller)** 21-Dead or alive (Guillermin)** 22-La ligne du diable (Englund)** 23-L'aventurier du bout du monde (Romero)** 24-Space mutiny (Winters)** 25-Intruder (Spiegel)** 26-L'oeil du python (Friedkin)** 27-Hurlements 4 (Hough)** 28-The great outdoors (Deutch)** 29-Decisive match : girls dorm against boys dorm (Sion)** 30-The murder secret (Bianchi)* 31-Le fantôme de Sodome (Fulci)* 32-Maya (Avallone)* 33-La mort des soleils (Mayersberg)* 34-School daze (Lee)* 35-Operation war zone (Prior)* 36-P'luch melody (Shayne)0 37-On the run (Cheung)0 38-Ratman (Carmineo)000
15 courts-métrages 1-Sculpture physique (Picquer)**** 2-Flora (Svankmajer)*** 3-Nina splits in two (Williams)*** 4-Another kind of love (Svankmajer)*** 5-Trois jours (Poupaud)** 6-Mongolitos (Ambiel)** 7-Le cyclope de la mer (Jullien)** 8-Fioritures (Bardine)** 9-Lolita separerar (Andersson)** 10-Juillet (Omirbaev)** 11-Les miracles de la Cène (Aubier)** 12-Devil's circuit (Ito)** 13-Rhume d'enfer (Burgard)** 14-Chez le médecin (Aubier)** 15-Le cauchemar de Mélies (Etaix)*
4 moyens métrages 1-Histoire(s) du cinéma : toutes les histoires (Godard)**** 2-Andreï Tarkovski and Sergueï Paradjanov : islands (Gervorkyants)*** 3-Dirk Digler story (Anderson)*** 4-Androïd of Notre Dame (Kuramoto)**
LE SONDAGE TWITTER DU DR. ORLOF :
Quel est le meilleur film sorti en 1988 ? (70 votants)
1- A bout de course (Lumet) 13 voix
2- Die Hard (John McTiernan) 9 voix
3- Une affaire de femmes (Chabrol), Les gens de Dublin (Huston), Qui veut la peau de Roger Rabbit (Zemeckis) 4 voix
6- Beetlejuice (Burton), Bird (Eastwood) 3 voix
8- La Lectrice (Deville), Prince des ténèbres (Carpenter), Robocop (Verhoeven), Epidemic (Lars Von Trier), De Bruit et de fureur (Brisseau), Le Festin de Babette (Axel) 2 voix
Cités une seule fois : Matador (Almodovar), L'Empire du soleil (Spielberg), Jardins de pierre (Coppola), Le Hasard (Kieslowski), Le Sud (Solanas), La Loi du désir (Almodovar), Once more (Vecchiali), Frantic (Polanski), Liaison fatale (Lyne), L'insoutenable légèreté de l'être (Kaufman), Camille Claudel (Nuytten), La Dernière tentation du Christ (Scorsese), Drowning by numbers (Greenaway), Un été chez grand-père (Hou Hsiao-Hsien), Le Sang du châtiment (Friedkin), Dans les ténèbres (Almodovar), Princess bride (Reiner), Bagdad café (Adlon)
LE BOX-OFFICE :
1. Le Grand Bleu, Luc Besson, 9 194 118 entrées
2. L'Ours, Jean-Jacques Annaud, 9 136 803 entrées
3. Qui veut la peau de Roger Rabbitt ?, Robert Zemeckis, 5 890 854 entrées
4. La Vie est un long fleuve tranquille, Etienne Chatiliez, 4 088 239 entrées
5. Itinéraire d'un enfant gâté, Claude Lelouch, 3 254 397 entrées
LES PRIX ET RECOMPENSES :
- Prix Louis-Delluc : La Lectrice (Michel Deville)
- Prix Méliès : La Petite Voleuse (Claude Miller)
- Prix Jean Vigo : La Comédie du travail (Luc Moullet)
- César du meilleur film : Camille Claudel (Bruno Nuytten)
- Oscar du meilleur film : Le Dernier Empereur (Bernardo Bertolucci)
- Festival de Venise, Lion d'or : La Légende du saint buveur (Ermanno Olmi)
- Festival de Cannes, Palme d'or : Pelle le conquérant (Bille August)
- Festival de Berlin, Ours d'or : Le Sorgho rouge (Zhang Yimou)
- Festival de Locarno, Léopard d'or : Distant Voices, Still Lives (Terence Davies) & Schmetterlinge (Wolfgang Becker)
- Festival de Saint-Sébastien, Coquille d'or : On the black hill (Andrew Grieve)
A VOUS LA PAROLE !
A notre suite, nous vous invitons à dresser votre propre palmarès de l'année et à nous le faire parvenir, par l'intermédiaire des commentaires ou du bouton de contact, afin que nous le mentionnions à son tour ci-dessus.
(vous pouvez consulter la liste de tous les films sortis en France en 1988 sur le site Encyclo-Ciné)
| Tags : 1988, brisseau, lumet, huston, kieslowski, ophuls, greenaway, almodovar, burton, eastwood, dupeyron | Lien permanent | Commentaires (20) | Imprimer | Facebook | | |